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256-bit encryption Exp 8 juillet 2020 |
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Hans-Joachim Zillmer
L'Erreur
de Darwin
Traduit de l'allemand par Marc Géraud
Traduction
française
14 rue de Naples, Paris 75008
tel :
01 44 09 08 78
ISBN :
9782-914569-989
Toute
reproduction, même partielle par quelque procédé
que ce soit, est interdite sans autorisation préalable. Une
copie par Xérographie, photographie, support magnétique,
électronique ou autre constitue une contrefaçon
passible des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 et du 3
juillet 1995, sur la protection des droits d'auteur.
Remerciements
Je
les dois à tous ceux qui ont cru en ce projet inhabituel et
l’ont soutenu. En particulier à mon lecteur Hermann
Hemminger, qui a toujours soutenu mon travail et a contribué
grâce à de précieux tuyaux à
l’amélioration du manuscrit, et à l’ensemble
de la maison d’édition, surtout la direction de
l’édition, qui a été assez courageuse pour
publier un livre qui secoue puissamment les fondements de notre image
du monde.
Sans
l’autorisation d’imprimer les images du Dr Carl Baugh, du
Dr Don Patton et du Dr Cecil Dougherty, une documentation exhaustive
des découvertes de Glen Rose n’aurait pas été
possible. Merci cordialement ! Mais c’est aussi Zecharia
Sitchin, Bernard Roidinger, John D. Morris, Peter Krassa, Dr Albert
Vollmer, Robert V. Gentry, Robert Helfinstine, Erdogan Ercivan et le
Natural Resources Canada que je remercie pour l’autorisation
d’imprimer les bonnes images informatives présentées
dans ce livre.
Enfin,
je voudrais remercier ma famille qui m’a fourni une aide
supplémentaire dans la période de développement
de ce projet de livre qui a duré plus de deux ans et qui m’a
accompagné au Texas. Ma fille Larissa a activement accompli
avec moi, par une chaleur brûlante et dans les conditions les
plus pénibles, un dur travail dans la Paluxy River :
qu’elle en soit particulièrement remerciée.
Je
souhaite ne pas remercier M. Franz Ossing du GeoForschungsZentrum de
Potsdam, qui m’a strictement interdit d’imprimer la
« pomme de terre » (notre Terre) générée
grâce aux données satellitaires.
Je
voudrais m’excuser auprès de tous les scientifiques qui
travaillent consciencieusement. Malheureusement, ils arrivent souvent
à des résultats erronés, parce que les nouvelles
recherches, le plus souvent excellentes, sont interprétées
depuis le point de vue de théories et de dogmes dépassés.
Les modèles de pensée des scientifiques, situés
à la base de notre image scientifique du monde, qui date de
deux siècles, sont pourtant obsolètes et doivent être
fondamentalement repensés.
Hans-Joachim
Zillmer
Des
idées et des théories qui
contredisaient
les notions que l'on a de l'histoire de la Terre et de l'évolution,
ont été confirmées depuis la première
édition de l'Erreur de Darwin :
a)
L'action des « super » raz-de-marées a
été plusieurs fois confirmée :
• Vagues
d'une hauteur atteignant jusqu'à 130 m en Australie il y a
6000 et il y a 400 à 500 ans ( Natural Hazards,
vol. 24, 2001, p. 231-249).
• Un
raz de marée haut de 500 mètres il y a prétendument
120 000 ans à Hawaï ( Geology, vol. 32,
n°9, septembre 2004, p 741-744 ).
• Des
« super » raz-de-marée ont rempli
plusieurs lacs qui n'existent plus aujourd'hui : la mer
Caspienne et le lac d'Aral ( Science, 29/03/2002, vol.
295, p 2379-2380 ).
• Le
nord-ouest du Pacifique au niveau de l'Amérique du Nord a été
en quelques heures radicalement transformé par un flot venant
du lac Missoula et suivant la période glaciaire ( Science
29/03/2002 vol.295 p 2379-2380 )
• Tsunami
de plus de 1000 m de haut sur l'Allemagne du vivant de nos ancêtres.
b)
Le bois pétrifié peut se former en quelques jours
( Advanced Materials, vol. 17, janvier 2005, p 73-77 ).
c)
L'humanité a failli s'éteindre ( Proceedings of
the National Academy of Sciences », 1999, vol. 96, p
5077-5082).
d)
Il y a eu une modification rapide de l'axe de rotation de la Terre
d'environ 20 degrés, accompagnée d'une modification
globale du mouvement des plaques, de grandes éruptions
volcaniques locales et d'une modification de la polarité du
champ magnétique pendant l'ère des dinosaures
( Science, vol. 287, 21/01/2000, p 455-459).
e)
L'existence des dinosaures il y a relativement peu de temps a été
confirmée par plusieurs découvertes d'os non
pétrifiés (cf. Le mensonge de l'évolution,
2005, p 53 sq.) ainsi que de quelques cellules manifestement
intactes, tissu mou bien conservé et vaisseaux sanguins
élastiques et extensibles, appartenant à un
tyrannosaure fossile ( Science, 25/03/2005, vol. 307, p
1952-1955).
f)
Le pétrole s'est formé de façon anorganique et
non à partir de matière organique morte ( Proceedings
of the National Academy of Sciences, 2002, vol. 99, p
10976-10981).
g)
Le Grand Canyon s'est formé en raison de super-raz de marées
qui étaient jusqu'à 37 fois plus importants que la plus
grande inondation par le Mississippi il y a 10 000 et seulement
1300 ans (in : House et al., 2002).
h)
Des crânes de l'âge de pierre (néandertaliens et
cro-magnon) originaires d'Allemagne ont été brusquement
rajeunis de presque 30 000 ans et leur âge a été
estimé à tout au plus 5000 ans ( Le mensonge de
l'évolution, 2005, p 209 sq.).
i)
Les oiseaux modernes ne proviennent pas de dinosaures théropodes
(sauriens prédateurs) ( Bild der Wissenschaft ,
Onlineticker 16/08/2002).
j)
Coexistence de grands mammifères et de dinosaures : on a
découvert en Chine les restes fossilisés, vieux de 164
millions d'années d'un proto-castor ( Science,
24/02/2006, vol. 311, p. 1123-1127), et on a trouvé en outre
un mammifère âgé de 128 à 139 millions
d'années (Repenomamus robustus) qui avait avalé
un petit psittacosaurien ( Nature, vol. 421, 2003, vol.
416, p. 807-814).
k)
Les primates pourraient avoir vécu déjà 35
millions d'années plus tôt qu'on ne l'admettait
auparavant, pendant le crétacé, avec les dinosaures
( Nature, 18/04/2002, vol. 416, p. 726-729).
l)
Le 29 juillet 2005 a été découvert le corps
céleste 2003 UB 13, provisoirement considéré
comme la 10e planète. Cet objet baptisé
Xena, accompagné par une lune, est plus grand que Pluton et
suit une trajectoire semblable à une comète.
~ Prologue ~
Il
était une fois une image du monde, démontrée
d'une manière scientifiquement exacte, qui était âgée
de 200 ans. Il ne restait plus que peu de choses à explorer,
et le savoir couvrait véritablement l'univers...
Ce
conte moderne est le résultat des théories de la
mécanique céleste d'Isaac Newton et de la doctrine de
l'évolution de Charles Darwin. Une harmonie universelle est
censée avoir toujours dominé. Selon ces principes,
tout, y compris notre Terre, s'est développé de façon
progressive et uniforme. Par hasard, un acide aminé a abouti à
un unicellulaire. Il ne s'est pas
ensuite développé d'abord en un bicellulaire,
mais directement une forme de vie complexe, comme nous l'enseigne la
théorie de l'évolution. Même si cela devait être
exact, il se pose une question qui jusqu'à présent
n'a pas été formulée : d'où est
venue la deuxième cellule, après que la première
se soit formée par un hasard incroyable ?
Y
a-t-il eu simultanément plusieurs hasards incroyables, ou deux
seulement, au début ? Dans ce cas, il doit y avoir eu
n'importe quand, un jour, un bicellulaire.
Pourquoi
ne trouve-t-on pas cet organisme dans la nature, ni un tri ou un
tétracellulaire ? D'où vient le code génétique,
comment est-il entré dans la cellule : c'est toujours une
des plus grandes énigmes de la science. Quoi qu'il en soit, la
vie est censée s'être développée d'abord
dans l'eau, puis aussi sur la terre. Tout se serait déroulé
très lentement mais systématiquement.
La
théorie de Charles Lyell, qui fonde la géologie, et
affirme que la modification de la surface terrestre est l'effet de
forces actuelles infimes, est à la base de l'image que nous
nous formons aujourd'hui du monde. Cela signifie que la physionomie
apparente de la Terre ne s'est que très peu modifiée au
cours de son histoire. La théorie de l'évolution de
Darwin s'édifie à son tour sur ce dogme,
inconditionnellement, car il ne peut y avoir d'évolution
progressive que si des catastrophes terrestres graves et globales
n'ont pas eu lieu. Le darwinisme part de la survie de l'espèce
la mieux adaptée selon le principe de sélection.
Mutation, sélection naturelle et isolation sont les facteurs
les plus importants de l'évolution. Les théories que
j'ai mentionnées revêtent en science un caractère
de loi intangible. Dans ce livre, nous montrerons les
contradictions de ces théories au moyen de découvertes
fossiles, de pétrifications et d'exploitation des traditions
antiques : c'est le chaos, et non l'uniformité, qui
prédominait. L'Ancien Testament en particulier est
sollicité pour éclairer des questions ouvertes.
Jusqu'à
il y a 200 ans, on était convaincu que Dieu avait créé
le monde. La théorie de l'évolution de Darwin a été
méconnue pendant longtemps, parce qu'elle rejetait strictement
l'histoire biblique de la création et donc la position
particulière de l'homme qui l'accompagne, et les renvoyait
dans le registre des contes. Dans notre livre, nous démasquons
le caractère erroné de la théorie de l'évolution
grâce à des preuves solides. De toutes nouvelles
recherches dévoilent que l'un des appuis du darwinisme, qui
paraissait jusque-là très solide : la loi
biogénétique fondamentale d'Ernst Haeckel, est une
simple supercherie. Toutes ces théories datent du XIXe
siècle et doivent être repensées de fond en
comble. Seuls des outsiders peuvent donner l'impulsion à ces
études, par des réflexions interdisciplinaires, même
si elles entraînent de vives contradictions, comme à
l'époque de la publication des livres d'Immanuel Velikovsky.
Les
doctrines de l'uniformité que nous avons citées
rejettent catégoriquement toute notion de catastrophe
terrestre globale, parce que celle-ci aurait donné le coup de
grâce à l'idée d'une évolution progressive
des espèces. Toutes les observations que l'on fait aujourd'hui
sont, sans être modifiées, projetées dans le
passé de la Terre. Un système commode, parce que, les
conditions annexes étant toujours identiques, tout peut être
calculé et interprété. Mais s'il y a eu au moins
une fin du monde, aucune des théories de l'uniformité
ne peut être juste, et elles doivent obligatoirement conduire à
des résultats faux.
Si
l'on démontre que les espèces qui se développent
prétendument l'une après l'autre existent en même
temps, la notion d'évolution est réfutée,
car dans ce cas le darwinisme constitue par sa propre définition
un château en Espagne sans fondement réel.
~ 1 ~
Artéfact ou
supercherie ?
Pendant
les vacances d'été 1988, j'ai lu un livre intéressant
de Johannes von Buttlar concernant des découvertes et des
trouvailles inhabituelles1.
Un des chapitres rapporte brièvement que depuis des décennies,
dans la région de la Paluxy River, à proximité
de Glen Rose, on découvre sans cesse des empreintes de pieds
et de chaussures à côté de traces fossiles de
pieds de dinosaures. En outre, un vieux marteau abîmé
par les intempéries avec un manche de bois brisé a été
décrit, marteau qui a été trouvé par la
famille Hahn en 1934 à proximité de la petite ville de
London, Texas. Ce site de découvertes appartient à la
même partie de la ligne de faîte du Llano Uplift que
celui de la Paluxy River à proximité de Glen Rose.
Seule l'extrémité brisée du manche du marteau
dépassait dans les éboulis de roche. La tête et
le manche de bois étaient à l'origine complètement
entourés par du grès solide. Seule l'éventration
du morceau de pierre massif a permis d'expertiser et d'examiner
l'artéfact.
Naturellement,
ces découvertes sont en contradiction manifeste avec la
théorie de l'évolution de Charles Darwin, car les
dinosaures sont censés s'être éteints il y a
environ 65 millions d'années, et le premier humain à
marche verticale, l'Homo erectus, s'est développé,
selon ce que nous enseigne l'anthropologie, seulement il y a 2 ou au
maximum 3 millions d'années. D'après toutes les
opinions admises et en particulier la théorie de l'évolution,
dinosaures et humains se sont manqués temporellement de plus
de 60 millions d'années.
Naturellement,
on ne peut faire cadrer avec ces principes scientifiques le fait que
des humains et des dinosaures ont laissé des empreintes de
pieds dans la même couche géologique. De même, la
trouvaille d'un marteau fabriqué par l'homme, qui,
conformément à la détermination temporelle
géologique, était enfermé par de la roche
vieille de 140 millions d'années, ne s'accorde pas du tout
avec l'idée de la théorie de l'évolution, qui
entre-temps avait déjà été élevée
au rang de doctrine, et par là de dogme, donc de loi
intangible.
Automatiquement,
on doit poser la question de l'âge effectif de la roche,
puisque au moment de la genèse des traces de pieds pétrifiées
de dinosaures et d'hommes, elle devait encore avoir une consistance
molle, comparable à ce qui se passe dans le cas des
empreintes de plâtre a durcissement rapide ! Il en va de
même pour l'inclusion complète du vieux marteau dans du
calcaire, qui constitue bien le produit de départ de notre
ciment moderne à durcissement rapide. Si l'on suppose que les
trouvailles et les traces décrites ne sont pas des
supercheries, mais des preuves assurées, on obtient quelques
conclusions intéressantes : les dinosaures et les
hommes vivaient ensemble, et le calcaire s'est formé du
vivant des dinosaures et des hommes. En d'autres termes :
les sédiments se sont formés au temps de la coexistence
d'êtres vivants, qui, selon notre image du monde, sont censés
ne pas avoir vécu en même temps, pas même
approximativement.
La
question de la date de ces événements reste ouverte. Il
peut sembler évident que les hommes et les dinosaures vivaient
ensemble dans notre monde il y a au moins 65 millions d'années,
car à cette date, ces animaux primordiaux sont censés
s'être éteints très soudainement. La roche aussi
est prétendument très ancienne selon les principes de
la géologie. Si j'admets que les théories scientifiques
sont exactes, il en résulte une nouvelle sensationnelle, car
l'humanité ne serait pas relativement jeune, mais aurait un
passé dont on ne connaissait pas auparavant la longueur.
Mais
cela est-il juste ?
Peut-on
penser inversement que les dinosaures ont survécu et se sont
éteints il y a seulement quelques milliers d'années ?
Dans ce cas, l'humanité serait, conformément à
notre image du monde, relativement jeune. Mais cela signifie à
son tour, si l'on est conséquent, que la roche de la Paluxy
River avec les empreintes de pieds ne peut, elle aussi, s'être
formée que dans le passé le plus récent. Cette
possibilité constituerait sûrement une nouvelle
absolument sensationnelle, qui défierait résolument la
contradiction, car si l'on suit ces suppositions, la croûte
terrestre ne peut s'être formée qu'il y a peu de temps.
Pourtant,
les géologues et les paléontologues sont unanimes pour
estimer que les couches rocheuses en question doivent être
âgées de 140 millions d'années, et rattachées
à la fin du jurassique. Les dinosaures et les hommes seraient
par conséquent exactement aussi vieux. Mais la détermination
scientifique de l'âge est-elle exacte ? Si je remets
fondamentalement en question les datations des géologues,
j'obtiens des possibilités alternatives intéressantes,
mais qui renversent notre image du monde :
• le
calcaire ainsi que les dinosaures et les hommes sont au moins âgés
de 65 millions d'années 
• les
dinosaures, les hommes et les couches rocheuses correspondantes sont
relativement jeunes, éventuellement âgés
seulement de quelques milliers d'années 
• l'âge
commun à déterminer se trouve entre ces valeurs
extrêmes.
Les
découvertes décrites et les conclusions qui en
découlent sont littéralement incroyables. L'image du
monde qui paraissait jusqu'à présent assurée se
révélerait soudain une fausse piste si l'authenticité
des trouvailles en question pouvait être démontrée.
Comme j'avais eu l'attention attirée dans divers livres et
journaux par des descriptions d'autres trouvailles pareillement
inhabituelles, qui semblaient contredire notre conception du monde,
j'ai décidé d'être actif et de mettre à
l'épreuve sur place l'exactitude des théories.
~ 2 ~
Le marteau fossile
Les
examens circonstanciés du marteau fossile confirment son
authenticité. Cette découverte nécessite un
changement radical de notre image du monde, parce que dans ce cas il
ne saurait y avoir de développement lent et par là
d'évolution.
La
visite à Glen Rose
À
l'occasion d'un circuit à travers le Middle West des USA, en
1993, j'ai saisi l'occasion de rendre visite au chef-lieu du
Somervell County, Glen Rose. Le Somervell County Museum et le
Dinosaur Valley State Park constituent des curiosités2.
Le musée abrite des témoignages des temps
préhistoriques, et l'on peut voir dans le parc national, dans
la Paluxy River et dans ses environs, des traces bien conservées
de dinosaures.
Le
Somervell County Museum se trouve en plein dans le centre historique
du chef-lieu. Lors d'une brève promenade, j'ai eu l'attention
attirée par les fossiles exposés d'une manière
apparemment hétéroclite. Il s'agissait par exemple de
différentes espèces et formes de bois pétrifié,
de fragments fossilisés de corail, ainsi que de vieilles dents
de requin, de morceaux de pierre taillés dans la roche brute
avec des traces de pieds de dinosaures, de trilobites pétrifiés
(crabes primitifs), de fragments de crâne de mammifères
assez grands, d'os de divers animaux primordiaux, et d'autres
trouvailles préhistoriques qui avaient été
faites au cours des décennies passées dans les environs
de Glen Rose.
La
considération attentive des pièces me rendit songeur,
parce que ces objets pétrifiés avaient tous été
trouvés dans des couches géologiques similaires. Ce qui
prouverait l'existence contemporaine des animaux primitifs les plus
variés appartenant à des époques que l'on
présente comme très différentes. Mais dans ce
cas, la théorie de l'évolution de Charles Darwin,
l'assise de notre image du monde actuellement valide, serait privée
de toute base réelle, car s'il y a une coexistence des
dinosaures et des mammifères, il ne peut y avoir aucun
développement et donc aucune filiation des espèces.
En
fait, j'ai visité le musée pour découvrir le
marteau enveloppé de roche. J'avais apporté une
photocopie de l'image publiée pour l'identifier. Le musée
était surveillé par une dame âgée, la
directrice, Jeannie Mack. Lorsque je lui ai posé la question,
elle m'a confirmé que ce marteau avait séjourné
il y a très longtemps, oublié, sur l'une des étagères
proches de son musée. Elle put identifier sans équivoque
cette pièce unique sur la photo, et il était ainsi
clair qu'il ne s'agissait pas d'une simple invention. La dame ne put
m'indiquer le lieu où il se trouvait actuellement, mais elle
m'indiqua un autre musée que je ne connaissais pas, à 6
ou 7 kilomètres, en direction du Dinosaur Valley State
Park.
Après
un bref trajet, j'atteignis le Creation Evidences Museum à
proximité du Dinosaur Valley State Park. Il était
comparable à deux grands bureaux, situés l'un à
côté de l'autre. Différentes pièces et
photos étaient exposées, qui montraient dans nombre de
cas des traces pétrifiées de pieds d'hommes et de
dinosaures. Une partie des empreintes de pieds humains étaient
plus grandes que la moyenne. Le directeur en est le Dr Carl Baugh, un
archéologue, qui entreprend des fouilles à proximité.
Après
un premier entretien, nous visitâmes, ma famille et moi, le
Dinosaur Valley State Park. Nous trouvâmes
d'innombrables traces pétrifiées de pied de dinosaures
dans le lit de la Paluxy River et sur le plateau rocheux de la rive.
Chose étonnante, ces traces se trouvaient très haut
dans les couches géologiques. En fait, l'eau qui s'écoulait
sur les traces de pieds aurait dû éroder très
rapidement ces marques des animaux primitifs et les rendre ainsi
impossibles à reconnaître, mais les traces vieilles d'au
moins 65 millions d'années nous paraissaient fraîchement
laissées. En outre, je trouvai deux empreintes qui
présentaient la forme allongée grossière d'un
pied humain, mais aucun détail, comme par exemple le gros
orteil, ne pouvait être repéré.
Description
du marteau
Nous
revînmes au Creation Evidences Museum, et le Dr Baugh me
fit accéder aux documents nécessaires relatifs aux
résultats des examens du marteau fossile. Cet outil antique
présente une forme simple, presque comme un marteau de maçon,
usuel en Allemagne. Le manche a subi une pétrification
cristalline, il est très dur et sa structure est intacte. On
pouvait constater que la partie intérieure, partiellement
poreuse était transformée en charbon. La combinaison de
la carbonisation et de la pétrification ne peut être
expliquée scientifiquement. Je ne connais aucune pièce
similaire dans le monde entier. Deux processus tout à fait
différents doivent s'être déroulés
simultanément ou peu de temps l'un après l'autre. Une
conservation dans une eau courante est absolument nécessaire
pour une pétrification cristalline, alors que pour la genèse
de carbone poreux, on pourrait supposer une chaleur extrême.
Eau et feu (incandescence) sont deux éléments
extrêmement différents, qui s'excluent réciproquement.
Cette contradiction apparente sera résolue lors de l'analyse
du déroulement du déluge, que nous entreprendrons plus
tard.
Les
couches externes du manche du marteau me rappellent les troncs et les
souches de bois pétrifiés du Petrified Forest
Nationalpark, Arizona, que j'avais déjà visité
en 1988. Les troncs de bois fragmentés que l'on peut y
examiner sont totalement pétrifiés et présentent
une structure cristalline homogène. Je ne connais aucune pièce
dans ce parc qui présente à l'intérieur du
charbon, comme le marteau fossile. L'âge de ces troncs d'arbres
est officiellement estimé entre 100 et 200 millions d'années.
Le bois pétrifié apparaît quand il séjourne
dans la terre en formant le dépôt de fleuves ou de lacs
ayant débordé. Il est imprégné de
silicates dissous dans l'eau, contenus par exemple dans de la cendre
volcanique. Ces matières prennent la place de l'hydrogène
et de l'air contenus par le bois, et entament le processus de
pétrification par silicification. Il peut se former ainsi de
l'opale ou du quartz très dur, et le produit final est à
peu près cinq fois plus lourd que le bois de pin.
Cette
brève description du manche du marteau montre à
l'évidence que cet outil fossile doit être authentique
et âgé ! Malgré toutes nos prouesses
techniques, nous ne sommes pas capables de produire un manche de bois
pétrifié contenant dans sa partie intérieure du
charbon devenu poreux à l'aide de méthodes modernes, ni
même démodées ! Une supercherie est de ce
fait exclue. Je dois souligner nettement cette constatation, car tous
les artéfacts qui ne cadrent pas avec notre image habituelle
du monde sont prétendus faux. Et ce marteau ne peut être
expliqué par notre science scolaire, parce que le bois
pétrifié, et par conséquent cet outil antique,
doivent, selon la conception du monde admise, être au moins
vieux de 140 millions d'année. Or pour l'opinion de la science
scolaire, il n'y a d'homme fabriquant des outils précieux que
depuis quelques milliers d'années. Quelque chose ne cadre pas
avec la datation et les grands laps de temps des époques
terrestres passées. L'humanité est-elle âgée
de X millions d'années, ou est-elle jeune, et les
processus de formation rocheuse se sont-ils ainsi déroulés
uniquement il y a peu de temps ?
Examen
du marteau
Avant
d'aborder plus précisément ces questions, je voudrais
décrire plus en détail les particularités de la
tête du marteau, car cette description complétera
définitivement l'énigme. Des examens circonstanciés
ont été entrepris indépendamment par divers
instituts. John Mackay, le directeur du Creation Science
Foundation en Australie, a soumis lors de son séjour en
Amérique le marteau à des analyses très
poussées3.
Divers métallurgistes australiens, ainsi que l'institut
métallurgique reconnu du Batelle Memorial Laboratory à
Colombus, Ohio, y ont participé. Des microscopes électroniques
très perfectionnés ont servi à examiner la
structure et la composition de l'acier avec lequel la tête du
marteau a été fabriquée.
Le
résultat des examens fut à la fois mystérieux et
énigmatique, car il apparut que la composition chimique de la
tête du marteau était à 96,6% constituée
de fer, à 2,6% de chlore, et à 0,74% de soufre.
Incroyable, ce matériel se compose de fer presque absolument
pur ! On ne put mettre en évidence d'autres adjonctions
ou impuretés.
On
dispose, parmi les techniques d'examen non destructrices de la
qualité de l'acier, de procédés radioactifs,
magnétiques et de ceux qui utilisent les ultrasons. On a
constaté au moyen de radiographies que l'acier de la tête
du marteau ne contient aucune inclusion ou irrégularité.
Il a donc été traité et durci d'une manière
ou d'une autre. En fait, le fer chimiquement pur qui n'a pas été
élaboré davantage doit être relativement mou.
Mais d'après la structure uniforme mise en évidence, il
semble s'agir d'un acier dur qui a été produit au moyen
d'une technologie hautement développée à partir
de fer chimiquement pur.
Le
résultat de l'investigation est tout simplement sensationnel
et en même temps presque utopique, car celui qui s'y connaît
ne serait-ce qu'un peu en fabrication moderne d'acier sait que dans
tous les processus connus de fabrication d'acier de haute teneur, des
souillures par du silicium ou du carbone doivent inévitablement
se produire ! Je souligne le mot doivent. Une production
d'acier sans ces impuretés est tout simplement inimaginable !
Même d'autres additions connues dans l'affinage de l'acier,
comme le cuivre, le titane, le manganèse, le cobalt, le
molybdène, le vanadium, le tungstène ou le nickel,
n'ont pu être mises en évidence. Dans les méthodes
de fabrication de l'acier que nous connaissons, ces éléments
et d'autres sont introduits, selon le domaine d'application, pour
conférer certaines propriétés à l'acier.
Est
aussi inhabituelle la haute teneur en chlore de la tête du
marteau, car dans les processus de la fabrication moderne de l'acier,
cette matière ne joue en fait tout simplement aucun rôle,
et n'est pas non plus employée aujourd'hui. L'acier à
haute teneur qui compose cet outil ne peut donc pas avoir été
produit par nos méthodes d'élaboration moderne. La
question suivante se pose automatiquement : qui a produit ce
marteau et à quelle époque ? Selon l'état
officiel de notre recherche et de notre science, ce marteau ne peut
en fait tout simplement pas exister ni avoir été
fabriqué. Une tête de marteau falsifiée
est donc fondamentalement exclue. J'avais aussi constaté
quelque chose d'analogue pour le manche déjà. Donc deux
matériaux, sûrement non falsifiés, pour lesquels
nous n'avons aucune explication scientifique, et qui sont réunis
dans un outil. Une preuve tout à fait extraordinaire d'une
histoire de la Terre ou de l'humanité radicalement différente.
Si
notre science scolaire a raison dans sa présentation de
l'histoire de la Terre, il ne reste plus qu'une solution possible :
ce marteau a été perdu par un extraterrestre lors de sa
visite sur la Terre. Mais il existe une autre explication logique que
je décrirai dans le reste de ce livre. Quoi qu'il en soit, la
solution de ce problème ne concorde pas avec les théories
scientifiques traditionnelles.
Le
marteau fossile présente encore d'autres particularités.
Lors de l'ouverture du morceau de roc originel en 1934, la tête
de métal a été endommagée au niveau de
l'arrête supérieure, sous forme d'une petite encoche. La
surface de cet endroit est apparue brillante comme de l'argent. Même
après plus de 60 ans, cet endroit ne s'est pas modifié
de façon constatable. On ne repère aucune trace de
rouille ! Il se pourrait que la responsabilité de ce
phénomène soit attribuée à la haute
teneur en chlore, accompagnée d'une absence complète de
carbone, qui autrement aurait produit au contact de l'air la réaction
nécessaire à la corrosion. Le reste de la surface de la
tête du marteau consiste en une surface noircie sombre, comme
celle qui pourrait avoir résulté d'un incendie, ce dont
témoigne aussi la partie intérieure carbonisée
du manche.
L'analyse
de ce revêtement donne 82,9% de silicium, 3,6% de soufre, 2,5%
de calcium, 1,3% de chlore et 0,78% de potassium. La composition de
cette croûte pourrait correspondre à la réaction
chimique entre les éléments du métal et les
parties du matériel rocheux entourant le marteau d'un côté,
et d'un autre côté les substances dissoutes dans l'eau
souterraine. On voit apparaître sur une partie de la tête
du marteau un reste de roche qui semble collé et fusionné
avec le métal.
John
Mackay et des experts américains ont émis la
supposition que ces phénomènes à la surface du
métal pourraient s'être formés sous une pression
d'au moins deux atmosphères, avec protection simultanée
contre le rayonnement ultraviolet, ce qui présuppose à
vrai dire des conditions atmosphériques radicalement
différentes des nôtres. Il n'a pas été
possible de donner une autre explication plausible à ces
phénomènes inhabituels. En résumé, on se
trouve en présence des faits suivants :
• le
marteau a été fabriqué par des hommes 
• le
manche consiste en bois pétrifié, carbonisé à
l'intérieur 
• la
tête du marteau est faite d'un métal très pur,
que nous ne pouvons pas produire, et il ne se corrode (rouille) pas 
• le
marteau était complètement enveloppé de roche 
• une
chaleur extrême (lave ?) et de l'eau courante ont agi sur
le marteau 
• à
l'époque de la fabrication du métal, il devait
vraisemblablement régner sur la Terre une pression d'au moins
deux atmosphères qui a été suivie d'une chute de
la pression atmosphérique.
Origine
naturelle de l'acier ?
Si
le métal de la tête du marteau ne peut pas avoir été
produit avec nos méthodes modernes, la question se pose :
peut-il être tout simplement d'origine naturelle ? On peut
imaginer diverses explications. Une possibilité facile à
envisager serait que ce métal soit fait d'un matériau
déjà prêt présent dans le noyau d'une
météorite métallique. Il n'aurait plus fallu
alors que façonner et élaborer l'acier trouvé.
D'un
point de vue technique, l'expérience montre qu'un procédé
de ce genre, sans affinage supplémentaire de l'acier,
accompagné en même temps de souillures inévitables,
ne donne pas un bon marteau dur. En outre, le matériel de la
plupart des météorites contenant du fer se présente
associé à du nickel, et à de faibles souillures
par du cobalt, de l'aluminium, du soufre, du phosphore, du chrome et
du carbone. Or, à part du soufre, aucun autre élément
n'a été mis en évidence dans le métal du
marteau. La théorie de la météorite est donc
exclue.
On
pourrait aussi imaginer que le matériel de base a été
trouvé dans un gisement quelque part sur terre. Mais on n'a pu
jusqu'à présent mettre en évidence aucune
trouvaille correspondante. Le minerai de fer apparaît presque
toujours associé à d'autres éléments, et
si ce n'est pas le cas, on a affaire à du fer mou, non à
de l'acier.
Comme
aucune de ces possibilités ne peut être envisagée,
il ne reste qu'une conséquence, c'est que ce marteau a été
fabriqué au moyen d'un procédé technique inconnu
de nous, dans des conditions atmosphériques foncièrement
différentes.
Quand
a-t-il été fabriqué ?
On
peut montrer que l'ensemble du marteau était autrefois
complètement enveloppé par un grès massif, et
l'est toujours partiellement. Une partie du métal a établi
une liaison chimique avec le matériel rocheux environnant. Il
en découle obligatoirement que le marteau fossile doit être
apparu avant la genèse du matériel rocheux ! L'âge
de la roche est estimé par les géologues à au
moins 140, éventuellement même 400 millions d'années.
Si cette appréciation était juste, le marteau devrait
au moins être aussi vieux. Obligatoirement, l'humanité
devrait exister non pas depuis peut-être 4 millions d'années,
mais être âgée d'au moins 140 millions, peut-être
aussi selon les données géologiques de 400 millions. Si
l'on réfute cette détermination temporelle et si l'on
met en évidence une erreur dans son fondement théorique,
le marteau, mais du coup aussi la roche et l'extinction des
dinosaures, pourraient n'être âgés que de 10 000
ans. Et c'est précisément cela, la non concordance et
l'erreur fondamentale des méthodes de détermination de
l'âge, que je mettrai en évidence au fil de ce livre.
Dans notre cas, on obtient des conséquences fondamentales pour
le déroulement théorique du développement de
l'histoire de la Terre.
Comme
les propriétés techniques, optiques, chimiques et
physiques que j'ai décrites ne permettent pas d'envisager une
falsification du marteau, la science scolaire traditionnelle a donc
involontairement déplacé l'âge de l'humanité
très loin dans le passé. En fait, trop loin. Pourquoi ?
Parce qu'alors la théorie de l'évolution que l'on
connaît aurait été disqualifiée et serait
apparue comme une pure invention. Dans ce cas, l'homme était
déjà présent avant les singes, qui du point de
vue scientifique dominant auraient pu se développer au plus
tôt après l'extinction soudaine des dinosaures, il y a
soi-disant 65 millions d'années. Car c'est alors seulement que
l'évolution progressive des grands mammifères est
censée avoir commencé. C'est une contradiction
fondamentale des énoncés de la science scolaire. Une
question rhétorique, mais tout à fait conséquente
du point de vue de l'évolution, se pose d'elle-même :
le singe provient-il des hommes ? Sous cet angle de vue, une
évolution et un développement fortuits et lents de
l'homme, avec nombre de hasards et de mutations, à travers de
longues périodes de temps, apparaît comme un conte de
fées.
La
seule possibilité pour les partisans de la théorie de
l'évolution, c'est d'ignorer les preuves de la coexistence de
l'homme et des dinosaures ou de la présenter comme une
supercherie. C'est d'ailleurs ce qu'ils font, et cela va logiquement
jusqu'à la diffamation personnelle des chercheurs concernés.
Ce qui contredit l'opinion officielle n'est pas pris en compte, et
est si possible transformé en objet de risée par la
polémique. Car si l'on reconnaissait l'authenticité
d'une seule découverte, presque tous les livres spécialisés
ainsi que les programmes scolaires liés aux orientations
spécialisées correspondantes devraient être
réécrits. Tout deviendrait soudain radicalement
différent. Mais qui veut librement s'exposer à tant de
peines, ou qui admet aussi volontiers des erreurs fondamentales, même
si elles doivent être attribuées aux modèles de
pensée des grands auteurs du XIXe siècle ?
On
se sent plongé dans l'obscur Moyen-Âge, quand la science
et l'Église avaient établi irrévocablement que
la Terre était plate. Des hommes comme le dominicain Giordano
Bruno (1548-1600) ont même dû perdre leur vie pour de
nouvelles idées. Mais déjà l'écrivain
Plutarque (46-120) avait proclamé que l'univers était
infini et comptait beaucoup de mondes habités, et il avait
reconnu avec justesse que la Terre n'est pas le centre de l'univers
ou de notre système solaire.
Une
autre théorie
Comme
je le montrerai encore dans ce livre, une série de
catastrophes naturelles gigantesques (Déluge) a eu lieu dans
le monde il y a tout au plus 10 000 ans. La croûte
terrestre fut alors plissée, brisée, déplacée
et emportée, donc complètement déformée,
et des inondations majeures, aussi hautes que des montagnes dans
certaines contrées, ont englouti de vastes domaines4.
Lors de ces événements, au cours d'une inondation, le
marteau fossile a été enveloppé d'une boue molle
qui a par la suite durci rapidement, et le bois du manche du marteau
s'est pétrifié dans des circonstances catastrophiques
en quelques jours. Sont en faveur de ce scénario le bois
pétrifié du manche et la croûte fusionnée
à l'acier de la tête du marteau, qui ne peut s'être
formée que dans des conditions de grande pression et de
chaleur extrême.
Si
le marteau est récent et si le manche de bois s'est pétrifié
rapidement, alors la roche enveloppant le marteau doit aussi
être jeune ! Il en résulte en même temps que
la détermination de l'âge des couches géologiques
est foncièrement fausse, et que dans ce cas, au moins 140
millions d'années d'histoire terrestre doivent disparaître
sans compensation.
Ce
saut dans le temps se fonde donc sur de grandes catastrophes
naturelles, car les processus cataclysmiques se déroulent à
une vitesse extrême, quasiment comme une espèce
d'accélération du processus de sédimentation
géologique, d'évolution uniforme et de longue durée.
Dans ce cas, c'est la croûte terrestre, non la planète
Terre en tant que telle, qui sans compensation, à la vitesse
d'un glissement de terrain, devient plus jeune.
Sans
ces ères que l'on réduit presque à une durée
nulle, il ne peut y avoir, comme dans le cas de la théorie de
l'évolution, absolument aucun homme et aucun mammifère,
et ce pour des raisons de brièveté temporelle, puisque
les grands mammifères sont censés n'avoir pu se
développer progressivement qu'après l'extinction
massive des dinosaures, seules des espèces primitives de la
taille d'un rat étant censées avoir existé du
vivant des dinosaures.
~ 3 ~
Toutes les espèces
existaient
simultanément
Le
postulat nécessaire à une évolution qui se
serait accomplie conformément à la loi de Darwin, est
le développement lent des espèces et la survie
des individus les mieux adaptés à l'environnement, par
la sélection accompagnée du refoulement
contemporain des espèces moins bien adaptées. Si la
coexistence de toutes les espèces animales, y compris
l'homme, à un certain moment est prouvée, la théorie
de l'évolution ne peut être que fausse, puisque son
postulat est par définition invalide. C'est précisément
ce que prouvent les découvertes de fossiles et de traces
pétrifiées.
Roche
semblable au béton
Dans
la zone de la Paluxy River, il n'y a guère de roche compacte
qui présente une épaisseur de plusieurs mètres.
On a mis en évidence un très grand nombre de couches
différentes superposées. Ces couches rocheuses sont
d'épaisseur variable et présentent des degrés de
compacité très différents. Il y a alternance de
couches faites de roc extrêmement dur et de gravier plus ou
moins solidifié, comparable dans l'ensemble aux peaux d'un
oignon. En tout cas, toutes les couches rocheuses sont strictement
séparées et pour cette raison ne peuvent pas s'être
formées au même moment ou très lentement l'une
après l'autre. Les couches les plus solides ont des fissures
de tension, comme celles qui apparaissent lors du refroidissement et
du durcissement de matériaux à la consistance molle, le
béton frais par exemple. La comparaison avec le béton
qui prend s'impose parce que le calcaire représente une roche
sédimentaire produite par dépôt. Il se durcit par
l'addition de carbonate de calcium, le calcaire carbonaté. La
solidité du sédiment formé dépend entre
autres facteurs de la masse de calcaire présente, la
provenance massive de ce durcisseur n'étant pas élucidée
scientifiquement. Mais au fil de ce livre, je mettrai en discussion
une théorie que j'ai développée, qui explique ce
phénomène et la formation rapide des sédiments
qui lui est associée. Car, en tant qu'ingénieur du
bâtiment, je suis plongé dans la perplexité par
le fait que le mortier, tout comme le béton, se forment par
suite du mélange de cailloux ou d'autres fondants ainsi que
d'eau et de ciment, lequel est obtenu en fin de compte à
partir de calcaire soumis à la chaleur. Pourtant, le calcaire
solide se compose des mêmes matériaux fondamentaux.
C'est pourquoi il est aisé d'admettre que les montagnes faites
principalement de calcaire se sont formées rapidement et non à
travers de longues périodes.
Les
diverses couches rocheuses se sont formées lors des
inondations qui se superposaient rapidement, par poussées
temporellement peu distantes. Il en résulte une image
concluante. Un animal ou un homme marche sur la vase molle ou aussi
sur un autre sol boueux, et laisse des traces profondes. Quelques
heures plus tard, le flot arrive et apporte un nouveau matériel
mou sous forme de sédiments, couvrant le sol marin déjà
déposé auparavant et donc aussi les empreintes de pied
qui y sont restées. Cette nouvelle couche à grains fins
n'a qu'une épaisseur déterminée, et conserve les
traces contenues dans la dernière couche. La roche ainsi née
d'un durcissement hydraulique (calcaire, plâtre, ciment) peut,
une fois que la prise a eu lieu, être à nouveau éliminée
et libérer ainsi des traces qui avaient été
causées dans la couche située au-dessous. On
procéderait de façon analogue en prenant des empreintes
dans du plâtre, dans un but de représentation ou de
preuve.
Il
est apparu que l'on trouvait des traces de dinosaures, de grands
mammifères et d'hommes dans les mêmes couches, chose
confirmée de façon impressionnante par les expositions
dans les deux musées de Glen Rose. Parmi les couches de roche
examinées jusqu'à présent, il y en a, selon les
examens effectués, huit ou même plus qui contiennent des
traces de ce genre, et simultanément des vestiges d'espèces
différentes qui, selon la théorie de Darwin, n'ont
absolument jamais, même approximativement, vécu au même
moment, ce qui prouverait la nullité de la théorie de
l'évolution en ce qui concerne la macroévolution
(passage d'une espèce animale à une autre).
Découvertes
des 100 dernières années
En
1908, une grande marée a partiellement arraché
la roche calcaire de la Paluxy River et a mis au jour des empreintes
de pieds de dinosaures. On a trouvé diverses empreintes
géantes de différentes espèces de sauriens. On a
découvert en outre des séquences entières
d'empreintes de pieds humains, qui mesuraient environ 35,5 cm et
présentaient nettement toutes les caractéristiques d'un
pied humain. On pouvait même parfois reconnaître
distinctement les cinq orteils. La taille de l'empreinte laissait
conclure à un homme de plus de 2 mètres de haut.
Dans
les années suivantes, on a trouvé dans un périmètre
de quelques kilomètres des centaines d'empreintes qui
proviennent de dinosaures. Et l'on met sans cesse en évidence
à côté et à l'intérieur de ces
traces d'animaux des empreintes d'êtres humains ainsi que de
grands mammifères.
Il
ne s'agit là absolument pas de traces de pieds humains
singulières et isolées, mais toujours de séquences
continues droite-gauche, qui constituent de vrais sentiers avec des
empreintes alternantes de pieds gauches et droits, et qui peuvent
être comparées avec les mouvements de marche ou de
course d'un homme moderne. Des empreintes singulières ont même
été extraites de la roche solide et pour certaines
conservées par des propriétaires de fermes ou d'autres
habitants. Un exemplaire très beau et distinct est devenu
célèbre sous le nom d'« empreinte de pied
de Burdick ». Il a été découvert
vers 1940 dans le domaine de Glen Rose et s'est trouvé
longtemps dans un magasin banal, avec des minéraux, en
Arizona. Un géologue, le Dr Don Patton a pu, en collaboration
avec un archéologue, le Dr Baugh, mettre en évidence
par des examens circonstanciés que cette empreinte provient de
la région de la Paluxy River dont le calcaire est tout à
fait spécial, et qu'elle présente toutes les
propriétés d'un pied humain accomplissant un mouvement
spécial vers le côté.
Cette
pièce de roche isolée avec son empreinte de pied a été
entièrement découpée en morceaux séparés
par quatre sections dans la région des orteils et du talon.
Sur la coupe de profil, on peut nettement reconnaître entre et
sous les orteils un segment de couche recourbé, tel qu'il en
apparaît quand une pression est exercée ponctuellement
sur un soubassement mou. Le matériel plastique compressé
sous le pied suit un trajet courbe, correspondant aux rapports de
pression locaux produits dans le matériel en question. En
plus, on peut très joliment reconnaître sous les régions
correspondant aux orteils que la roche, ou plutôt la boue
d'alors, a été comprimée localement. La
structure condensée est documentée par une coloration
plus sombre opposée aux parties non modifiées de la
roche, qui sont plus claires. On peut s'en convaincre d'une manière
particulièrement nette en examinant la coupe au niveau de la
zone du talon (voir photos).
Entre
les orteils, à son tour, la boue molle de l'époque,
aujourd'hui une roche calcaire solidifiée, a jailli en
hauteur. La structure courbe de la roche aujourd'hui dure peut être
repérée nettement, et restitue l'image qualitative
attendue au niveau des deux coupes traversant la zone des orteils.
Avant que cette section ait été effectuée, cette
empreinte de pied humain était considérée dans
les cercles scientifiques comme une supercherie manifeste,
parce que l'empreinte présentait de manière bien trop
nette tous les caractères d'un pied humain. Les résultats
des examens que nous venons de décrire ont prouvé que
l'on n'a pas pu falsifier les caractéristiques typiques de la
roche calcaire que je viens de décrire. Quand on soumet un
morceau de rocher à un travail comme la taille de la pierre,
on ne peut obtenir des résultats similaires, pour les raisons
que nous avons discutées ! Une falsification est de ce
fait exclue. Plus tard, en 1970, des recherches poussées
ont été entreprises dans les environs de Glen Rose par
le Dr Cecil Dougherty avec des méthodes scientifiques. Les
résultats ont été publiés dans son livre
Valley of the Giants, la Vallée des Géants5.
Le
11 juillet 1971, la Paluxy River était totalement asséchée,
et cette circonstance facilita considérablement l'examen. Ce
qu'il y a d'étonnant avec les découvertes du Dr
Dougherty, c'est qu'elles ont été faites directement
dans les couches rocheuses les plus élevées ainsi qu'à
la surface. Les lieux où l'on trouve des traces fossilisées
de pieds de dinosaures semblent au premier regard ne pas être
inhabituels, mais il faut se rendre compte que ces animaux sont
censés être éteints depuis au moins 65 millions
d'années. L'opinion scientifique est que la roche s'est formée
très lentement, couche après couche, au cours d'une
très longue période de temps. Par conséquent,
des traces de toute espèce censées être aussi
âgées devraient se trouver enfouies beaucoup plus
profondément dans les formations rocheuses.
En
aucun cas il n'est possible de faire des découvertes aussi
anciennes dans les couches géologiques supérieures.
Cela contredit l'image du monde de la géologie et la théorie
de Lyell qui la fonde, selon laquelle la modification de la surface
terrestre ne peut être due qu'à l'action actuelle de
forces infimes. Et sur ce fondement, on voit s'élever à
son tour inconditionnellement la théorie de l'évolution
de Darwin. Est-ce que le fait que les vestiges du prétendu Âge
de pierre, ou de la période romaine, âgés tout au
plus de quelques milliers d'années, se trouvent pour certains
plus profondément enfouis dans la surface terrestre que les
découvertes relatives aux dinosaures, qui sont censés
être âgés d'au moins de 65 et au plus de 250
millions d'années, ne donne à penser ? Ne voit-on
pas presque quotidiennement mentionnées dans les journaux des
découvertes de squelettes entiers des dinosaures les plus
divers, au niveau de la surface de la terre, et ce dans le monde
entier, par exemple dans le désert de Gobi en Mongolie ?
Des témoignages correspondants associés aux découvertes
simultanées de restes humains sont littéralement
inquiétants. En dehors des traces de pieds d'hommes et de
dinosaures, le Dr Dougherty a trouvé l'empreinte pétrifiée
d'une queue de dinosaure et d'une patte de chien tout à fait
normale, qui a été trouvée en 1980 à
seulement un mètre de l'empreinte de pied à trois
doigts d'un dinosaure, aux environs de la Jeannie Mack Farm.
Or il est censé ne pas y avoir eu de chiens et d'autres
mammifères un peu gros du temps des dinosaures.
Le
Dr Dougherty a examiné pendant 10 ans la zone autour de Glen
Rose, et la région de cette ville elle-même. Il a durant
ce laps de temps documenté plus de 100 traces de pieds de
dinosaures et 50 d'hommes, avec et sans empreintes de chaussure,
ainsi que quelques autres découvertes curieuses. Les traces de
pieds humains trouvées sont souvent très grandes et
doivent provenir de personnes géantes. Le Dr Dougherty a
trouvé une empreinte de pied d'une longueur de 54,61 cm et
d'une largeur maximale de 20,32 cm dans la partie antérieure
du pied. Il y avait dans la même couche des empreintes
de dinosaures à trois doigts. Si ces empreintes de pieds
étaient des supercheries, la question se poserait :
pourquoi essaie-t-on justement d'imiter des empreintes aussi grandes
et donc inhabituelles, alors que cela rend visiblement très
probable le soupçon de supercherie ? Ne copie-t-on pas
normalement quelque chose de connu ?
Mais
les hommes de grande taille ne sont pas aussi inhabituels. On a
trouvé en Italie le squelette d'un homme grand de presque 3
mètres6.
L'homme contemporain le plus grand est sans doute l'américain
Robert Pershing Wadlow, mort en 1940, dont la taille authentifiée
était de 2,72 m7.
De même, dans la Bible et dans l'épopée
suméro-babylonienne de Gilgamesh, peut-être les écrits
les plus anciens au monde, on trouve souvent des mentions détaillées
de géants censés avoir vécus avant le Déluge.
J'aborderai encore plus précisément dans un chapitre
ultérieur de ce livre le problème de la croissance
géante.
Recherches
de ces dernières années
Le
Dr Baugh a entrepris depuis 1982, en collaboration avec le Dr Patton,
le Dr Clifford Wilson un archéologue australien, et d'autres
scientifiques, des examens intensifs qui durent jusqu'à
aujourd'hui. Il est étonnant que l'on découvre toujours
des preuves et des fossiles nouveaux, non documentés
jusque-là, sous forme pétrifiée.
Malheureusement, quelques supercheries ayant trait à la Paluxy
River ont été démasquées. Mais qui a
entrepris ces supercheries, et pour quelle raison ? On ne le
sait pas. En tout cas, même dans des investigations et des
découvertes en d'autres parties du monde, des supercheries ont
sans cesse émergé. Les critiques renvoient d'emblée
dans les médias à ces imitations, et trouvent là
un prétexte pour ne pas s'occuper des découvertes
authentiques. Le magazine scientifique Nature8
faisait déjà mention en 1986 des empreintes de pieds
humains dans la région de Glen Rose, et les considérait
comme des falsifications. Pourtant, dans l'édition suivante,
l'authenticité des empreintes a été confirmée
par un géologue, le Dr John Morris de l'Institute for
Creation Research d'El Cajun en Californie. La controverse
continue. C'est pour ces raisons que le Dr Baugh mène très
scrupuleusement ses examens. Les fouilles ne sont entreprises qu'une
à deux fois par an, à proximité du Creation
Evidences Museum. À ces occasions, des experts de diverses
spécialités sont régulièrement invités,
les fouilles étant documentées au moyen
d'enregistrements vidéo et de photos.
On
peut trouver et examiner sans difficultés des traces de pieds
de dinosaures et d'autres animaux dans toute la région. On
peut alors sur place se convaincre facilement que les traces suivent
une couche déterminée et disparaissent quelques mètres
plus loin sous la couche déposée au-dessus. Qu'est-ce
qui est plus tentant alors que d'éliminer cette couche déposée
sur les empreintes et de mettre au jour des traces intactes ?
Quand on a de la chance, on trouve au-dessous des empreintes d'êtres
humains.
Pour
convaincre le public et les médias de l'originalité et
donc de l'authenticité des traces, il n'y a à
proprement parler, vu les circonstances que j'ai présentées,
qu'une seule méthode : il faut décoller devant des
caméras de télévision en marche et en présence
de représentants des médias et de scientifiques une
couche de roche intacte. Si l'on a de la chance, on verra des
empreintes originales, qui sont intactes depuis leur genèse.
De l'avis de la science scolaire, ces traces de pieds devraient même
être vieilles de 140 à 400 millions d'années.
C'est exactement la méthode que le Dr Baugh a suivie. Le
risque était que lors de cette fouille précisément,
on ne trouve aucune trace. S'il avait fallu s'y reprendre à
deux fois, les personnes invitées ne seraient sûrement
pas venues de si loin. Dans un de ses livres, il rapporte une fouille
pratiquée en janvier 19879.
Plusieurs professeurs et scientifiques étaient sur place, et
la presse du Fort Worth Star Telegram était
représentée. Le reporter Mark Schumacher de la
télévision Dallas Channel 5 KXAS-TV arriva en
hélicoptère de Dallas.
On
découvrit à cette occasion des empreintes de pieds où
figuraient nettement les cinq orteils d'un homme. Cette manière
de procéder permet d'exclure des falsifications de traces
pétrifiées, même sans examen circonstancié.
En même temps, on démasque le caractère illusoire
de l'image du monde usuelle propre à l'évolution, car
des dinosaures et des hommes, selon la théorie et les lois
biogénétiques en vigueur, ne peuvent pas avoir vécu
en même temps. Les examens ont même montré que
l'on peut trouver des traces de pieds d'hommes au-dessous de couches
contenant des traces de dinosaures. D'après Darwin, les hommes
devraient donc être plus âgés que certaines
espèces de dinosaures, car plus les couches rocheuses sont
géologiquement profondes, plus les fossiles qu'elles
contiennent doivent, conformément à l'évolution,
être primitifs et âgés.
On
a même découvert une piste complète avec
plusieurs empreintes de dinosaures dans la couche supérieure.
Si les dinosaures avaient disparu depuis 65 millions d'années,
alors on ne devrait pas trouver de traces correspondantes à la
surface de la terre, parce qu'elles devraient être effacées
par les influences de l'érosion. Les dinosaures et les hommes
ont-ils vécu ensemble dans un passé pas tellement
lointain ? Est-ce parce qu'elles sont récentes, et non
très anciennes, que les traces trouvées sont encore
bien reconnaissables ?
Dans
le lit de la Paluxy River, on trouve habituellement non pas des
empreintes de pieds singulières et isolées, mais des
séquences continues d'empreintes alternantes du pied gauche et
droit. Ces pistes sont le plus souvent appelées selon leurs
découvreurs. En dehors du Dinosaur Valley State Park se
trouvent le Clark Trail et le Taylor Trail. Les deux
pistes sont éloignées uniquement de quelques mètres
et présentent des traces très ressemblantes. Le Taylor
Trail, du nom de son découvreur Stan Taylor, se trouve
dans l'actuel lit de la rivière, et donc dans des couches
rocheuses notablement plus profondes que le Clark Trail qui se
trouve sous la couche calcaire supérieure, sur la ligne de
faîte. Considérées géologiquement, des
millions d'années séparent les deux pistes, avec les
empreintes de pieds d'hommes et de dinosaures que chacune contient.
Le
Taylor Trail est connu depuis la fin des années
soixante dix. À l'époque, seules neuf empreintes
avaient été découvertes, la roche calcaire
déposée sur cette trace ainsi que les galets fluviaux
de la Paluxy River ayant été éliminés.
Ces traces se trouvent maintenant directement dans le lit de la
rivière, et sont lors des hautes eaux inondées et
obstruées par les galets de la rivière. Même les
traces plus anciennes sont encore bien reconnaissables, mais
l'érosion progressive les a rendues un peu plus indistinctes.
Par bonheur, la roche calcaire présente dans cette région
a une structure très ferme, contrairement à la roche du
Clark Trail, et se prête de ce fait mieux à des
examens plus précis.
Nouvelles
investigations
Après
plusieurs mises à jour répétées des
anciennes empreintes du célèbre Taylor Trail, le
Dr Baugh et le Dr Patton ont ouvert en 1988 une nouvelle série
d'empreintes, servant de complément et de continuation aux
traces découvertes jusque-là. Les investigations qui
durent depuis cette époque ont montré que le Taylor
Trail se compose d'au moins quatre pistes de dinosaures
différentes qui se croisent. La trace la plus intéressante
et la plus longue consiste en 15 empreintes qui se suivent, et qui
sont orientées de façon à peu près
parallèle à la direction actuelle de la rive. Les
empreintes singulières ont été numérotées
de – 7 à + 6. Des investigations précises
ont montré que dans les empreintes pétrifiées de
pieds du dinosaure et sur leur bord, on pouvait trouver et mettre en
évidence des traces humaines. Bien des fois, on peut
reconnaître nettement plusieurs orteils ou plus rarement tous
les orteils, alors que pour d'autres empreintes seul le gros orteil
peut être distingué. Mais c'est là chose normale,
quand on pense que les conditions lors de la marche sur un sol boueux
sont très variables, car la vitesse de la marche et sa
direction changent à chaque pas, en fonction de la différence
de consistance du sol.
En
tout cas, on a l'impression qu'un homme a marché dans les
traces de pieds d'un dinosaure ! Si l'on se représente un
sol boueux, il est évidemment plus simple de marcher dans une
trace déjà présente, parce que naturellement il
ne s'y trouve pas de boue, ou au moins il s'en trouve peu. Bien sûr,
les empreintes de pieds d'un grand dinosaure se prêtaient
particulièrement bien à ce procédé. Nous
avons réalisé divers essais de champ, où nous
imitions la marche sur un sol mou. Les résultats peuvent très
bien être comparés avec les traces pétrifiées
que l'on a trouvées, et présentent les mêmes
caractères. En raison des circonstances et de la mollesse de
la boue, l'homme et le dinosaure doivent tous deux avoir marché
sur la même surface de terrain dans un laps de temps très
bref. Les traces causées doivent peu de temps après
avoir été recouvertes par une masse molle, et ainsi
conservées. Il ne peut pas s'être écoulé
des jours, des mois et a fortiori des années, comme l'indique
l'opinion scientifique, jusqu'à ce que les pétrifications
soient achevées, parce qu'autrement elles auraient été
érodées par des intempéries ou d'autres
influences. Il ne saurait y avoir de doute à ce sujet.
Nouvelle
visite à Glen Rose
Le
Taylor Trail était depuis 1994 de nouveau recouvert par
l'eau, et dut être remis au jour en août 1996, afin que
les investigations puissent continuer. J'en fis l'occasion de rendre
une nouvelle visite à Glen Rose et donc au Dr Baugh ainsi qu'à
son Creation Evidences Museum. Je devais voir sur place de mes
propres yeux la preuve de la coexistence des dinosaures et de
l'homme. Le 6 août 1996, j'arrivai avec ma famille à Ft.
Worth, et nous allâmes directement à la petite ville de
Glen Rose. Je rendis d'abord visite au courtier Grover Gibbs qui a un
bureau directement situé dans le centre historique. Au début
des années soixante-dix, il avait guidé des visiteurs
venus de Dallas dans les fouilles du Dr Dougherty. Il était
ainsi un témoin oculaire de preuves extraordinaires, et il
confirma l'authenticité des photos que je lui montrai,
représentant les traces aujourd'hui malheureusement érodées.
Puis
nous nous rendîmes au Creation Evidences Museum
en-dehors de la ville. Malheureusement, le Dr Baugh n'était
pas présent. Il avait entrepris sa troisième expédition
dans la forêt tropicale de la Nouvelle-Guinée. Le but de
ce voyage était la découverte et la documentation de
dinosaures vivants. En tout cas, les indigènes font état
de dragons évocateurs, et ont une peur énorme des
monstres, qui sont même censés manger des hommes et
pillent régulièrement les tombes des membres morts de
la tribu. Toutefois, le Dr Patton, géologue, était là.
Il dirigeait la fouille et la nouvelle mise au jour du Taylor
Trail. Il était devenu, lui précisément, le
spécialiste de cette piste, et l'avait examinée d'une
façon particulièrement minutieuse au cours des années
précédentes. Par des températures tropicales, ma
fille Larissa et moi nous accomplîmes les travaux dans le
fleuve, en collaboration avec d'autres aides venus de différentes
parties de l'Amérique. Les circonstances étaient
désagréables, et pas seulement à cause des
sangsues
Après
une semaine de travail, la télévision japonaise
apparut, le dernier jour de la fouille. Elle tourna des images de
notre travail et de la mise au jour du Taylor Trail .
Malheureusement, je dus, ce jour-là, retourner en Allemagne
pour des raisons professionnelles. Ma fille rayonnait d'enthousiasme
pour les découvertes et les preuves, et elle ne voulut pas
retourner avec moi en Allemagne, car il y avait encore une semaine de
vacances scolaires. En tout cas, des conflits intellectuels sont
préprogrammés pour elle si dans son lycée,
pendant l'enseignement scientifique, la théorie de l'évolution
et donc la loi de Darwin lui est présentée comme une
loi indiscutable.
Pendant
mon séjour à Glen Rose, j'eus aussi l'occasion
d'examiner, au niveau des talus de la rive de la Paluxy River, une
couche d'une épaisseur globale d'un peu plus d'un mètre.
Nous fîmes à cet endroit, ma fille et moi, des
trouvailles qui ne concordent pas avec la théorie de la
constitution lente de dépôts d'animaux morts. Dans des
circonstances normales, les escargots, les coquillages et d'autres
êtres vivants meurent dans l'eau et tombent jusqu'au fond.
Lorsque cela se passe assez souvent et longtemps, il doit se former
une couche de fossiles, comme dans le cas que nous examinons. Quand
des coquillages meurent et descendent jusqu'au fond, les muscles se
relâchent et les coquilles s'ouvrent. Seul un coquillage vivant
est normalement fermé. Or dans cette couche, nous
trouvions uniquement des empreintes de coquillages fermés
d'espèce et de taille variées. Ce fait indique que les
coquillages ne sont pas morts d'une mort naturelle. Ces animaux ont
été surpris par une mort extrêmement soudaine, si
bien qu'ils n'avaient pas la possibilité de relâcher
leurs muscles et par conséquent d'ouvrir leurs coquilles. Les
coquillages fermés impliquent une cause de mort soudaine, et
leur survenue massive dans les pièces pétrifiées,
sur l'ensemble de la terre, doit à vrai dire être
considérée comme la preuve d'une catastrophe qui s'est
déroulée très rapidement.
Même
les pétrifications que l'on trouve en Allemagne sont censées
s'être formées au cours de vastes périodes de
temps. Mais comment explique-t-on les pétrifications d'animaux
qui doivent s'être formées comme une sorte
d'instantané ? Une pétrification bien connue est
celle d'un poisson relativement grand qui a dans sa gueule un poisson
plus petit et qui a été pétrifié pendant
son repas. Le poisson s'est-il étouffé à cause
de son repas trop plantureux, conformément à
l'interprétation scientifique, ou a-t-il été
surpris par un événement extrêmement soudain, tué
et conservé (voir photo 67) ?
Des
processus de solidification rocheuse qui se déroulent
rapidement permettent que se pétrifient non seulement les
squelettes, mais aussi les parties molles des animaux. Chez un petit
saurien de 24 cm, qui a été trouvé dans le sud
de l'Italie, l'« intestin parfaitement pétrifié »
peut encore fort bien être reconnu. Les chercheurs italiens Dal
Sasso et Signore signalent aussi des fibres musculaires conservées
ainsi que des dépôts rougeâtres qui doivent
provenir du foie10.
Cet animal a été rapidement conservé et
pétrifié, car autrement les entrailles se seraient
putréfiées et décomposées, ou auraient
servi de source alimentaire à d'autres animaux.
À
Holzmaden en Allemagne, on a trouvé une scène de
naissance pétrifiée. Il s'agit d'un ichtyosaure long de
55 cm, dont la tête se trouvait encore entre les os du bassin
de la mère. Cette naissance fossilisée ne constitue pas
un destin singulier, c'est ce que montrent les squelettes massifs de
ces poissons-sauriens, qui ont été littéralement
pétrifiés l'un sur l'autre en grandes quantités,
comme des harengs dans un saloir. L'énorme accumulation de
cadavres d'animaux dans l'espace le plus étroit et leur
conservation rapide laissent imaginer directement une catastrophe
monstrueuse. Dans le cas d'autres animaux pétrifiés, on
peut encore reconnaître la chair qui correspond à une
teinte différente de la pierre. Mais un animal complètement
pétrifié avec « la peau et les poils »
doit avoir été enveloppé au cours d'une période
brève par un matériel mou. Si ce processus durait
longtemps, il ne resterait, jusqu'à l'achèvement de la
pétrification, plus aucune chair et vraisemblablement aussi
aucun vestige d'ossements. Est-ce un hasard si des découvertes
correspondantes constituent plutôt la règle que
l'exception ?
Nous
avons aussi pu découvrir sans difficulté des
pétrifications de vers. Ces derniers étaient faciles à
découvrir en coupe transversale et à la surface de la
roche calcaire. Quand on peut voir un vers en coupe transversale au
bord de la roche, il doit être enveloppé par le calcaire
attenant à cet endroit. Comme on pouvait aussi découvrir
des vers fossilisés au bord et à la surface des
pierres, les animaux doivent obligatoirement avoir été
surpris par un événement soudain, inclus et pétrifiés.
En outre, cette répartition donne pour les vers un âge
plus élevé que pour la roche qui les entoure, parce
qu'ils doivent avoir été rapidement entourés par
elle quand elle était molle : ils n'auraient pas pu
pénétrer dans le calcaire déjà solidifié.
C'est encore et toujours le même scénario : il doit
y avoir eu un durcissement soudain, violent et rapide de la boue
originellement molle.
Il
est conforme au bon sens et à l'expérience quotidienne
que des traces de pieds ne puissent pas se pétrifier en pleine
nature, car elles ne sont pas assez longtemps conservées,
jusqu'à ce que la vase molle se pétrifie, donc se
durcisse, lentement, au terme de millions d'années. Cette
représentation géologique, qui permet de définir
la longue durée de la genèse des couches
rocheuses singulières, est semble-t-il fausse. Il est tout à
fait évident que les couches de sable et de calcaire doivent
durcir aussi vite que du béton avec les traces de pieds qui y
sont contenues, pour qu'elles puissent être conservées.
C'est pourquoi les couches géologiques ne constituent pas une
horloge étalonnée des ères terrestres, comme le
montre l'exemple suivant :
Dans
les années 1980 et 1983, au volcan de Mount St. Helens dans
l'État de Washington (USA), en quelques heures, des couches
géologiques épaisses chacune de 8 mètres ont été
déposées par un flot de vase (cf. photo 84). Cette
formation en tout épaisse de 16 mètres, formée
en 2 jours de catastrophe, aurait pu se constituer non en 3 ans, mais
aussi en 2 jours ou en 5000 ans. Il n'est pas possible de déterminer
par des mesures l'âge ou la durée de formation de
couches sédimentaires.
Le
bois pétrifié est considéré comme une
preuve d'un grand âge de la croûte terrestre, car la
pétrification est censée se produire pore par pore,
très lentement, pendant une longue période, des
millions d'années. Pourtant, dans le cadre de catastrophes
terrestres, le bois pétrifié peut se constituer
rapidement, en quelques heures ou en quelques jours (cf. p. 2 :
b). Même le tableau décrit plus haut de la mort rapide
des escargots, des coquillages et des vers, suggère la
formation rapide de couches sédimentaires et par là un
horizon événementiel de catastrophes naturelles, le
déluge.
Il
apparaîtra dans le cadre de ce livre que l'ensemble de la Terre
a été exposé il y a tout au plus 10 000
ans, ou plutôt 6000 ans voire encore plus tard, à des
catastrophes naturelles dévastatrices et à une
inondation, au cours desquelles presque toute vie sur ce monde a été
anéantie (cf. p. 2 : c). Jusqu'à cette
catastrophe, les hommes et les dinosaures, mais aussi de grands
mammifères, vivaient ensemble.
~ 4 ~
Énigmes
temporelles
Les
découvertes de traces de pieds pétrifiées ne
sont qu'une pièce dans le puzzle de l'image du monde qu'il
s'agit de décrire à neuf. Si les dinosaures ont vécu
à la même époque que les hommes, alors on doit
faire dans les couches géologiques correspondantes d'autres
découvertes qui ne peuvent coexister selon la théorie
de Darwin. Elles contrediraient aussi le point de vue de la géologie,
pour qui les couches terrestres, considérées
globalement, se sont formées continuellement et pendant un
très grand laps de temps, lentement, l'une après
l'autre, millimètre par millimètre.
Dinosaures
à la surface de la Terre
Le
Dr Baugh rapporte qu'on a trouvé, à côté
de pièces singulières, deux squelettes de dinosaure
avec 100 os, dans des couches (trop) proches de la surface11.
On peut faire cette observation pour presque toutes les découvertes
correspondantes dans le monde entier. En Australie, dans la région
de Kimberley à Winton, on a découvert une piste de
dinosaure longue de plus de 80 km avec plusieurs milliers
d'empreintes de pieds de différentes espèces de
dinosaures. La découverte d'empreintes de pieds pétrifiées
n'est donc pas un hasard ou un événement particulier. À
considérer la chose précisément, il semble que
ce soit la règle. Il doit avoir régné dans de
grandes parties du monde des conditions climatiques et géologiques
foncièrement identiques, qui ont conduit à la
conservation des empreintes. Mais pourquoi n'observe-t-on plus de nos
jours de pétrifications, ni d'un point de vue global, ni où
que ce soit en un lieu déterminé ?
Après
64 millions d'années, chaque type de vestige de l'époque
des dinosaures, que ce soit le squelette ou la trace de pied, devrait
être profondément caché dans le sol terrestre !
Les explications comme les glissements de terrain, les influences
dues aux tremblements de terre, les failles des strates géologiques
ou les bouleversements des plaques de la croûte terrestre, pour
les découvertes qui sont faites au grand jour, ne peuvent
satisfaire qu'un observateur non intéressé ou livrer
une raison suffisante dans certains cas singuliers.
En
avril 1998, le journal Illustrierte Wissenschaft a fait un
rapport sur une découverte inhabituelle. Le géologue
amateur britannique Alan Dawn a trouvé les ossements presque
complets d'un saurien aquatique long d'environ trois mètres,
carnivore. Ce squelette de l'animal éteint soi-disant il y a
150 millions d'années ne se trouvait pas enterré à
plusieurs mètres du sol, comme on pourrait le supposer d'un
point de vue géologique et biologique, au contraire, les os
dépassaient même de la terre12.
Des
archéologues ont trouvé en Mongolie intérieure
un grand squelette de saurien. La plus grande pièce jamais
découverte jusqu'à présent en Asie. Le dinosaure
long de 21 mètres et haut de 7 mètres doit avoir pesé
100 tonnes. Il a été découvert dans la partie
occidentale de la steppe de Xilin-Gol. Cette région est
appelée « le dino-cimetière »
parce qu'on y a déjà découvert plusieurs fois
des squelettes et des œufs pétrifiés de
dinosaures13.
On trouverait donc après 70 millions d'années, aussi
simplement, un squelette dans la steppe ? Même si l'on
tient compte de tempêtes importantes et de vents
correspondants, les découvertes de ce genre devraient être
considérées comme un coup de chance extraordinaire.
Pourtant, d'autres communiqués de presse publiés ces
derniers mois témoignent de découvertes similaires dans
le monde entier.
Au
Brésil, une femme emmenait son chien promener et a découvert
ainsi, tout simplement, un squelette de dinosaure entier. À
Sumatra, des pêcheurs avaient pris un squelette dans leur
filet, et craignaient, à leurs dires, que ce ne soient les
restes d'un dragon! Les scientifiques qui s'y rendirent identifièrent
cette pièce comme étant les restes d'un dinosaure
aquatique. Ainsi donc, après au moins 64 millions d'années,
on attrape tout simplement un squelette avec un filet de pêche
absolument normal ? Ces vieux ossements ne devraient-ils pas
être depuis longtemps putréfiés, couverts de
coraux ou pulvérisés d'une autre manière par les
meules du temps ? Partout dans le monde, on trouve des œufs
de dinosaures, et même des nids complètement intacts.
Silencieusement, j'ai supposé un jour, ce qui n'est nullement
assuré, que les nids réguliers avec de grands œufs
proviennent aussi de dinosaures, bien que sous ce rapport j'aie
toujours pensé dans un premier temps à des oiseaux. En
fait, il n'est pas non plus prouvé encore que tous les œufs
proviennent de dinosaures. Quoi qu'il en soit, un œuf venant
d'une découverte analogue dans la province chinoise du Henan a
été examiné par des rayons laser au
Methodist-Hospital d'Arcadia, Californie, et radiographié. On
a pu de cette manière rendre visible l'embryon contenu par
l'œuf. Ces découvertes facilement destructibles avec un
contenu initialement fragile, mais qui pourtant ne s'est pas
putréfié ou décomposé pendant la
pétrification, témoignent d'un processus très
rapide de conservation.
Les
dinosaures ne sont pas inhumés comme les hommes. On trouve les
restes de nos ancêtres humains surtout dans des tombes. Ils ont
donc été protégés d'une désagrégation
rapide. Mais même ces ossements pourrissent en un temps
relativement bref. Comment se fait-il en général qu'il
y ait encore après cette longue période de temps
tellement de restes de dinosaures, qui n'ont pas été
consciemment enterrés ? On a trouvé les ossements
de ces animaux primitifs dans le monde entier, en Amérique du
Nord et du Sud, en Afrique, en Europe, en Australie, en Mongolie ou
aussi dans l'Antarctique. Partout, ces squelettes et ces traces
pétrifiés sont trouvés très près
de la surface, et aussi directement dans la couche supérieure.
Si on le considère plus précisément, ce fait
doit rendre plus que songeur.
En
fait, si un animal était mort dans les temps primordiaux, il
devrait s'être décomposé. Des squelettes de
quelques mètres de long et surtout de haut ne restent pas si
simplement conservés, et ce même dans un sable friable !
Ni sous forme complète et en tant que structure osseuse
tridimensionnelle. En Afrique, le sol devrait être empli d'os
fossiles et commençant à se pétrifier d'un grand
nombre d'animaux morts au cours des années passées, si
notre image du monde concernant les temps primordiaux était
exacte. Comme ce n'est pas le cas, il n'y a pas besoin d'arguments
supplémentaires. Il n'y a qu'une solution : les cadavres
ont été recouverts et conservés dans le laps de
temps le plus bref par un matériel déposé
durcissant rapidement, du sable, du loess, ou de la cendre.
Il
faut dans ce cadre, à côté de ces découvertes
datant de l'époque des dinosaures, qui ne documentent que la
présence physique à une période qui ne nous est
pas connue, renvoyer encore une fois au marteau fossile fabriqué
par l'homme, que j'ai décrit exhaustivement dans le chapitre
précédent et qui a été trouvé dans
une couche rocheuse temporellement comparable. Or cette découverte
n'est pas un cas isolé. D'autres objets aussi ont été
trouvés inclus dans une roche solide. Les lieux de ces
découvertes sont disséminés dans le monde
entier.
David
Brewster rapporte en 1844, sous le titre Questions et
communications relatives à un clou trouvé enfoncé
dans un bloc de grès, obtenu à Kongoodie (Mylnfield)
Quarry, nord de la Grande Bretagne, à la British
Association for the Advancement of Science, que l'on a découvert,
dans une carrière du nord de l'Angleterre, des clous qui ont
été extraits d'un bloc de grès massif. La
découverte analogue d'une figure de glaise est décrite
par Frederick Wright en 1887 sous le titre Man and the Glacial
Periode14.
Le
22 juillet 1844, on a trouvé à Rutherford-Mills,
Angleterre, un fil d'or produit mécaniquement encastré
dans un roc pur, à 2,50 m de profondeur15.
Les sphères métalliques d'Afrique du sud représentent
une autre énigme. Dans une mine de pyrophyllite à
Ottosdal, on est tombé sur des sphères dont le pourtour
est gravé de cannelures. Ces artéfacts métalliques
doivent être plus âgés que le pyrophyllite
entourant ces sphères, qui est estimé à un âge
de 2,8 milliards d'années ! Doit-on maintenant rejeter
l'âge de l'humanité aussi loin dans l'histoire
temporelle de la Terre ? Dans ce cas, les hommes auraient déjà
vécu dans ce monde avant les dinosaures, les trilobites et
d'autres animaux existant avant nous dans ce que l'on présente
comme l'histoire de l'évolution. De ce point de vue, il aurait
dû y avoir déjà des êtres humains au début
du développement de la vie, quand seuls existaient des
unicellulaires et d'autres formes de vie primitive. C'est ce qui
serait prouvé, selon les règles et la détermination
de l'âge géologiques, par les découvertes que je
viens de décrire, s'il ne s'agit pas de supercherie ou si la
datation scientifique de la roche est fausse.
C'est
encore et toujours le même problème qui se pose :
quelque chose ne peut absolument pas correspondre à la
détermination temporelle, aux âges de la Terre et à
l'évolution. Luc Bürgin parle dans le livre Mondblitze
du problème des sphères gravées et s'est mis en
relation avec le Dr Roelf Marx du Klerkdorp-Museum, qui
possède quelques unes de ces nombreuses sphères. Il en
est ressorti une histoire curieuse. Une sphère ovoïde
était exposée dans le musée. Après
quelque temps, on constata que l'objet sphérique avait tourné.
On pensa que la femme de ménage ou des visiteurs du musée
avaient changé la position de la sphère. Après
avoir parfaitement collé le boîtier de verre et le
support, l'objet ovoïde recommença à tourner. On
observa que cet œuf de métal tournait autour de son axe
en 128 jours. Des phénomènes similaires purent être
observés sur d'autres sphères. Mais Bürgin
rapporte aussi la découverte de sphères artificielles
qui ont été trouvées dans une mine de charbon
près de la ville de Most. Ces objets présentaient aussi
des cannelures, mais ils sont constitués, en dehors de
l'acier, par des roches volcaniques. Dans de rares cas, ces sphères
ont la capacité correspondante de s'orienter vers le pôle
Nord16.
Près
d'Olancha, en Californie, on a trouvé en février 1961
une géode rocheuse (corps rocheux minéral sphérique)
présentant à la surface des coquillages fossiles, dont
l'âge est estimé à au moins un demi million
d'années. Des radiographies ont montré dans les deux
moitiés de la géode sciée un instrument
technique non identifié, fait d'un métal brillant. Les
deux moitiés étaient à l'origine reliées
par une pointe ou un axe métallique17.
D'autres
objets, comme une vis ou une monnaie étrange, font aussi
partie des découvertes qui étaient enchâssées
dans de la roche ou dans des couches rocheuses profondément
enfouies. La raison en est évidente, car tous ces objets
devraient être plus âgés que la roche qui les
entoure, dont l'âge est estimé par la géologie,
sans exception, à au moins plusieurs millions d'années.
La trouvaille d'un cheveu dépassant d'un bloc de pierre de la
pyramide de Chéops est intéressante 
découvert par le Professeur Joseph Davidovits de l'Institut
des Géopolymères en France, lors de l'examen au
microscope d'échantillons de roche18.
Soit ce cheveu est plus ancien que la pierre, formée en
premier, soit le bloc de pierre est de fabrication artificielle. Des
examens et des mesures des blocs employés pour construire la
pyramide avaient livré un taux d'humidité trop élevé
pour une pierre naturelle, mais qui d'un autre côté
aurait été normal pour du béton. Ce qui serait
l'indice d'une fabrication au moins partiellement artificielle des
blocs de la pyramide de Chéops, car il y en a aussi
indubitablement qui sont authentiques. Si cette hypothèse
sensationnelle n'est pas juste, il faut accorder au cheveu trouvé
un âge incroyable, puisqu'il doit être plus âgé
que la roche. Mais les deux solutions sont en contradiction manifeste
avec notre conception conventionnelle du monde.
Une
autre trouvaille extraordinaire a été faite dans une
couche contenant divers fossiles, à quelques kilomètres
de Glen Rose, à proximité de la Chalk Mountain. Il
s'agit d'un doigt humain fossile totalement pétrifié
qui se compose du même matériel calcaire que les couches
rocheuses situées dans la région de Glen Rose. On ne
peut découvrir aucune différence visible quand on le
compare avec le doigt d'un homme vivant. Des études
comparatives permettent de conclure à une personne féminine,
la taille du doigt pétrifié est supérieure
d'environ 20% à la valeur moyenne. Même l'ongle est
complètement conservé. Une section et d'autres examens
(radiographies) de la structure interne du doigt pétrifié
on montré que l'on pouvait mettre en évidence non
seulement les os originels, mais aussi la moelle osseuse. Elle a été
remplacée par des minéraux naturels pendant
l'enveloppement dans le matériel mou du sol19.
Cette
trouvaille est en tout cas inhabituelle, et presque unique, car la
pétrification complète a touché non seulement
les os, mais aussi la chair. Cela ne peut s'être produit que
sous l'action d'un processus très soudain de plongée
dans un sol mou dans un environnement dépourvu d'oxygène,
le durcissement du sol et donc du doigt devant s'être accompli
très rapidement, car autrement il y aurait eu décomposition
du tissu.
Le
17 juin 1987, lors d'une fouille organisée par le Dr Baugh du
Creation Evidences Museum, on a trouvé une dent qui
présente une coloration noire. Elle se trouvait à 10 cm
à peine au-dessus de la deuxième couche de roche
calcaire dans un sol non remanié. On put conclure qu'il
s'agissait de la dent d'un enfant en raison de sa taille et de sa
forme. Un dentiste venu de Dallas confirma d'abord cette hypothèse
à la suite d'une inspection, et constata dans la forme
extérieure et les mesures de cette pièce des
concordances avec l'incisive supérieure d'un homme. Lors de
cette fouille, on trouva en outre les ossements d'une tortue, les
racines d'une fougère fossile et le 18 août 1992 ainsi
que le 11 août 1993, à proximité immédiate,
deux nouvelles dents20.
En
résumé, il est encore impossible de porter un jugement
définitif sur la provenance de ces objets. Alors que d'un côté
les examens visuels de ces dents par des dentistes ont relevé
des similarités avec des dents humaines modernes, les
investigations les plus diverses de la structure et de la nature de
la surface par différents instituts n'ont pas permis de s'en
forger une image exacte. La conclusion actuelle est que la dent est
d'origine inconnue. Il semble que des indices humains
caractéristiques au niveau de l'apparence soient associés
à des propriétés de dents de poisson, relatives
à la structure de l'émail de la surface. Des
découvertes similaires n'ont jusqu'à présent
jamais été signalées. Il n'est donc pas encore
possible de tirer une conclusion définitive. Il existe, selon
les examens pratiqués jusqu'à aujourd'hui, deux
possibilités. Soit il s'agit dans ce cas d'une espèce
jusqu'ici inconnue de poisson doté de dents qui à
l'examen visuel ressemblent à celles de l'homme, soit il
s'agit de dents d'un homme qui a peut-être vécu avant le
déluge, avec une structure de l'émail qui ressemble à
celle d'une espèce de poisson. Quoi qu'il en soit, ces deux
alternatives possibles ne peuvent s'accorder avec les formes que nous
connaissons.
George
Adams, un habitant de Glen Rose, a trouvé deux crânes
humains fossiles et le squelette d'une femme haute de 2,10 m dans des
couches géologiques très anciennes, ou mieux trop
anciennes. Le lieu où ont été trouvés ces
ossements se trouve à quelques kilomètres de Glen Rose,
mais dans la région de la Paluxy River. Toutefois, l'âge
précis de ces squelettes fossiles n'a pas encore pu être
déterminé. Une autre trouvaille remarquable est
constituée par l'empreinte d'une main humaine. Dans la
Dinosaur Valley State Park, le Dr Dougherty a trouvé en
1978 l'empreinte d'une main gauche d'enfant, à côté
des empreintes de pieds d'un dinosaure21.
Le Dr Baugh a fait une trouvaille similaire associée à
des traces de pieds d'hommes et de dinosaures dans une couche
géologique identique22.
Dans ce cas, il s'agit d'une main droite. Directement à côté
de cette empreinte se trouvent des empreintes de pieds humains, dans
lesquelles on peut voir les cinq orteils. L'image globale donne
l'impression d'un homme se trouvant dans une position à demi
agenouillée qui s'appuie sur sa main droite. Une seule
conclusion peut être tirée de l'impression causée
par des empreintes juxtaposées de pieds de dinosaures et
d'hommes ainsi que par une empreinte de main humaine distincte :
( SUITE DANS LE LIVRE )
13 Remerciements
15 Des
idées confirmées depuis la première édition
19 Prologue
23 chapitre 1:
Artéfact ou supercherie ?
27 chapitre 2:
Le marteau fossile La visite à Glen Rose. Description du
marteau. Examen du marteau. Origine naturelle de l'acier ? Quand
a-t-il été produit ? Une autre théorie.
39 chapitre 3:
Toutes les espèces existaient simultanément Roches
semblables au béton. Découvertes des 100 dernières
années. Recherches de ces dernières années.
Nouvelles recherches. Nouvelle visite à Glen Rose.
55 chapitre 4:
Énigme temporelle Dinosaures sur la surface de la Terre.
Trilobites. Histoire terrestre abrégée ?
Découvertes dans le monde entier. Découvertes
extraordinaires dans des veines de charbon. Mount St. Helens. Le
paradoxe temporel et l'évolution.
87 chapitre 5:
Des monstres chronophages Charniers collectifs. Détermination
assurée de l'âge ? Chronologies manipulées.
La datation erronée des découvertes anorganiques.
Durcissement rapide des roches sédimentaires. Les petits
monstres et les séries de désintégration.
Réacteur atomique dans la nature.
119 chapitre 6:
La Terre danse Cartes antiques. Instruments de navigation
antiques. Pôle sud dépourvu de glace. La fin soudaine
des mammouths. Durée de l'année solaire. Axe terrestre
chancelant. Points cardinaux changeants. L'arrêt du soleil.
Plusieurs catastrophes. Mythes des Hopis.
163 chapitre 7:
Inversion des pôles Théories inutilisables. Période
glaciaire ou déluge ? Les moraines. Une autre atmosphère.
185 Cahier
Photos
203 chapitre 8:
Naissance forcée de la Terre Impacts cosmiques dans le
monde entier. Planétoïdes. Naissance violente de notre
Terre ? Carte céleste de Thèbes. La douzième
planète.
225 chapitre 9:
Géologie et mythe La géologie dans le miroir du
temps. Mythes du déluge. Récit de Platon. Contradiction
du déplacement continental ?
249 chapitre 10:
Le déluge global Déroulement du déluge. La
terre brûle. Les raz de marée. L'obscurité. Chute
des températures, neige et pluies abondantes. Conséquences
nocives du déluge. Production du charbon et du pétrole.
Formation de l'ambre. L'Amérique du Sud bascule-t-elle ?
Plissement des montagnes.
273 chapitre 11:
Témoins du temps Détermination temporelle du déluge.
Consommation de matière première. Particularités
géologiques. Écran protecteur plus faible. Le sel des
mers. Érosion des continents. Cavernes de stalactites. Coraux
tropicaux. Dinosaures aquatiques vivants ? Fossiles vivants.
Mokele-mbembe. Représentations antiques de dinosaures.
305 chapitre 12:
Évolution ou création ? Le principe d'entropie.
Microévolution. Êtres vivants tout prêts ?
Plumes et vol. Plantes toutes prêtes. Croissance géante.
Le créateur biblique. Les créateurs des Sumériens.
333 chapitre 13:
Un château de cartes s'effondre Haute technologie vieille de
plusieurs millénaires. Une nouvelle image du monde.
339 Épilogue
345 Glossaire
des concepts spécialisés importants
351 Bibliographie
1
Zillmer, H.-J. : « Traces contemporaines de
dinosaures et d'hommes », in « EFODON
Synesis », 27/1998, 15-20.
2
APA Guides : « Texas », 1991.
3
John Mackay, in « Creation Ex Nihilo », volume
5 N° 4, Australie.
4
Voir illustration.
5
Dougherty, 1984.
6
Baugh, 1991.
7
« P. M. », édition spéciale
Dinosaures, Munich 1997, 34.
8
Nature, 320/1986, p. 308.
9
Baugh, 1991.
10
« Fokus », N° 14/1998,p. 308.
11
Baugh, 1991.
12
« Illustrierte Wissenschaft », 7ème
année, avril 1998, 24.
13
« Bild », 10/12/1996.
14
Wright, 1887, 379-381
15
Buttlar, 1996.
16
Bürgin, 1994 et Däniken, E. v. : « Golfbälle
der Götter », in : « Ancient
Skies », I/1988.
17
Steiger, 1989.
18
Langbein, 1996.
19
Baugh, 1991.
20
Helfinstine, 1994.
21
Dougherty, 1984.
22
Baugh, 1981
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