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256-bit encryption Exp 8 juillet 2020 |
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Dr Pierre-Jean THOMAS-LAMOTTE
Neurologue
ET SI LA MALADIE N'ÉTAIT
PAS UN HASARD ?
Editions Le jardin des Livres ®
14 rue de Naples, Paris 75008
Tél : 01 44 09 08 78
Remerciements :
Depuis
près de dix ans, j'ai eu la chance de côtoyer de
nombreux amis, médecins ou thérapeutes férus de
psychosomatique. Ils m'ont permis d'enrichir mon point de vue, en
particulier grâce à leurs connaissances de médecine
chinoise, d'ostéopathie ou d'homéopathie.
Je
dois énormément à Pierre Julien pour son
accueil, son esprit critique, sa loyauté dans ce travail qui
nous passionne au plus haut point. Outre ses idées originales,
il m'a aidé patiemment à corriger le manuscrit initial
de cet ouvrage pour le rendre un peu plus accessible. Un grand merci
également à Chantal Julien qui a favorisé ces
rencontres dans la convivialité et l'amitié.
~ Introduction ~
Pourquoi
un pharmacien qui ne voit que des malades tout au long de sa journée,
toute la semaine et même toute l'année, n'est-il pas
plus souvent malade ? Pourquoi, après avoir vu en un jour
20 personnes terrassées par la grippe, soit 100 en une
semaine, un généraliste non vacciné ne
l'attrape-t-il pas non plus ? Pourquoi cette personne qui n'a
jamais fumé a-t-elle un cancer des poumons, alors que ce
fumeur invétéré qui grille sa cigarette depuis
50 ans n'a rien ? Pourquoi les femmes séparées
ou divorcées sont-elles la majorité des cancers du
sein ? Pourquoi tous les hommes ne font-ils pas un cancer de la
prostate ?
Depuis
mes premières années de médecine, je me suis
intéressé aux causes de la maladie. Mais après
avoir examiné et parlé avec plus de 20.000 patients au
cours de ma vie professionnelle, j'en suis arrivé à la
conclusion que la maladie n'est pas toujours l'effet d'une cause
extérieure mais bien celui d'une cause intérieure. A
en croire les médias, je n'ai pas tort. Dans le cas d'un
attentat ou d'une catastrophe aérienne, les autorités
mettent des psychologues à disposition des survivants et de
ceux qui ont perdu un être cher, pour les aider à ne pas
se rendre malades eux-mêmes... Quant à la
littérature, elle nous conte depuis l'aube des temps des
histoires d'amour dans lesquelles l'être délaissé
meurt de chagrin. Si on peut empêcher une victime
de
Le
dogme et le conditionnement nous imposent de relier la maladie à
une cause extérieure, un virus, une bactérie, le tabac,
le soleil, etc. Les traitements de la médecine classique se
résument à attaquer la maladie avec des molécules :
la dépression se combat par un anti-dépresseur 
la douleur ou inflammation par une molécule ant-algique
ou anti-inflammatoire 
anti-biotique 
traitements anti-mitotiques1;
la faiblesse par un médicament tonique
( cardio-tonique, veino-tonique ), etc.
Ces
batailles « molécule contre dérèglement
moléculaire » donnent souvent de brillants
succès. Mais elles ne nous expliquent pas pourquoi autant de
femmes divorcées font un cancer du sein. S'il est possible
d'étudier cent malades ayant tous une tension artérielle
élevée à 17/10, une surcharge pondérale
et un diabète, il est difficile d'étudier une cohorte
de cent veuves, de cent orphelins, de cent chômeurs longue
durée ou de cent femmes divorcées. Cela n'aurait pas de
sens parce qu'on ne peut mesurer l'impact du deuil vécu sur
chaque personne ainsi que son histoire émotionnelle.
En
tant que médecin, j'ai pu vérifier de nombreuses fois
l'efficacité des placebos ( actuellement, il n'est
d'ailleurs plus possible d'étudier « scientifiquement »
un nouveau médicament sans comparer son efficacité à
celle d'une pilule inoffensive ). Mais si le placebo peut guérir
le malade en agissant simplement sur son psychisme, il y a peut-être
un événement « nocebo »
avant l'apparition de la maladie... Et si ce nocebo
existe, on peut sans doute intervenir à son niveau, et par
conséquent sur le déroulement de la maladie ?
Le
lien éventuel entre psychisme et maladie n'est évidemment
pas un scoop. On le retrouve dès l'Antiquité et dans
des civilisations très anciennes, comme par exemple la
médecine chinoise. Néanmoins, c'est dans le sillage du
docteur Sigmund Freud, que le docteur Georg Walter Groddeck avait mis
en évidence le traumatisme psychique pour expliquer la
maladie. C'est lui qui a tenté de réintégrer
toute pathologie acquise, sans exception, dans un cadre
psychosomatique unique. Pour lui, un déterminisme inconscient
était à l'origine de toute maladie. Il
alla même jusqu'à mettre l'évolution de la
maladie entre les mains du malade, y compris sa guérison :
« Il ne faudrait pourtant pas oublier que ce n'est pas
le médecin qui vient à bout de la maladie, mais le
malade. Le malade se guérit lui-même, comme c'est par
ses propres forces qu'il marche, pense, respire, dort2».
D'autres
médecins depuis sont allés dans son sens. Le docteur
Erich Stern par exemple a signalé des guérisons
multiples obtenues par psychothérapie dans la tuberculose
pulmonaire. Plus récemment, des médecins d'horizons
divers comme Carl Simonton aux Etats-Unis, Michel Moirot3
ou Henri Laborit4
en France ont repris ces études sur le lien entre maladie et
psychisme, le plus souvent au grand mépris du corps médical
occidental, trop occupé à défendre la seule
médecine classique5.
Le
docteur Dragan Buljevac6
s'est hasardé sur ce chemin de traverse avec une étude
sur les malades atteints de scléroses en plaques. Pour essayer
de repérer un éventuel lien de cause à effet
entre symptôme et psychisme, lui et ses collaborateurs se sont
intéressés aux événements psychoaffectifs
vécus par leurs patients dans les
mois précédant les poussées de la maladie.
Ils leur ont confié un carnet dans lequel les malades
devaient noter chaque jour tous les événements
psychoaffectifs ressentis comme importants. L'analyse des carnets a
montré qu'un traumatisme psychique était retrouvé
chez 75% des patients entre 7 et 12 mois précédant
les signes d'une poussée de sclérose. Malheureusement,
cette étude n'a pas été publiée de façon
détaillée dans les journaux scientifiques. Elle a
seulement fait l'objet d'un poster affiché lors d'un congrès
de neurologie avant de tomber dans l'oubli. Dans cet exemple
pourtant, la piste psychosomatique était très
sérieuse !
Alors
comment en suis-je arrivé à poser la question « Et
si la maladie n'était pas un hasard ? ».
Interne, puis chef de clinique assistant dans les Hôpitaux de
Paris, je n'ai réellement commencé l'écoute
systématique des patients qu'en devenant chef de service de
neurologie dans l'hôpital d'une petite ville de province.
Ensuite, je me suis installé comme neurologue libéral
parce que je voulais avoir tout mon temps pour discuter avec mes
patients. Une véritable carrière à l'envers !
C'était en 1985. Depuis, j'ai écouté plus de
20.000 patients. J'ai pu prendre mon temps avec eux, même si la
médecine classique, alliée à une « médecine
de l'oreille », est une procédure souvent lente,
voire épuisante car les entretiens peuvent parfois durer deux
heures, si cela est nécessaire.
Certes,
pendant les dix premières années, je me suis senti bien
seul dans mon cabinet en ville. Mais à partir de 1998, tout a
changé. J'ai d'abord rencontré le psychanalyste Pierre
Barbey qui m'a initié « à la lecture des
scanners cérébraux ». Il m'a patiemment
appris à reconnaître sur une simple photo les zones du
cerveau qui portent les traces venant de la « rumination
d'un conflit ». Pendant sept ans, pratiquement chaque
semaine, j'ai passé une journée avec lui à
confronter, en aveugle, les données de la lecture du scanner
cérébral au tableau clinique du malade. Et pendant
quatre ans, nous avons pu travailler ensemble à Paris, à
la Salpétrière, grâce aux professeurs Hauw et
Meininger qui nous ont accueillis dans leurs services respectifs.
L'heure me semble donc venue de partager les découvertes de
cette longue exploration de vingt années de travail.
Les données
présentées ici ne font guère recette auprès
des journaux scientifiques ou des réunions scientifiques car
elles ne rapportent rien aux laboratoires pharmaceutiques. De plus,
elles émanent d'un médecin libéral et non d'un
professeur de faculté ou du chercheur d'un laboratoire
reconnu. Et puis, elles vont souvent à l'encontre du
« médicalement correct ».
Pourtant, je pense qu'il est utile de livrer dès maintenant le
trousseau de clefs que j'ai rassemblé auprès des
malades et des soignants. Chaque clef fournie permet une autre vision
du symptôme.
Ne pas la livrer,
ce serait quelque part ne pas porter assistance à personnes en
danger.
Est-il
vraiment possible
de
s'en rendre malade ?
L'homme
est fait de désir. Il ne supporte ni les grandes déceptions,
ni les agressions, ni même une variation brutale de son mode de
vie. L'interruption d'une activité ou d'une relation agréable
devient parfois un manque cruel sur le plan psychique et affectif,
difficile à supporter sur le plan physique.
Qui
n'a jamais observé, au moins une fois dans son entourage,
l'apparition d'une maladie grave succédant à un
événement dramatique ?
En
écoutant les histoires vécues dans les familles ou au
travail, il ne semble faire aucun doute qu'un choc psychique précède
souvent une maladie. Ainsi, il est très fréquent
d'observer des dépressions réactionnelles ( à
distinguer d'une réaction de deuil ) après des
traumatismes psychoaffectifs : décès ou
simplement séparation d'un proche, rupture amoureuse, échec
professionnel, maladie grave d'un enfant ou d'un parent.
Il
existe également un grand nombre de maladies somatiques qui
semblent dépendre directement des facteurs psychiques :
ulcère de l'estomac, poussées de tension artérielle,
maladies de peau comme l'eczéma ou le psoriasis, crises
d'asthme... Certains symptômes peuvent apparaître
immédiatement après un traumatisme psychique en
quelques minutes, heures ou en quelques jours. D'autres maladies ne
seront diagnostiquées qu'après plusieurs semaines ou
mois, notamment lorsqu'il s'agit de cancers qui se développent
lentement dans la profondeur du corps. Nous allons donner un certains
nombre d'exemples où la maladie semble bien se déclencher
après un traumatisme psychique important.
~ Un
hold-up aux conséquences prévues par la police
Monsieur E., directeur
de banque, a vécu un hold-up sanglant avec des collaboratrices
prises en otage. Arrivé sur les lieux, le commissaire de
police avait mis le personnel de l'agence en garde : « mon
expérience de policier montre que ceux qui ont vécu un
hold-up de ce type, développent, après,
des maladies graves, voire des cancers à cause du trauma ».
Quelques mois plus tard, un virulent cancer s'était développé
chez monsieur E. et l'a emporté en quelques semaines.
~ Trop
plein de soucis
~ Une
mutation forcée
Monsieur
R., enseignant, travaillait dans la crainte d'être muté.
Il ne voulait pas quitter la ville parce qu'il y vivait une histoire
sentimentale. Mais quelques jours après avoir reçu la
lettre de sa mutation, il a déclenché une hémorragie
cérébrale.
~ Un
patron de presse qui se brise le cœur
Monsieur
K. dirigeait un journal qui existait depuis une vingtaine d'années
et qui faisait vivre 60 salariés. Au début des années
80, la baisse des ventes au numéro et celle des recettes
publicitaires le contraignit, la « mort dans l'âme »,
à cesser la parution de son journal qui était aussi sa
raison de vivre. Dans la semaine précédant la mise en
liquidation, il a été victime d'une crise cardiaque
dont il se remit avec beaucoup de difficultés. La mort de son
journal lui avait véritablement brisé le cœur.
~ Un
blocage suivi d'un cancer de la gorge
Monsieur
R. était devenu le directeur technique heureux de son
entreprise. Tous les projets passaient par lui et son président
lui faisait entièrement confiance. Il avait ainsi prévu
de travailler tranquillement jusqu'à sa retraite à 60
ans. Mais lorsque son PDG lui annonça : « Je
vous laisse mon entreprise », pour monsieur R. ce fut
la panique. Comme si le pilote s'était soudain éjecté
pour le laisser seul dans l'avion lancé à grande
vitesse. Cette proposition lui fut insupportable et « dure
à avaler ». Quelques semaines plus tard,
l'oto-rhino-laryngologiste lui a biopsié une tumeur
cancéreuse à l'arrière gorge.
~ Un
conflit professionnel dégénère
en phlébite
Monsieur
B., enseignant, vivait un important conflit professionnel. Directeur
d'école depuis de nombreuses années, il avait été
échaudé par une première expérience de
conflits avec les enseignants de son établissement. A cause de
ces litiges, il avait même demandé et obtenu sa mutation
dans une petite école de campagne où il n'avait plus
qu'une seule enseignante sous ses ordres. Malheureusement, cette
jeune personne prétendait, elle aussi, tout commander. Et là,
il n'a soudain plus supporté son travail. Aussitôt,
monsieur B. a « fait » une phlébite
profonde de la jambe gauche ( phlébite surale ) sans
aucune cause apparente, puisqu'il fait du sport régulièrement
et n'a aucun antécédent médical. Cette phlébite
l'oblige à rester chez lui pour suivre un traitement de
piqûres anticoagulantes. Elle lui a surtout permis de
rester au foyer pendant quelque temps, sans avoir à affronter
l'enseignante qui commande à sa place. Les psychologues
appellent cela le bénéfice secondaire de la maladie.
~ Un
cancer après une mise à l'écart
Monsieur G. était
un cadre apprécié de sa compagnie d'assurances. Il ne
lui restait que quelques années avant sa retraite, lorsque la
société embaucha pour son service un ancien militaire
qui ne connaissait pratiquement rien au travail. Au bout de trois
mois, cet ex-militaire, arrivé de nulle part, fut nommé
contre toute attente à la tête du nouveau service
restructuré de monsieur G. qui eut l'impression que son
administration lui avait fait « un enfant dans le
dos ».
Quelques
mois plus tard, une prise de sang systématique7
pour un homme de son âge révéla qu'il développait
un cancer de la prostate. Il se trouva ainsi emporté dans un
cycle d'examens et de traitements le condamnant à devenir
impuissant.
~ Des
soucis d'argent qui déclenchent des maladies graves
Monsieur
H., boulanger, a été obligé de se séparer
de sa fille après avoir découvert qu'elle se servait
dans la caisse. Quelques mois après ce drame, les médecins
lui ont découvert un cancer du côlon. L'ablation
chirurgicale de la tumeur ne fut pas suivie de récidive et il
put reprendre sa boutique. Quelques années plus tard, sa
boulangerie fut touchée de plein fouet par la grande grève
de la SNCF. Sa boutique se trouvant à côté de la
gare, le plus gros de sa clientèle était représenté
par les voyageurs qui allaient travailler à Paris. Une
semaine, puis deux semaines passent pratiquement sans aucun client.
Et lorsque la grève fut reconduite pour la troisième
semaine, monsieur H. fut hospitalisé en urgence pour une
hémorragie cérébrale qui lui laissa
d'importantes séquelles. Il n'a hélas jamais pu
reprendre son activité professionnelle.
~ Une
série noire qui entraîne des maladies du cerveau
Monsieur M.,
retraité, avait accepté de devenir le président
d'une association fondée par un prêtre venant en aide
aux familles ayant des enfants handicapés. Un beau jour, il
découvre les problèmes : le trésorier ( qui
venait d'être condamné pour pédophilie )
avait fait d'énormes trous dans la caisse. Monsieur M. se
démena aussi pour réparer un autre désastre
financier : l'association avait programmé un voyage au
Canada le 12 septembre 2001, lendemain des attentats suicides à
New York 
ans pour récupérer l'argent versé à
l'agence ( des centaines de milliers d'euros ) et le rendre
aux familles. La secrétaire de l'association en fit une
jaunisse et mourut brutalement d'une rupture d'anévrysme
cérébral. Quant à monsieur M., s'il est encore
en vie, il présente maintenant des troubles graves du langage,
constituant une maladie proche d'Alzheimer, appelée « aphasie
progressive ».
~ Une
concurrence qui coule sa boîte
Pendant
vingt ans, monsieur J. s'était battu pour se faire une place
au soleil dans une grande ville avec sa boutique de
télévision-hifi-vidéo. Au fil des ans, il avait
agrandi sa surface de vente et grignoté les parts de marché
de ses concurrents. Mais un beau jour, il apprit l'installation
imminente d'une Fnac non loin de son magasin. Aussitôt, il a
pensé qu'il allait « couler », pensée
qu'il rumina chaque jour. Huit mois plus tard, on lui découvrit
un cancer du rein qu'il fallut opérer d'urgence.
~ Une
disqualification professionnelle entraîne un cancer
Monsieur R. avait
la responsabilité de former des jeunes dans son entreprise.
Son travail lui plaisait et il pensait que sa façon de
procéder était judicieuse. Mais quand il fut convoqué
chez son supérieur hiérarchique, son monde s'écroula :
son travail avait été jugé insuffisant et même
dangereux. Son supérieur lui retira la formation des trois
personnes dont il avait la charge. Peu après, son état
de santé déclina. Sa fatigue, son amaigrissement et sa
fièvre devinrent même inquiétants. Hospitalisé
pour un bilan général, on lui découvrit un
lymphome, c'est-à-dire un cancer des ganglions au niveau du
thorax et de l'abdomen.
~ Perte
de pouvoir + retraite = paralysie mortelle
Monsieur
B, exploitant agricole prospère, était aussi le maire
de son village.
Très
inquiet de la progression de sa paralysie, le maire décida de
quitter le neurologue de la ville pour être suivi dans le
service spécialisé d'un CHU. Alors qu'il était
devenu presque totalement invalide, il déclencha peu après
un cancer des ganglions ( un lymphome ) dont il mourut en
quelques semaines.
Monsieur
O. dirigeait tranquillement le conseil de son entreprise depuis de
nombreuses années. Mais un beau jour, il entra en conflit avec
un jeune cadre qui, fraîchement arrivé, briguait déjà
son poste de président. Au moment de la réélection,
il y eut des échanges houleux entre les deux hommes et c'est
le jeune loup qui fut choisi, au grand désarroi de monsieur O.
qui décida alors de quitter l'entreprise bien avant sa
retraite. Quelques semaines seulement après son départ,
les médecins lui découvrirent un cancer du poumon.
MALADIES
DÉCLENCHÉES PAR
LA
PEUR, RÉELLE OU IMAGINAIRE, DE LA MORT
Mme
J. s'est brutalement mise à vomir et à avoir des
douleurs abdominales. Appelé en urgence, le médecin la
fit hospitaliser pour une péritonite. Si l'intervention
chirurgicale immédiate sur une partie de l'intestin grêle
se passa bien, les complications post-opératoires se
succédèrent et cette dame resta plusieurs semaines dans
un état grave dans un service de réanimation. Pendant
un temps, les médecins n'osèrent même pas se
prononcer. Ses deux filles venaient la voir régulièrement
et elles étaient toujours très impressionnées de
la voir branchée à des tuyaux qui partaient dans tous
les sens. Au début, leur mère avait même été
placée sous respiration artificielle : une grosse sonde
lui sortait du nez, pour la relier à l'énorme machine
qui l'aidait à respirer. Ses filles vécurent pendant
des semaines dans l'inquiétude car son état de santé
passait par des hauts et des bas. Finalement, leur mère se
rétablit sans grosses séquelles. Mais quelques
mois plus tard, on diagnostiqua chez sa fille aînée une
tumeur de l'hypophyse. Cet adénome
sécrétait une hormone qui lui avait fait gonfler
la poitrine et produire du lait, comme après un accouchement.
Six mois plus tard, le même diagnostic de tumeur de
l'hypophyse à prolactine fut observé chez la fille
cadette.
Il
avait gardé un très mauvais souvenir de son
hospitalisation et rendait sa femme responsable de ses malheurs car
elle l'avait véritablement forcé à nettoyer sa
plaie. Il aurait attendu un peu que l'artère se serait guérie
d'elle-même. Il en voulait donc à son épouse,
même des années après, et retrouvait aussitôt
de la haine pour cet épisode. Depuis ce jour, monsieur N. est
soigné pour une maladie du sang ! Il fabrique trop de
plaquettes9
( les médecins parlent d'une thrombocytémie )
et son traitement médical ne lui permet pas de ramener le
chiffre à des valeurs normales. A tout moment, son sang peut
se coaguler et boucher ses artères...
Monsieur
S. est passionné par la montagne depuis son plus jeune âge.
Au fil des années, il est même devenu un alpiniste
expérimenté. Pourtant, un jour il avait vécu un
drame : il avait dévissé et fait une chute de
plusieurs dizaines de mètres dans le vide. Pendant la chute,
il s'était persuadé de vivre ses derniers instants.
Quelques semaines après l'accident, alors qu'il se remettait
rapidement de ses fractures dans un centre de rééducation
et qu'il se croyait définitivement tiré d'affaire, il
se mit à tousser et à déclencher des fièvres.
Les examens révélèrent un lymphome, c'est-à-dire
un cancer des ganglions, au niveau du thorax et dans la rate.
~ Les
conséquences d'une noyade
Mademoiselle
H. avait l'habitude de se baigner avec ses camarades dans la rivière
qui passait non loin du village. Elle savait nager et l'eau n'était
pas profonde. Cependant, un jour elle posa le pied dans un trou et se
sentit aussitôt entraînée vers le fond par le
courant. Pas moyen de remonter, ni de crier pour appeler au secours.
Elle perdit connaissance et se réveilla quelques minutes plus
tard, étendue sur la berge. Elle apprit qu'elle avait
échappé de peu à la mort, sauvée de
justesse par un moniteur de natation qui se baignait à
proximité.
Quelques semaines
plus tard, elle se mit à maigrir sans aucune raison, tout en
gardant un solide appétit. Le bilan médical révéla
une hyperthyroïdie, une maladie qui emballe tout l'organisme. Le
traitement permit de juguler rapidement sa maladie de Basedow. Elle
n'avait que 16 ans.
~ Devenir
aveugle après avoir vu un scène horrible
A l'âge de
3 ans, un petit garçon avait assisté à un
drame : il avait vu son petit frère se noyer devant lui.
Quelques mois plus tard, les médecins diagnostiquèrent
un glaucome10
des deux yeux, maladie qui n'a pas pu être enrayée par
les traitements. Le futur chanteur Ray Charles devint totalement
aveugle et fut placé dans un établissement spécialisé
pour les non-voyants.
~ Un
coma qui fait peur
Mme L. connaissait
bien l'hôpital proche de son domicile car durant des mois, elle
s'y rendit chaque jour pour visiter sa belle-mère, atteinte
d'un cancer incurable. Elle l'avait accompagnée jusqu'à
ses derniers instants avec tout ce que cela comporte. Si elle avait
réussi à « oublier » cette
expérience avec sa belle-mère, ce ne fut pas le cas
lorsqu'elle dut s'y rendre de toute urgence avec sa fille dans les
bras, victime d'une crise d'épilepsie
généralisée. Avec son enfant dans le coma, sa
peur de la voir mourir et tous les souvenirs liés à sa
belle-mère, la réaction ne se fit pas attendre.
Quelques
semaines seulement après le coma de sa fille, son médecin
traitant lui découvrit une rate enflée. Les différents
examens et l'intervention confirmèrent une maladie d'évolution
bénigne, une sarcoïdose11
uniquement localisée à la rate, ce qui est
véritablement exceptionnel.
~ Une
ambition annihilée
Maître
J., notaire, était fier de sa dynastie familiale car depuis
trois générations, les enfants prenaient toujours la
tête de l'étude. Son fils, déjà en droit,
s'apprêtait lui aussi à prendre la suite. Mais lorsque
celui-ci annonça qu'il deviendrait finalement avocat,
l'ambition de son père s'effondra d'un seul coup. Quelques
mois plus tard après cette déconvenue, maître J.
dut subir l'ablation d'un rein cancéreux.
~ Une
naissance qui déçoit
Le
jeune T. était ravi de l'arrivée « imminente »
de son premier enfant. Mais l'accouchement se termina par une
césarienne, nécessaire pour sauver le bébé.
Et en réanimation, le nourrisson contracta une méningite
qui nécessita de longues semaines d'hospitalisation. Mais il
fallut se rendre à l'évidence : le bébé
resterait handicapé toute sa vie.
Quatre
mois plus tard, le jeune papa commença à faire des
hématomes sous la peau, sans aucun traumatisme. Le bilan
sanguin confirma les doutes du médecin et il fut hospitalisé
en urgence pour une aplasie médullaire : sa moelle
osseuse ne fabriquait plus de globules rouges et blancs, ni les
plaquettes nécessaires à la coagulation.
~ Une
culpabilisation qui rend malade
Monsieur
G., agriculteur, voulait que son fils prenne sa suite à la
tête de l'exploitation familiale. Celui-ci venait tout juste de
terminer sa formation de technicien agricole lorsqu'il il fut happé
par une remorque actionnée par son père. La colonne
vertébrale brisée, il devint paralysé de quatre
membres.
Quatre
mois après l'accident, monsieur G. commença à
avaler de travers à chaque fois qu'il buvait. Sa voix se
fatiguait rapidement et trois mois plus tard, c'est à peine si
on pouvait l'entendre.
Une
hospitalisation fut donc décidée et le diagnostic de
sclérose latérale
amyotrophique12
bulbaire fut retenu. En l'absence de traitement efficace, la
maladie continua à progresser.
~ Une
annonce de mariage qui a paralysé
Le
jeune J., en fin d'apprentissage de mécanique automobile,
venait de fêter ses 18 ans. Après le décès
de son père dans un accident de voiture, il était
progressivement devenu le chef de la famille et avait remplacé
son père. Il s'occupait de tout et aidait sa mère. Mais
lorsque sa maman l'informa qu'elle allait épouser un ami de la
famille, le garçon devint blême. De facto, il perdait sa
place de « chef de famille ».
Paralysé
des jambes en seulement quelques jours, sans pouvoir uriner,
il a été hospitalisé pour une paraplégie.
Les neurologues diagnostiquèrent une inflammation grave de la
moelle épinière ( soit une myélite
transverse ). Après de nombreux mois de rééducation,
le garçon a pu rentrer chez lui avec des cannes. Mais invalide
à vie.
~ La
brouille soudaine qui déclenche un cancer
Monsieur
S., commençait une retraite paisible de gendarme lorsque son
fils rompit les relations avec lui sans crier gare. Il lui fut
impossible de joindre son fils ou sa femme, que ce soit par téléphone
ou par courrier. Et monsieur S. ne savait pas pourquoi il avait
rompu. Quand son fils était jeune, il s'était même
donné beaucoup de mal pour lui et avait dû batailler
avec sa femme pour les droits de visite auprès de ses trois
enfants.
Cinq
mois après cette rupture inattendue, il commença à
cracher du sang. Le bilan révéla un cancer du poumon
gauche. Comme la tumeur était inopérable, on lui
proposa une chimiothérapie. Mais la tumeur continua à
progresser inexorablement et il mourut en moins d'un an sans revoir
ni son fils, ni sa belle-fille, ni ses petits-enfants.
~ Se
paralyser à cause de maman
Le
jeune P. avait toujours rêvé de voyager et de faire le
tour du monde. A 18 ans, il s'engagea dans la marine et annonça
tout fier à sa mère qu'il partait pour la Nouvelle
Calédonie. La réponse de celle-ci fut cinglante :
« Tu veux ma mort ! ».
Parti
à l'autre bout du monde, P. n'eut aucune nouvelle de sa mère.
Mais 6 mois plus tard, « rongé par
l'inquiétude », il a dû être rapatrié
à l'hôpital du Val de Grâce à Paris à
cause d'une paralysie soudaine des jambes, puis des bras. On lui
diagnostiqua une polyradiculonévrite, c'est-à-dire une
inflammation des nerfs et de leurs racines13.
P.
récupéra totalement en quelques semaines, mais il a dû
abandonner son rêve : les médecins militaires l'ont
réformé.
~ Un
chantage qui échoue et qui se termine par une péritonite
Madame
B. n'avait eu qu'une seule fille et celle-ci habitait loin. En
vieillissant, elle se plaignait constamment de ne pas la voir assez
souvent et surtout de ne pas voir ses petits enfants. Sa fille eut
beau lui expliquer qu'elle devait aider son mari artisan, madame B.
revenait sans cesse à la charge. Et la discussion tourna à
l'orage. Dans son emportement, elle somma sa fille de choisir entre
elle et son mari. Sa fille avait tout naturellement choisi son mari
et ses enfants et n'était pas revenue la visiter. Environ
6 mois après cette rupture violente, madame B. fut
hospitalisée en urgence : elle avait frôlé
la péritonite et il fallut lui enlever une partie du côlon14.
C'est au cours de son hospitalisation que sa jambe gauche se mit à
trembler ( début d'une maladie de Parkinson ).
Le
chantage ayant échoué, la maladie devint un moyen pour
revoir sa fille.
~ Une
maladie déclenchée par abandon affectif
Un
excès de plaquettes dans le sang créé le risque
d'une thrombose des vaisseaux. A l'inverse, le manque de plaquettes
dans le sang ( appelé une thrombopénie )
risque de provoquer des hémorragies spontanées. J'ai
ainsi pu examiner mademoiselle L., handicapée mentale d'une
quarantaine d'années, pour des troubles du comportement car
depuis quelques temps, elle ne supportait plus les antidépresseurs.
Son
entourage m'a expliqué que depuis un an, on a découvert
chez elle une thrombopénie sévère à 4000
par mm3 15.
Par miracle, elle n'a pas eu d'hémorragie. Le bilan
hospitalier conclut à une thrombopénie idiopathique,
c'est-à-dire dont le mécanisme n'est pas expliqué.
Pourtant,
l'histoire des événements psychoaffectifs ayant précédé
cette maladie permet rapidement de trouver l'explication. La jeune
femme vivait depuis de nombreuses années dans un foyer tenu
par des religieuses où une dame âgée lui servait
de confidente. Et cette femme est morte en décembre. Sa sœur,
qui la visitait une à deux fois la semaine, avait également
déménagé à la même époque.
Elle se trouvait donc totalement isolée sur le plan affectif :
c'est à ce moment là que sa thrombopénie a été
diagnostiquée.
Aucun
traitement médical de cette maladie n'avait été
proposé en l'absence d'épisodes d'hémorragie.
~ Des
mots qui blessent au sens propre
Dès
son plus jeune âge, mademoiselle T. a été le
souffre douleur de sa mère qui n'avait d'yeux que pour sa
sœur. Les choses s'aggravèrent lorsque celle-ci
périt dans un accident de voiture en revenant d'une boîte
de nuit. Malgré cette disparition et les années, les
relations n'avaient pas changé : la jeune femme était
toujours importunée par sa mère au téléphone
pour des riens. Elle tint bon et continua malgré tout à
voir ses parents en se disant qu'avec le temps, les choses
s'arrangeraient. Puis un jour, alors qu'elle venait tout juste
d'ouvrir la porte, la jeune femme entendit sa mère dire dans
une conversation téléphonique : « Je
vous quitte car ma fille vient d'arriver ! Vous savez, c'est
celle qui m'est restée. Mon autre fille, la meilleure, est
déjà partie ».
Quelques
mois plus tard, mademoiselle T. dut subir une colectomie partielle
avec pose d'un anus artificiel pour un cancer du côlon.
~ Des
souvenirs qu'il est préférable de laisser enfouis
De
nombreuses manifestations avaient été organisées
en Normandie pour le 50e anniversaire du débarquement.
Monsieur J., un retraité de longue date, en profita donc pour
visiter la ferme où il avait travaillé comme aide
agricole au moment de l'arrivée des Américains. Il
raconta alors au fils de ses anciens patrons tous les détails
des bombardements intenses et surtout les circonstances atroces de la
mort de sa maman. Six mois plus tard, le fermier commença à
se lamenter sur le sort de sa mère et parut dépressif.
Et au fil des mois, il fallut se rendre à l'évidence :
il avait déclenché la maladie d'Alzheimer, celle qui
permet l'oubli.
~ Perte
des enfants et petits enfants...
Madame
B., a vécu un véritable séisme d'ordre
familial : sa maison s'est brutalement vidée de tous ses
enfants. Elle n'a pas supportée cette séparation, même
si elle était contente de les avoir tous mariés.
Quelques semaines après que la maison se soit vidée,
elle a déclenché un cancer de l'ovaire, et tout de
suite après, un cancer du sein !
Après
un traitement chirurgical des lésions expansives puis une
chimiothérapie et des rayons, elle retrouva la santé et
sa joie de vivre. Mais quelques années plus tard, alors que
sa santé était parfaite, l'un de ses petits enfants
mourut brutalement d'une leucémie. Et quelques semaines après,
son cancer du sein s'était redéclenché à
nouveau. Cette fois, il fut fatal.
~ Une
hémiplégie post-mortem
Deux
frères s'étaient brouillés pour des histoires de
famille. L'aîné, qui avait pris en charge leur mère
devenue veuve, est allé jusqu'à interdire à son
frère de la visiter.
Pendant
des années, cet homme avait espéré que cette
brouille cesserait et qu'il pourrait ainsi embrasser sa mère.
Mais il ne la revit jamais vivante : il eut simplement le droit
de l'embrasser à la morgue.
Dans
la semaine qui suivit l'inhumation, il fit un malaise. Rapidement
conduit à l'hôpital, il se retrouva complètement
paralysé du côté gauche et il lui fallut des mois
de rééducation de son hémiplégie gauche
pour marcher à nouveau sans trop de difficulté.
Mais
son bras gauche était resté définitivement
invalide.
~ Un
pousse-seringue à morphine qui rappelle des souvenirs
Madame
J. avait de plus en plus de mal à se rendre chaque jour au
chevet de son frère qui se mourait d'un cancer du pancréas.
Et depuis quelques jours, il gémissait de plus en plus ce qui
la poussa à demander aux médecins de mieux le soulager
de ses souffrances. Aussitôt, la vitesse des injections de
morphine fut accélérée. La nuit suivante, madame
J. reçut un coup de téléphone de l'hôpital
lui demandant de venir car son frère allait très mal.
Mais à son arrivée, il était déjà
mort, ce qui la culpabilisa pensant que la morphine avait accéléré
le décès.
Et
quelques semaines après l'enterrement, madame J. fut à
son tour hospitalisée en urgence pour l'apparition d'un
essoufflement avec des
Mais
à la fin de la même année, c'est sa maman cette
fois qui fut hospitalisée en urgence pour une défaillance
cardiaque. En lui rendant visite à l'hôpital, elle
remarqua le même pousse-seringue vert qui lui rappelait la mort
de son frère. Et quelques semaines après, madame J. fut
hospitalisée à nouveau dans le service de néphrologie
à cause d'une rechute de sa glomérulonéphrite.
LE COUPLE ET LE BESOIN D'ENFANT
~ Refus
d'enfant, arrivée d'une sclérose en plaques
Madame
A. se plaisait bien à la maison dans son rôle de maman,
Un
soir, la discussion prit une tournure un peu plus violente en
présence des petits et le mari lui signifia une fois pour
toutes qu'il ne voulait pas d'un troisième enfant.
Sept
mois plus tard, elle éprouva des difficultés à
marcher car sa jambe gauche traînait. Le bilan médical
montra qu'elle « débutait » une sclérose
en plaques. En moins de cinq ans, cette femme encore jeune devint
complètement paraplégique, condamnée à se
déplacer en fauteuil roulant. La maladie continua à
évoluer plus ou moins lentement, la condamnant à
plusieurs séjours hospitaliers. Elle mourut une vingtaine
d'années après le début de sa maladie.
~ Absence
d'enfant, arrivée d'une sclérose en plaques
Monsieur
et madame R. s'étaient mariés très jeunes et ont
voulu profiter de leur situation : deux ans après leur
union, ils firent construire une maison. Puis monsieur R. voulut
avoir un enfant. Pour lui, il était capital d'avoir des
enfants jeune, afin d'en profiter. Son empressement s'expliquait par
le fait qu'il avait perdu son père à 12 ans. Mais son
épouse se montra réticente : elle débutait
sa carrière professionnelle et craignait de la compromettre en
tombant enceinte. Un soir le sujet tourna à la dispute
violente et ce fut là que sa femme lui dit : « hors
de question d'avoir un enfant maintenant ».
Huit
mois plus tard, un engourdissement progressif du bras gauche inquiéta
monsieur R. Un neurologue prescrivit une IRM de la moelle épinière,
puis une autre du cerveau, et le couperet tomba : « Vous
avez une sclérose en plaques ». Son épouse
l'acheva avec ce mot : « Heureusement que nous
avons attendu pour avoir un enfant ! ».
~ La
perte de la garde déclenche une sclérose en plaques
Madame
R., vivait son mariage uniquement pour élever ses trois
enfants. Tout allait bien jusqu'au moment où son mari partit
avec une jeune femme de 20 ans et demanda le divorce.
Lors
de la procédure, la décision des trois enfants de
rester avec leur père la révolta et quelques semaines
seulement après le départ des enfants, sa santé
se détériora. Au bout d'un mois, les médecins
découvrirent un début de sclérose en plaques.
~ Un
suicide qui déclenche un cancer du sein
M.
était un étudiant sérieux qui devait entrer en
« math-spé ». Alors imaginez le drame de
son père lorsqu'il le découvrit à la fin des
vacances du mois d'août pendu dans la cave de la maison, et
celui de sa mère qui s'en voulait « à mort »
de n'avoir rien pu faire pour protéger son fils.
Quelques
mois après ce drame, la maman déclencha un cancer du
sein gauche qui se généralisa rapidement, au-delà
de toute ressource thérapeutique. Quant au père, il se
traîne et se soigne sans grand succès pour une
dépression sévère.
Monsieur
L. était un directeur commercial particulièrement
apprécié dans son entreprise. Il ne ménageait
pas ses heures, ni ses week-ends souvent studieux. Et lorsque sa
femme lui annonça sans crier gare qu'elle voulait divorcer,
son monde s'effondra, déclarant : « je ne
pourrais jamais vivre sans toi ». Il
employa toute son énergie à tenter de la faire changer
d'avis et utilisa tous les subterfuges pour ralentir la procédure
de divorce. Mais l'échéance arriva : le divorce
fut prononcé et il se retrouva seul. Quelques semaines plus
tard, on lui découvrit un cancer de la thyroïde avec des
métastases pulmonaires. Sa phrase « je ne
pourrais pas vivre sans toi » avait été
prophétique.
~ Un
divorce amer qui tourne à la maladie
Restée
longtemps célibataire, mademoiselle M. voyait passer les
années avec inquiétude. Elle prolongeait son chemin
mentalement et ne se voyait pas finir sa vie seule, surtout à
sa retraite. Inscrite dans une agence matrimoniale, elle
finit par vivre une liaison avec un homme qu'elle épousa.
Mais
après leur mariage, mademoiselle M. estima que les désirs
sexuels de son mari étaient devenus insupportables, au point
qu'elle demanda le divorce. Néanmoins, le cancer du côlon
et les métastases hépatiques découverts juste
après le divorce ne lui permirent pas de profiter de sa
retraite très longtemps.
~ Père
indigne et cancer de la peau
Madame
H. avait déjà 34 ans et désespérait de ne
pas trouver chaussure à son pied jusqu'à une certaine
rencontre. Elle avait fait la connaissance d'un homme divorcé
qui avait obtenu la garde de son fils en raison de l'alcoolisme de
son ex-femme. Au bout de quelques mois, ils parlèrent mariage
mais là, surprise, pour le monsieur il était hors de
question de garder son fils dans cette nouvelle vie. Madame H. fut
abasourdie par ce père capable d'abandonner son fils pour se
remarier !
Quelques
semaines plus tard après la rupture, il fallut l'opérer
d'urgence : la tumeur de la peau du mollet droit était
bien un cancer redoutable, un mélanome malin. Celui-ci devint
cependant un mauvais souvenir puisque madame H. trouva un autre homme
qui n'avait pas besoin d'abandonner ses enfants pour l'aimer.
~ Sexualité
interdite et sclérose en plaques
Monsieur
C. était un homme comblé : il adorait son travail,
son troisième enfant venait de naître et il était
très aimé des jeunes de la ville puisqu'il entraînait
l'équipe de basket. Sa vie était parfaite jusqu'à
une certaine nuit où sa femme a refusé de faire l'amour
en lui disant : « Avec trois enfants, maintenant
c'est terminé. Pas la peine d'insister ! C'est
fini ». Et sa femme n'est jamais revenue sur sa
décision.
Monsieur
C. se consola pendant des mois avec le basket. Mais progressivement,
des difficultés à marcher révélèrent
une sclérose en plaques qui évolua rapidement en trois
ans au point de l'obliger à se servir de béquilles. Son
système urogénital en souffrit aussi puisqu'il
n'arrivait plus à contrôler ses urines.
CONFLITS
DE TERRITOIRE
~ Une
tentative de spoliation qui se traduit par un cancer
Un agriculteur de
50 ans, très attaché à sa terre et à sa
famille s'est retrouvé face à un problème de
terrains. Son frère aîné, lui-même
agriculteur dans la même commune, avait été nommé
président du comité local de remembrement. Mais au lieu
d'aider son jeune frère à préserver son
territoire autour de sa ferme, il en avait profité pour
grappiller à son profit les quelques bons hectares qui
jouxtaient la ferme de son frère. « Ulcéré »,
celui-ci ne peut digérer la situation. Il s'est senti exclu du
clan familial et dévalorisé par ce coup de poignard
dans le dos porté par son propre frère.
Néanmoins,
il ne se laissa pas faire, et rencontra son propriétaire qui
lui prolongea la location sans aucun problème.
Mais peu
après cet incident, on lui découvrit une tumeur qui
comprimait la moelle épinière au niveau du dos. C'était
un cancer de cellules immunocompétentes qui défendent
l'organisme contre les agents extérieurs ( plasmocytome
solitaire ). Le garçon a dû être opéré
en urgence et subir des rayons. Prise à temps, la maladie a
été rapidement maîtrisée.
~ Conflit
de territoire et absence de famille
X.
avait fait toute sa carrière dans les affectations outre-mer
car il n'avait plus de famille. Au moment de sa retraite, et sur la
suggestion de sa femme, il avait fait construire une maison à
côté de celle de son beau-frère. Pour faciliter
le passage, il avait été convenu de ne pas clore la
limite commune de leurs propriétés respectives.
Mais
au fil des mois, la situation se dégrada : les neveux
venaient chercher leur ballon sans s'excuser d'avoir cassé un
carreau ou un arbuste, et le chien du beau-frère venait faire
ses besoins dans son jardin. Un dimanche, à sept heures du
matin, monsieur X. fut réveillé par des voix venant de
son jardin. Ne pouvant déjà plus vivre de grasses
matinées, il explosa totalement lorsqu'il vit ses « voisins »
cueillir les fraises de son jardin. Ce fut la goutte d'eau en trop et
il lança à sa femme : « Je regrette
d'être venu habiter ici ». Deux jours plus tard,
il a été hospitalisé en urgence pour de
violentes douleurs abdominales et mourut dans la semaine des suites
d'une pancréatite aiguë hémorragique.
~ On
ne déménage pas sa vie
Madame
M. avait toujours vécu dans le même pavillon de la
banlieue parisienne : elle y était arrivée à
six mois, et y était restée toute sa vie avec ses
parents qui tenaient un commerce. Après leur mort, sa sœur
veuve était venue vivre avec elle. Mais au fil des ans, sa
banlieue s'était transformée avec de nombreux immigrés,
source d'inquiétude permanente pour les deux femmes :
elles osaient à peine sortir pour faire leurs courses, par
peur de se faire agresser. A 80 ans, madame M. a donc quitté à
regret le pavillon de sa vie pour s'installer avec sa sœur dans
une petite ville normande.
Quelques
mois après le déménagement, on lui découvrit
un cancer de l'ovaire. Malheureusement, à son âge, la
chimiothérapie fut très mal tolérée et
elle mourut peu de temps après son déménagement
forcé.
~ Un
déménagement forcé qui se termine par un cancer
Issu
d'un milieu modeste, Y. n'avait guère fréquenté
l'école et fut embauché très tôt comme
ouvrier agricole. Quelques années plus tard, ayant perdu son
emploi, il s'installa dans une fermette abandonnée. Le
propriétaire et le fermier exploitant fermaient les yeux sur
sa présence moyennant quelques menus services, notamment la
surveillance des bêtes et des clôtures. Il vivait du
jardinage d'un potager attenant au bâtiment en ruine et il
rendait quelques menus services aux gens du village pour gagner un
peu d'argent. Après la mort du fermier, le propriétaire
décida de vendre le champ et la vieille bâtisse. Il
fallut l'intervention de la police pour l'expulser de « sa
maison » car il refusait de vivre dans une maison de
retraite. Quelques mois plus tard, il tomba malade et mourut
rapidement d'un cancer du larynx.
Des
petites déceptions
aux
grandes conséquences
A partir de ces
nombreux exemples, il semblerait qu'un choc psychique entraîne
une maladie somatique grave. Nous avons d'ailleurs tous des exemples
similaires dans notre famille et dans notre entourage. Bien sûr,
cette constatation n'explique pas le mécanisme qui lie
éventuellement le traumatisme psychique et la maladie. Arrivé
à ce stade, il serait également prématuré
d'affirmer que dans tous les cas, un traumatisme psychique précède
une maladie grave. A fortiori, lorsqu'il s'agit de manifestations
bénignes et fugaces ( une otite, une rhinopharyngite, une
grippe, une gastro-entérite, une baisse de tension artérielle,
une douleur ), il paraît moins évident qu'un
facteur psychique soit la cause du symptôme. L'expérience
nous montre néanmoins que certaines « petites
maladies » ne surviennent pas sans raison :
~ Une
absence reflétée par une maladie de peau
Mademoiselle C.
est une jeune fille qui a bien souffert dans son enfance à
cause des disputes de ses parents et de la période houleuse de
leur divorce. Après quelques années de calme grâce
au célibat de sa mère, les difficultés reprirent
avec son remariage : son beau-père lui faisait bien
sentir qu'il ne l'aimait pas. A 16 ans, elle quitte la maison
familiale et se réfugie chez ses grands-parents avec l'accord
de sa mère. Mais la jeune fille souffre de cette séparation
qui l'empêche de voir fréquemment sa mère :
elle développe progressivement un psoriasis sur tout le corps
qu'elle conservera pendant de nombreuses années. A la mort de
sa mère, sa maladie de peau disparut du jour au lendemain.
~ Un
examen raté à effets nocifs
Tous les
professeurs étaient
~ Table
des Matières ~
4
Remerciements
5
Introduction
9
Ch.1 Est-il vraiment possible de s'en rendre malade ?
10
Conflits émotionnels professionnels:
- Un
hold-up aux conséquences prévues par la police
- Trop
plein de soucis
- Une
mutation forcée
- Un
patron de presse qui se brise le cœur
- Un
blocage suivi d'un cancer de la gorge
- Un
conflit professionnel dégénère en phlébite
- Un
cancer après une mise à l'écart
- Des
soucis d'argent qui déclenchent des maladies graves
- Une
série noire qui entraîne des maladie du cerveau
- Une
concurrence qui coule sa boîte
- Une
disqualification professionnelle entraîne un cancer
- Perte
de pouvoir + retraite = paralysie mortelle
- Un
cancer après un départ anticipé à la
retraite
13
Maladies déclenchées par la peur de la mort, réelle
ou imaginaire:
- Maladie
déclenchée simultanément par deux sœurs
- Se
rendre malade à cause de madame
- Une
chute qui entraîne un cancer
- Les
conséquences d'une noyade
- Devenir
aveugle après avoir vu un scène horrible
- Un
coma qui fait peur
16
- Une
ambition annihilée
- Une
naissance qui déçoit
- Une
culpabilisation qui rend malade
- Une
annonce de mariage qui a paralysé
- La
brouille soudaine qui déclenche un cancer
- Se
paralyser à cause de maman
- Un
chantage qui échoue et qui se termine par une péritonite
- Une
maladie déclenchée par abandon affectif
- Des
mots qui blessent au sens propre
- Des
souvenirs qu'il est préférable de laisser enfouis
- Perte
des enfants et petits enfants...
- Une
hémiplégie post-mortem
- Un
pousse-seringue à morphine qui rappelle des souvenirs
19
Le couple et le besoin d'enfant
- Refus
d'enfant, arrivée d'une sclérose en plaques
- Absence
d'enfant, arrivée d'une sclérose en plaques
- La
perte de la garde déclenche une sclérose en plaques
- Un
suicide qui déclenche un cancer du sein
21
Les déceptions sentimentales
- Un
tourbillon émotionnel qui déclenche un cancer
- Un
divorce amer qui tourne à la maladie
- Père
indigne et cancer de la peau
- Sexualité
interdite et sclérose en plaques
23
Conflits de territoire
- Une
tentative de spoliation qui se traduit par un cancer
- Conflit
de territoire et absence de famille
- On
ne déménage pas sa vie
- Un
déménagement forcé qui se termine par un cancer
25
Ch.2 Des petites déceptions aux grandes conséquences
- Une
absence reflétée par une maladie de peau
- Un
examen raté à effets nocifs
- Une
vexation douloureuse
- Absence
de sexe et de solutions
- Une
paralysie qui évite une corvée
- Une
vision qu'il aurait été préférable
d'éviter
- Un
repas qui ne passe pas
- Une
crise d'épilepsie à répétition
- Une
rupture au sens propre comme au sens figuré
- Se
faire un ulcère
- La
fin des indemnités
- Le
contact du collègue me rappelle une dispute
28
La peur du diagnostic
- Un
lumbago aux conséquences imprévues
- Ça
jette un froid
- Vous
avez un...
30
Tout va très bien madame la marquise
- Lien
de cause à effet
- Une
absence qui fait mal au ventre
- Un
départ qui fait mal à la jambe
33
Ch.3 Le délai de 6 mois : malaises, crises
d'épilepsie, et pertes de connaissance
34
- Une
date très précise
- Une
mauvaise nouvelle
- Un
souvenir récent bien enfoui
- Une
crise déclenchée par la foule
35
Tomber « dans les pommes »
- Une
raison précise
- Une
nouvelle mal digérée
36
Les nerfs à vif : inflammations
- Une
belle-mère qui paralyse
- Il
a eu tort de respecter la loi
- Misogynie
douloureuse
- Une
fête gâchée
- Une
nouvelle enfouie
37
Délai fixe
39
Ch. 4 Le syndrome de l'épuisement
- Cas
de Syndrome d'Épuisement (SE 1)
- Cas
de SE 2
- Cas
de SE 3
- Cas
de SE 4
- Cas
de SE 5
- Cas
de SE 6
45
Ch.5 La page est tournée, la maladie s'installe
- Au
moment ou tout se remet en place
- Le
retour signifie la fin
- Une
tumeur de vengeance ?
47
Des choses « non digérées »
48
Cancers causés par la fin du conflit
- Un
concubinage difficile à digérer
- La
fin de la solitude et le début du cancer
- Un
projet de grossesse qui déclenche un cancer
48 Inflammations -
infections causées par la fin du conflit
- Mauvaise
entente et otite
- « Je
voulais rester... »
- « Je
voulais partir... »
51
Ch.6 La maladie : une sorte d'allergie ?
- Une
allergie à une chute de cheval
- Les
pleurs du mâle
- Je
ne peux plus la sentir !
53 Le réveil d'un
mauvais souvenir déclenche un conflit direct
- Ne
me laisse pas tomber
54
Le conflit programmant efface les bons souvenirs
- Une
maladie de vieux chez un jeune
54
Déclencheur : le second événement
55
Ch. 7 La même déception déclenche la même
maladie ?
55
Hémorragies et congestions cérébrales
- Une
rupture sentimentale traduite par une rupture d'anévrysme
- Rupture
cérébrale à l'amiable
- Un
médiateur qui jette l'éponge avec un infarctus
- Casse-tête
au sens propre
57
Embolies pulmonaires
- Partez
de chez moi...
- Je
reste chez moi...
57
Se faire de la bile
- C'était
ma terre...
- C'était
ma maison...
58
Sciatiques de dépit
-
Mais c'est ma place...
- Prends
ta place...
59
Anesthésie de la peau
- Alcoolisme
1
- Alcoolisme
2
60
des hernies ombilicales maternelles
- Toxicose
du nourrisson
- Mort
subite du nourrisson
60
en faire une jaunisse
- Séparation
1
- Séparation
2
- Séparation
3
- Séparation
4
- Séparation
5
- Séparation
6
- Séparation
7
- Séparation
8
- Fiançailles
9
63
Ch. 8 La logique de la compensation symbolique
63 Déchiffrer le
sens caché du symptôme
- Fausse-couches
symboliques
- Un traître
dans la famille
- Un bâtard
dans la famille
71
Ch. 9 Un exemple pratique de compensation symbolique
- Accusé
d'infidélité
75
Ch.10 La symbolique dans le langage populaire et sur le corps
humain
- C'est
trop dur de se tenir droit...
- Secret
dévoilé
- Maman
a croqué la pomme
77
Le corps entier côté droit, côté gauche,
ligne médiane.
80
La colonne vertébrale
81
La tête
82
Les bras
82
Les jambes
83
L'anatomie symbolique issue de l'écoute des malades
83
La zone des parents
- Accident
de travail
- Maintenir
le lien familial
- La
gifle jette un froid
85
Le nerf du couple
- Jeunesse
et précipitation
- Ma
crevette me donne des boutons
89
Ch. 11 Le langage intérieur déclenche la maladie
en fonction du passé, du présent et du futur
89
Le conditionnel : maladies auto-immunes
- Le
mandarin conseiller conjugal
- Un
avertissement mal venu
- Fausse
direction
- Trop
tard pour couper les cheveux en quatre
91
Le futur : les tumeurs et le cancer
91
Le présent : le cerveau embrouillé
- Adieu
BMW, vacances et privilèges.
92
Le passé : inflammations et infections
- Un
revers amoureux
- Faut
pas pousser
- La
puissance des mots/maux
- Un
père à l'index
95
Ch. 12 Des preuves sur les pieds et les mains
- Canal
carpien - droit
- Canal
carpien - gauche
- Canal
carpien - bilatéral
95
Ce n'est pas le travail qui rend malade mais le ressenti émotionnel
97
La main et sa grille
- une
relation plus profonde
97
La bonne lecture... du pouce
- Une
belle-mère qui « pousse » sa fille
- La
crevasse
- Les
crevasses
- Deux
cas de compensation qui se croisent !
103
Les doigts
- Arthrose
à l'index
- Une
fois suffit
105
Doigts de la séparation
- Avoir
tout son temps...
107
La thyroïde
109
Les pieds
- Une
rancœur douloureuse
111
Ch. 13 Une révolution dans la pratique médicale
113
Cholestérol
- Une
pause dans le régime
115
Diabète
- La
« rigueur » du régime
116
L'âge d'être malade
117
Le cancer de la prostate
118 Pourquoi un cancer
ici plutôt qu'ailleurs ?
- Les
risques de l'autonomie
- Un
foie doublement malade
119 Métastases
osseuses
121
Ch. 14 Maladresse du chirurgien ?
- Un problème
d'alliance
- Une
reprise de travail
- Des
pieds à la grecque
- Une
scolarité difficile
- Une
sciatique paralysante
- Un
canal lombaire étroit
127
Ch. 15 Lire la compensation sur les images du scanner
127
Tumeurs du cerveau
- Trois
tumeurs, trois problèmes
- Une
tumeur qui disparaît ?
130
Deux infarctus du cerveau
133
Ch. 16 Malformations congénitales
- Deux
cœurs
- Les
liens du sang
- Un
jumeau qui a mal au coeur
- Surtout
pas des jumeaux
- Voies
urinaires
- Quatre
enfants à tout prix
- Une
ligne de séparation
- Un
mari volage et une épouse timide
137
Maladies de la grossesse
- Congestion
cérébrale du fœtus
- Cataracte
du fœtus
- Kyste
du cerveau
141
Ch. 17 La compensation par le ventre
- Un
suicide bizarre
- Cancer
du côlon ascendant 1
- Cancer
du côlon ascendant 2
141
Autres soucis digestifs
- Mal
au ventre...
145
Le cancer du côlon
- Tu
es mon homme
- Tu
n'es plus mon homme
- Le
bébé s'en rend malade
149
Ch.18 Tourner une page avec une infection
150
Les infections
- Un
cas pratique
151
Tuberculose pulmonaire
- J'y
ai échappé 1
- J'y
ai échappé 2
- J'y
ai échappé 3
- Renaissance
du dialogue
153
Staphylocoque doré
- Un
virus en superette...
- Staphylo
1
- Staphylo
2
- Staphylo
3
- Staphylo
4
- Staphylo
5
- Staphylo
6
157
Ch.19 Les cancers du sein : la sécurité de la
famille en question
- Une
femme protège son mari
- Double
cancer du sein 1
- Double
cancer du sein 2
- Trois
ans au maximum...
- Double
cancer 3
162
Efficacité du traitement
- Un
cancer qui disparaît est un cancer politiquement incorrect
165
Ch. 20 Des grains de beauté et autres mélanomes
- L'absence
du Père
167
Le naevus : un mélanome congénital
- Naevus
1
- Naevus
2
- Une
grossesse laborieuse
- Compensation
du père
171
Ch. 21 Est-ce que fumer tue vraiment ?
- Avis
de décès et cancer du poumon
- Enfin
libre de parler
- Deux
grossesses et deux tumeurs !
175
Artérite et tabac
- Mauvaise
circulation 1
- Mauvaise
circulation 2
176
Faux coupables politiquement corrects
179
Ch. 22 La règle de base du décryptage
- Grossesse
imaginaire mais vrai cancer
- L'équilibre
rompu
183
Ch. 23 Comment trouver l'Inavouable
- Un
conflit peut en cacher un autre
186
De l'importance de la discussion
- Un
conflit peut en réveiller un autre
- Fuir
les grossesses
189
Ch.24 Déchiffrer le symbole
193
Le diagnostic rapide
- Un
chaud et froid
- En
arrière la musique
195
Ch. 25 Comment ne plus se rendre malade
- Une
épilepsie
- Les
tuberculoses de Villepinte
- Le
cancer a mis les voiles
- Une
retraite paisible
198
Guérir, c'est passer à l'action
- « Guérir »
sa sclérose en plaques
- La
famille au secours des plaquettes
- Cancer
et placebo
- Cancer
sans placebo
203
Guérir en retrouvant l'émotion de base
- Anesthésie
1
- Anesthésie
2
- Anesthésie
3
- Avoir
les « boules »...
207
Ch. 26 L'amour impossible qui donne des dystonies
- Le
bon temps n'a qu'un temps
- Un
va et vient qui ne sert à rien
- Les
règles de l'écriture
211
Conclusion
213
Annexe
Index des maladies abordées dans ce livre:
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