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256-bit encryption Exp 8 juillet 2020 |
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LE TRAVAIL IMMENSE DE GUNTHER SCHWARTZ ( CELUI DE HELMUT FASHEL EST EGALEMENT DISPONIBLE )
Thérèse Neumann, la plus grande mystique stigmatisée catholique du XXe siècle ( elle n'a pas mangé pendant 36 ans sauf des hosties ) était régulièrement emmenée dans le passé où elle assistait à des scènes de la vie du Christ. À partir de toutes les notes prises par les médecins, les universitaires, les prêtres et surtout les bandes magnétiques du frère de Thérèse Neumann ( il avait enregistré les descriptions qu'elle prononçait au fur et à mesure dans ses moments d'extases, y compris ses innombrables propos en araméen ), Günther Schwartz a réuni ici la totalité de ses visions. Cet ouvrage ajoute non seulement des détails inconnus aux textes canoniques des évangelistes, et nous décrit aussi un Christ que nous ne connaissons pas, un Jésus intime, avec des détails si hallucinants et si précis de sa vie quotidienne qu'on a l'impression de l'accompagner, nous aussi, sur les sentiers de Galilée. TOTALEMENT REVOLUTIONNAIRE, UNIQUE ET BOULEVERSANT.
Linguiste allemand, Günther Schwartz est un spécialiste de l'hébreu, araméen, grec et syriaque, et a passé sa vie à traduire les textes du Nouveau Testament.
sur Tropiques-FM avec Pierre Jovanovic
HRM-BTNEUMANN
« Pour ma part, j'ai fait l'essentiel. Et pour celui qui est de bonne volonté, il lui suffit simplement de constater que Thérèse Neumann parlait vraiment l'araméen, qu'elle n'était influencée par personne, que ses mots araméens coïncidaient avec les scènes qu'elle voyait, et que ses mots étaient parfaitement liés aux images vues ».
Pr. Wutz
« Et ce qui est plus stupéfiant encore, c'est que ces détails sont en accord avec l'image visible du Suaire de Turin et avec les études effectuées sur le supplice du crucifiement par des médecins (en particulier l'emplacement des clous) ».
Pr. Anne-Marie Bruyant
« Grâce à ses connaissances linguistiques, c'est le mérite éternel du Pr Wutz, d'avoir sauvé pour la postérité un irremplaçable trésor de connaissances, et cela avec un travail minutieux, patient et pénible. Celui qui s'intéresse à Jésus et à son temps lui en sera reconnaissant ».
Franz-Xaver Mayr
Voir la passion du Christ « en direct » avec Thérèse Neumann
par le Pr. Anne-Marie Bruyant (mai 2017)
Outre le caractère extraordinaire de la vie de Thérèse Neumann (ces 41 années passées sans rien manger d'autre qu'une hostie par jour et les stigmates apparaissant sur son corps), ce qui est le plus époustouflant ce sont bien ses visions. Grâce à elle, nous voici transportés dans la Palestine d'il y a 2.000 ans, assistant « en direct » à différentes scènes qui ont comme protagonistes Jésus et son entourage, ses disciples, ses sympathisants et ses ennemis. Toutes ont pour cadre temporel les quelques jours précédant l'arrestation de Jésus, sa crucifixion elle-même, sa résurrection et les jours qui l'ont suivie. Ces épisodes ont été amplement relatés dans les Évangiles constituant le Nouveau Testament et il n'est pas illégitime de se demander ce que peuvent ajouter les visions de Thérèse Neumann. Tout n'a-t-il pas déjà été dit à propos de la vie et de la mort de Jésus ainsi que de sa résurrection? D'ailleurs, la jeune femme ne se sert-elle pas de ce qu'elle a appris à l'école, ayant obtenu une mention « très bon » sur son certificat de fin de scolarité à la rubrique « Doctrine religieuse et instruction générale » ?
Un regard inédit sur des faits archi-connus.
En réalité, il existe bien plus de choses qui n'ont pas été dites dans les Évangiles canoniques. Ayant surtout pour mission de transmettre une doctrine unifiée, à destination des premières communautés chrétiennes, leurs rédacteurs ont omis (ou gommé) un certain nombre de détails ou de faits susceptibles, selon eux, de détourner de l'essentiel. Or, l'intérêt majeur des descriptions de cette jeune paysanne bavaroise qui n'a fréquenté que l'équivalent allemand de l'école primaire et ne parlait que le dialecte de sa région natale du Stifland réside justement dans tout ce qu'on y apprend de nouveau sur ces « journées ».
Autrement dit, tout ce que ne disent pas et ne montrent pas les récits des évangélistes, mais qui est précieux parce que, loin de détourner de l'essentiel, ils semblent l'authentifier.
Robuste paysanne sans beaucoup d'instruction (elle devient serveuse dans une auberge à 14 ans), Thérèse ne connaît certainement pas grand chose de la situation de la Palestine au début du Ier siècle, région juive hellénisée depuis près de quatre siècles suite à sa conquête par Alexandre le Grand, puis passée sous la domination des Romains. Même si les Évangiles évoquent par-ci par-là la présence romaine, ils contiennent peu d'allusions aux coutumes des habitants d'une région extrêmement cosmopolite, qu'ils fussent de pure tradition juive ou bien hellenisés ou romanisés (habitat, habillement, façon de manger, etc.).
Thérèse jette, elle, sur tout ce qu'elle voit un regard rempli d'étonnement car rien ne lui est familier. Mais elle ne se contente pas de voir, elle respire les odeurs, ressent les températures et, encore plus extraordinaire, entend ce qui se dit. Et, tandis qu'elle raconte et décrit les scènes auxquelles elle assiste, « on » écrit pour elle, y compris les paroles entendues, prononcées dans une langue inconnue d'elle, qu'elle reproduit comme elle peut. Au bout d'un certain temps, d'éminents linguistes spécialisés dans les langues sémitiques sont appelés à la rescousse et ils affirment que cette langue dont elle restitue des bribes eu fur et à mesure qu'elle les entend, c'est de l'araméen! La langue quotidienne d'Israël jusqu'en 70 après JC, la langue dans laquelle Jésus est sensé avoir parlé. Thérèse a en fait le regard d'une femme qui, bien que paysanne (donc plus proche de la plupart des êtres qu'elle aperçoit dans ses visions) vit près de 2.000 ans plus tard et dans une région géographique fort différente. Née à la toute fin du XIXe dans un district boisé de la Bavière, elle voit tout ce qui constitue l'environnement au sens large de ces événements, c'est à dire la vie en Palestine, avec un œil neuf, parfois étonné, voire admiratif (C'est beau! dit-elle à plusieurs reprises). Venant d'une autre époque et d'une autre contrée, elle est frappée par des détails qui ne pouvaient qu'échapper aux narrateurs des Évangiles, puisque tout ce qui étonne Thérèse faisait partie de leur propre vie et qu'il n'y avait aucun intérêt, pour eux, à le mentionner.
Ainsi, quand Thérèse raconte les faits et gestes de Jésus et de ceux qui l'accompagnent ou qu'il croise lors des jours qui précèdent la Pâques juive, elle mentionne toutes sortes de détails absents des Évangiles. Qu'ils concernent la configuration des lieux ou l'architecture (la salle avec des colonnes et un toit muni d'une ouverture où Jésus prend un repas), les décorations (les buissons entre les colonnes), l'ameublement (chaises avec un dossier oblique), les objets usuels (lampes à bec, couvertures tissées dans des ateliers derrière le domaine du Temple, vaisselle), les vêtements portés par Jésus et d'autres personnages (chemise tissée en laine naturelle ou rouge brun, ceinture brodée, manteau gris), la façon de prendre les repas (à la manière grecque et romaine, les convives sont allongés sur des lits et non assis autour d'une table comme les peintres les ont souvent représentés), des pratiques cultuelles inconnues d'elle (le beurre que Jésus « étale » sur les montants d'une porte et sur le seuil de la maison), rien n'échappe à son regard. Pas même les réactions des uns et des autres.
Au cœur de cet épisode, Thérèse évoque aussi bien le Jésus que nous connaissons, c'est à dire le Maître qui enseigne à des disciples, continue à accomplir des guérisons miraculeuses et impressionne ceux-là même qui viennent l'arrêter, que l'homme de chair, un homme dont le corps souffre comme n'importe quel corps auquel on inflige des sévices. C'est un homme qui connaît la fatigue et la déshydratation, un homme qui saigne de partout, tremble et se tord de douleur, un homme qui doute, est parfois troublé et exprime ses émotions par des gestes, et même un homme qui pleure. Encore plus étonnant : le récit de Thérèse ne laisse pas les « bourreaux » de Jésus dans l'ombre et elle n'est pas avare de détails ni sur l'habillement du grand prêtre Caïphe, ses gestes, le comportement méprisant et hostile des autres juifs envers Jésus ni sur l'accoutrement de ceux qui font régner l'ordre dans le Temple et viennent procéder à son arrestation. Jusqu'à l'attitude sadique des esclaves juifs qui exécutent la flagellation ou celle de certains spectateurs. Pour la crucifixion, un épisode qui a donné lieu à tant de représentations artistiques (Calvaires, chemin de croix, sculptures et tableaux, jusqu'au Christ en croix figuré dans toutes les églises), Thérèse relate l'événement en en donnant d'abord une vision extrêmement technique. Loin d'être en contradiction avec les textes canoniques, qui justement ne racontent pas du tout, de façon détaillée, comment les bourreaux ont procédé, son récit est d'un réalisme fulgurant. En revanche, il remet en question toutes les représentations imaginées par les artistes au cours des siècles.
Thérèse Neumann donne en effet une version tout à fait inédite sur la manière dont le supplice a été exécuté : forme et aspect de la croix, place des clous dans le corps de Jésus, gestes des exécutants. Et ce qui est plus stupéfiant encore, c'est que ces détails sont en accord avec l'image visible du Suaire de Turin et avec les études effectuées sur le supplice du crucifiement par des médecins (en particulier l'emplacement des clous). Suit une description quasi clinique, étape par étape, du supplice, dans laquelle rien ne nous est épargné de ce qui se passe dans et sur le corps de Jésus, ni les lésions, ni le sang (qui goutte jusque sur Marie), ni les douleurs causées par l'acharnement des bourreaux, des « demi-sauvages », selon Thérèse. Jusqu'à la vision finale, horrible.
Les Évangiles sont extrêmement, et étrangement, peu loquaces sur l'événement le plus extraordinaire, le plus plus fabuleux, le plus fantastique de toute l'histoire de l'humanité. L'événement autour duquel allait se constituer une religion destinée à se répandre sur la terre entière au cours des deux millénaires suivants et jusqu'à aujourd'hui, en transmettant LA bonne nouvelle : Christ est ressuscité ! Une nouvelle qui allait faire de la fête de Pâques la plus importante de toutes les fêtes célébrées par les chrétiens, avant Noël. Avec Thérèse au contraire, c'est un vrai spectacle son et lumière dans lequel même les phénomènes qui défient les lois de la physique newtonienne se réalisent sans effets spéciaux. Du jamais vu ! Parce qu'elles éclairent de façon si extraordinaire les textes fondateurs du christianisme, les visions de Thérèse Neumann méritent vraiment d'être lues. 14 jours sans rien manger et sous contrôle médical !
(extrait du livre de Pierre Jovanovic)
Thérèse Neumann a été enfermée dans une chambre d'hôpital du 14 au 28 juillet 1927, entourée de médecins et d'infirmiers, sous surveillance permanente 24h sur 24, avec des relais. À son admission elle pesait 55 kilos. À sa sortie, elle pesait... 55 kilos, sans aucune autre boisson ni nourriture que trois hosties de taille normale pesant chacune 13 grammes, accompagnées de 3 cm3 d'eau qui lui permettaient de les avaler. L'extrait du rapport final établi par les médecins Otto Seidl et Ewald von Erlangen du sanatorium de Waldassen ne laisse planer aucun doute :
« NOURRITURE : La nourriture a fait l'objet de la plus grande et de la plus assidue des surveillances pendant toute la période d'observation. Toutes les instructions, pour le nettoyage, pour rincer sa bouche, etc. ont été strictement respectées. En dépit de cette surveillance assidue, il n'a jamais été noté que Thérèse Neumann, qui n'a jamais été seule une seconde, ait mangé quoi que ce soit ou même qu'elle ait tenté de manger quoi que ce soit. Son lit était sous surveillance permanente et refait chaque jour par l'une des quatre infirmières sous serment. Ni moi, ni l'une des infirmières ne pouvons admettre une faille dans notre surveillance sur la nourriture. Pendant la durée de l'observation, voici les éléments suivants qui sont entrés dans le corps de Thérèse :
a ) A sa communion quotidienne, on lui donnait un petit bout d'hostie, à peu près un huitième d'une hostie normale. Même si on les additionne, on obtient pour la période du 14 au 28 juillet, trois hosties entières consommées, soit un poids total de 39 grammes.
b ) Dans le but de l'aider à avaler ces hosties, nous lui donnions régulièrement un peu d'eau, environ 3 cm3; le volume total d'eau qu'elle a eu du 14 juillet au matin au 28 juillet matin est de 15x3cm3, un total d'environ 45cm3, soit le contenu de trois petites cuillères à café.
c ) Conformément aux instructions données, lorsque Thérèse voulait se rincer la bouche, l'infirmière lui donnait un volume précis d'eau qu'elle devait recracher dans un récipient pesé à son tour. Le volume de l'eau avant et après n'a varié qu'à deux occasions : le 16 juillet nous avons constaté un déficit de 5 cm3. L'annotation de l'infirmière précisait qu'en recrachant, des gouttes ont atterri sur le sol. Le 17 juillet au soir, il y eut un autre déficit de 5 cm3. Sur les autres jours, aucun déficit n'a été constaté.
POIDS : Afin d'éviter toute possibilité d'erreur, le poids de Thérèse a toujours été pris avec les mêmes vêtements, mais sans chaussures.
Le mercredi 13 juillet, elle pesait 55 kg, et le samedi 16 juillet, son poids descendit à 51 kg; la pesée du 20 juillet donnait 54 kg. Le samedi 23 juillet, elle était à 52,5 kg; le jeudi 25, 55 kg. Le poids de sortie était le même que le poids d'entrée. C'est l'élément le plus surprenant de toute l'observation.
La première perte de 4 kilos et la seconde de 1,5 kg s'expliquent par les activités de la veille ( vendredi ) : élimination d'urine, de sang, de vomi, l'extraordinaire intensité du métabolisme pendant les états d'extase, et la transpiration considérable qui ont suivi les extases. Le fait, cependant, que Thérèse ait récupéré 3 kg dans le premier cas et 2,5 kg dans le second sans aucun liquide ou nourriture ne peut être expliqué par aucune de nos lois psychologiques ou naturelles. Nous savons cependant que les gens dont le niveau d'albumine baisse n'ont plus soif – des observations sur des cas cliniques m'ont été transmis – . Cela aurait demandé une baisse d'albumine considérable, ce qui n'était absolument pas le cas chez Thérèse Neumann ».
( Extrait du chapitre Thérèse Neumann et son Ange gardien, dans Enquête sur l'Existence des Anges Gardiens, 600 pages, de Pierre Jovanovic, Ed. Jardin des Livres, 2006 ).
(Photo légende: La foule devant la maison de Thérèse Neumann : plusieurs centaines de visiteurs attendaient tranquillement en file indienne pour rencontrer celle qui était déjà considérée comme une « Sainte » afin de lui demander des prières. DR)
~1~ Brève biographie de Thérèse Neumann
Sources : Johannes Steiner, Therese Neumann von Konnersreuth (²1974), p. 201-202 ; Max Rößler, Therese Neumann von Konnersreuth (1989), p. 16-23 ; Annie Spiegel, Leben und Stebern der Therese Neumann von Konnersreuth (²1976), p. 34-35 ; MS., Artikel Neumann Therese, in : Lexikon für Theologie und Kirche VII (²1935), p. 512-515 
Thérèse Neumann est née le 8 avril 1898, la nuit du Vendredi au Samedi Saints, à Konnersreuth en Bavière. Première fille des onze enfants du couple de tailleurs Ferdinand et Anna Neumann, elle est baptisée le dimanche de Pâques 10 avril dans l'église St Laurentius de Konnersreuth.
Thérèse est une enfant éveillée, peut-être plus timide et sérieuse que les fillettes de son âge. Sa scolarité ne présente rien de particulier et son certificat de fin de scolarité indique : Doctrine religieuse et instruction générale « Très bon », lecture et calcul « Presque bon », rédaction et belle écriture « Bon ». Elle ne parle que son dialecte du Stifland.
Son désir est de devenir sœur missionnaire et pour gagner l'argent nécessaire à son trousseau, Thérèse devient servante à l'auberge de Martin Neumann à Konnersreuth. Elle a 14 ans, le travail est dur, la nourriture peu abondante. En 1914, lorsque les hommes, dont Martin Neumann, partent à la guerre, Thérèse doit à sa force physique de devenir premier valet. Elle accomplit facilement le travail des hommes, à la ferme comme aux champs. Le 10 mars 1918 un incendie se déclare dans les combles de la maison voisine et Thérèse est l'une des premières à être sur les lieux pour lutter contre les flammes. Pendant plus de deux heures les seaux passent de mains en mains et peu à peu Thérèse est trempée. Tout à coup, une douleur fulgurante dans le dos la terrasse.
Deux autres accidents graves se succèdent dans la même année et c'est ainsi que débutent des années de souffrances indicibles : 6 ans de paralysie et 4 ans de cécité. Pourtant jamais elle ne se plaint.
Soudain, le 29 avril 1923, jour de la béatification de Thérèse de Lisieux, Thérèse peut voir de nouveau. Elle avait 25 ans. Et le 17 mai 1925, jour de la canonisation de Thérèse de Lisieux, elle peut s'asseoir et marcher à nouveau.
Mais la joie et le soulagement sont de courte durée car en novembre 1925, Thérèse est de nouveau gravement malade : inflammation du colon, abcès à l'oreille, violents maux de tête. Dans certains cas les douleurs cessent spontanément, dans d'autres, elles la tenaillent sans répit.
C'est pendant la nuit du 4 au 5 mars 1926 que Thérèse, couchée sans dormir en raison de douleurs incessantes qui l'empêchent de penser et de prier, a sa première vision. Elle voit Jésus dans le jardin de Getsemani : « Il prie et quand Il a fini, Il me regarde avec amour », raconte-t-elle plus tard.
À ce moment, c'est « comme si quelqu'un lui transperce le flanc droit jusqu'au flan gauche en traversant le cœur avec un instrument tranchant, puis le retire ». « Du sang chaud sort de son cœur, elle voit que l'on cloue les mains du Sauveur et de nouveau Il la regarde ». Elle présente alors des stigmates aux mains, les premiers. Après cette première vision de la Passion du Christ, Thérèse va revivre sa passion et sa mort pendant 36 ans : « tous les vendredis, sauf ceux de Noël au Carême et de Pâques à la Fête du Cœur de Jésus, ainsi que tous les vendredis coïncidant avec un grand jour de fête ou une huitaine de fête. Ses yeux saignent comme son cœur et sa tête, et pendant le Carême, ses pieds, ses genoux et ses mains. Le Vendredi Saint, sa poitrine et son dos saignent également. Les stigmates au cœur, aux mains et aux pieds restent toujours visibles, sans être enflammés ni suppurants 3 ».
À ceci, il convient d'ajouter que, d'après elle, Thérèse ne prend aucune nourriture solide à partir de Noël 1922, puis plus de nourriture liquide à partir de Noël 1926. Elle vit, dit-elle, de la sainte communion quotidienne4. Ses visions la préoccupent : elle raconte ce qu'elle voit, ce qu'elle vit, et plus tard, ce qu'elle entend. C'est à ce moment qu'elle commence à rapporter des paroles en araméen. « Son aspiration intime était d'être en accord total avec la volonté de Dieu. Du début de ces manifestations extraordinaires jusqu'à la fin de sa vie.5 »
Après de longues années de souffrance qui ne lui laissaient aucun répit, Thérèse meurt dans les bras de sa sœur Marie le mardi 18 septembre1962, sans pouvoir prononcer un mot d'adieu. Sa pierre tombale porte l'inscription suivante : (Légende photo): « Ici repose aux pieds du Sauveur crucifié la vierge stigmatisée Thérèse Neumann née le 8 avril, le Vendredi Saint de l'année 1898 décédée à la suite de la Fête de l'édification de la Croix des sept douleurs de Marie et des stigmates de Saint François le 18 septembre 1962. »
TABLE DES MATIÈRES
9 Voir la passion du Christ « en direct » par le Pr. Anne-Marie Bruyant
13 « 14 jours » sans rien manger et sous contrôle médical !
17 Ch 1 Brève biographie de Thérèse Neumann
21 Ch 2 Avant-propos
Partie I : Les visions de la vie du Christ et de sa Passion:
25 Ch 3 Présentation des visions : 28 Jésus est oint par Marie 32 Jésus entre à Jérusalem 36 Jésus pleure sur Jérusalem 37 Jésus purifie l'avant-cour du Temple 38 Le dernier repas de Jésus 41 Jésus à Gethsémani 43 Jésus est arrêté 46 Jésus devant Annas 47 Jésus devant Caïphe 48 Jésus est renié 49 Jésus au cachot 50 Jésus devant Pilate et Hérode Antipas 52 Jésus est flagellé 53 Jésus est couronné avec des épines et raillé 55 Jésus est condamné à mort 57 Sur le chemin de croix 61 Jésus est crucifié 67 Jésus sur la croix 71 Jésus est enterré 73 Joseph d'Arimathie 75 Le corps est transfiguré 77 La tombe est vide 80 Jésus apparaît à 4 femmes 82 Pierre et Jean devant la tombe vide 83 Jésus apparaît 85 Jésus se montre dans la salle de la Cène 87 Il apparaît à Marie et Jean 88 Jésus apparaît à Thomas 89 Il apparaît en deux endroits 90 Jésus apparaît à 7 apôtres 91 Jésus face aux 11 apôtres 92 Jésus enseigne les « 11 » pour la dernière fois 94 Jésus retourne chez son Père
Partie II : D'autres visions en araméen avec leurs contextes
99 Ch 4 En Araméen dans les paroles
172 Ch 5 "40" visions vécues à Konnersreuth
Partie III : Précisions techniques et linguistiques
193 Ch 6 Crédibilité des visions
196 Ch 7 Le phénomène « araméen » de Thérèse Neumann
199 Ch 8 Précautions de base
200 Ch 9 Konnersreuth à la lumière de la religion et de la science
202 Ch 10 Le miracle de l'araméen
203 Ch 11 Joseph Naber et Thérèse
204 Ch 12 Le Dr Wutz et 207 Ch 13 Wutz réfute la suggestion
208 Ch 14 L'araméen entendu à Konnersreuth
209 Ch 15 Le rapport Von Aretin
215 Ch 16 La querelle de Konnersreuth
217 Ch 17 Scènes de vie avec Thérèse Neumann
222 Ch 18 L'araméen à Konnersreuth
231 Ch 19 Le rapport Gerlich
235 Ch 20 Les notes de Wossely
238 Ch 21 Polémiques dans la presse à propos de Thérèse Neumann
242 Ch 22 Enregistrement des visions
245 Ch 23 Résumé de la situation
247 Ch 24 La critique de Josef Hanauer
255 Ch 25 Analyse de la critique
256 Ch 26 Interprétation, signification de l'araméen de Thérèse Neumann
258 Ch 27 Liste de tous les mots araméens
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