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256-bit encryption Exp 8 juillet 2020 |
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Rares sont les livres sur le Christ qui nous apprennent autant de détails sur l'étude de sa vie et de ses paroles. Encore plus rares les auteurs qui ont effectué un travail original de recoupement historique et linguistique. De toute évidence, ce livre apporte une contribution majeure à l'ensemble des titres déjà publiés sur Jésus depuis deux siècles.
Herbert Ziegler avait entrepris la tâche titanesque de mettre de l'ordre dans les propos du Christ avec une méthode nouvelle. Justement, il est mort à la tâche, dernier sur une longue liste d'écrivains qui avaient déjà analysé au cours des siècles passés, timidement, pour ne pas offusquer le Pape, la superposition des évangiles afin d'en isoler les différences et les contradictions.
Au XVIIe siècle, cela s'appelait par exemple le Concordat des évangiles, sujet qui passionnait Louis XIV en personne et qui n'avait pas hésité à généreusement financer le père Le Roux. Ainsi, Mr le curé d'Andeville, du diocèse de Chartres, rédigea sa Concorde des Quatre Évangiles, officiellement dédiée ( à la demande du roi ) à Madame la Marquise de Maintenon et publiée en 1712.
Le livre que vous tenez entre les mains aurait donc fasciné le Roi Soleil, car, pour la première fois, les propos du Christ ont été réunis dans une chronologie nouvelle et prodigieusement originale. Deux biblistes - hellénistes - ont réussi un travail aussi fastidieux l'Américain Richmond Lattimore, mort en 1984, et le génial Anglais Hugh Schonfield, décédé en 1988.
Schonfield, également spécialiste de l'alphabet hébreu, avait lui aussi identifié une source commune aux quatre évangiles, celle que les scientifiques allemands, les premiers à l'avoir vue, ont baptisé '' la source '' ou encore '' Q '' pour die Quelle en allemand. Si Herbert Ziegler ne parle pas, ou peu, de l'apôtre Pierre, Hugh Shonfield, lui, a toujours pensé que la source originale, la fameuse '' Quelle '', n'était ni plus ni moins que l'ensemble des propos tenus par le Christ notés par Pierre lui-même ( quand il avait le temps ), propos qu'il a ensuite racontés régulièrement aux autres apôtres...
Rien de plus normal !
La '' Source '', cette fameuse source, n'est finalement que le rocher solide sur lequel reposent les autres évangiles, y compris celui de Thomas.
Vous en avez toutes les preuves dans ce livre et on peut vérifier chaque citation une par une.
Le travail de Ziegler est unique, et on lui pardonnera bien volontiers son égarement ridicule à vouloir nous expliquer que le Christ n'est pas mort sur la croix, mais après, comme si quelqu'un, en plus d'un poumon perforé, avec les mains, et surtout les pieds fracassés et cloués, aurait pu tranquillement se lever le lendemain, d'un bon pied si j'ose dire, et quitter son tombeau au petit matin simplement parce qu'on lui aurait donné de puissants anesthésiques !
Comme tous les exégètes modernes, il ne supporte pas le surnaturel ( des contes de fées pour enfants ) et encore moins ce que l'on appelle les Anges, ici les Anges du Tombeau, Anges qu'il remplace par deux Esseniens parce que ces derniers étaient toujours vêtus de blanc... Quel dommage que Ziegler soit mort avant d'avoir vu en 2010 la restitution totale en 3D par Ray Downing du corps et du visage de l'homme qui se trouve sur le Saint Suaire ( pour History Channel TV www.history.com/shows/the-real-face-of-jesus ). Même la technologie dernier cri XXIe siècle de la NASA ( pour recréer le relief précis des cratères sur Mars ) s'est fracassée contre le mur du surnaturel christique.
Mais ce qu'il y a d'encore plus étrange, c'est qu'à la lecture de ce livre qui réunit ENFIN tous les propos du Christ de manière linéaire et sans ajouts, texte rédigé par un adversaire du surnaturel, Jésus et son tombeau n'en sortent que plus grandis... et finalement encore plus mystérieux.
Pierre Jovanovic
Herbert Ziegler
Elmar R. Gruber
traduit de l'allemand par
Marc Géraud
Les dernières
paroles du Christ
L’Évangile Primordial
Ce que Jésus a réellement dit
La découverte et la nouvelle traduction
Le
jardin des Livres
Paris
Traduction
française
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juillet 1995, sur la protection des droits d'auteur.
~ Préface ~
J'ai
reçu au printemps 1998 une lettre de Suisse. Son expéditeur,
un certain Dr Herbert Ziegler, avait lu le livre Das
Jesus-Komplott que j'ai écrit en collaboration avec Holger
Kersten. Ziegler était convaincu que nous étions
parvenus à des connaissances qui constituaient la pièce
manquante dans le puzzle de sa propre recherche et de sa propre
quête.
En
tant qu'auteur, on reçoit beaucoup de lettres : nombre
d'entre elles sont fatigantes, nombre d'entre elles sont utiles, et
nombre d'entre elles indiquent le chemin de nouvelles pensées
et de nouvelles directions de recherche. Kersten et moi avons reçu
beaucoup d'écrits qui nous ont fatigués, aidés
ou orientés. Je ne connaissais pas Herbert Ziegler, ni son
livre Malheur à vous, hypocrites, qui avait été
publié un an après notre Jesus-Komplott.
Pourtant, j'ai senti à travers les quelque lignes de sa lettre
quelqu'un qui présentait des pensées importantes,
discrètement et pourtant pénétré de la
certitude de celui qui s'est voué à la tâche de
toute une vie.
Le
problème de Ziegler était facile à définir,
mais difficile à résoudre. Il ne s'agissait ni plus ni
moins que de la mise au jour des paroles propres de Jésus. Il
voulait, à partir de la substance infiniment variée des
textes du Nouveau Testament, distiller l'essence dans laquelle
l'image du monde et les doctrines du Jésus authentique
devaient nous parvenir sans fard. Et il s'agissait vraiment de
distillation. Ce que je ne savais pas à l'époque, c'est
que Ziegler était chimiste, et appliquait la méthodologie
claire des sciences de la nature à la critique des textes
religieux. On sera tenté de demander : un chimiste errant
sur une fausse route ? Rien n'est plus faux. Il est plus juste
de dire que Ziegler, pendant toute une vie, a été un
chercheur de sens religieux « égaré »
dans la science de la nature. Je conseillai à mon
correspondant de continuer à travailler à sa nouvelle
traduction des vraies paroles de Jésus à partir du
texte original grec et à ne pas craindre de les chercher et de
les mettre au jour là aussi où elles n'avaient pas été
admises dans le Canon des évangiles, notamment dans l'évangile
apocryphe de Thomas, qui contient sans nul doute beaucoup de paroles
authentiques de Jésus. Ziegler admit mes propositions et se
mit infatigablement au travail.
Quelques
mois passèrent sans nouvelle de Suisse. Enfin, je reçus
une lettre de la fille d'Herbert Ziegler qui me faisait part de la
mort de son père en août 1998. Ma tristesse fut extrême.
J'avais beaucoup désiré un échange de pensées
intense avec lui et j'attendais avec un intérêt ardent
une publication de son œuvre. Je fus d'autant plus apaisé
de savoir qu'il avait atteint son grand but. Peu avant sa mort, il
avait pu terminer le travail de la néo-traduction de ce qu'il
entendait par vrai Évangile de Jésus – l'Évangile
Primordial. Il avait demandé à ses enfants dans son
testament de me donner le manuscrit pour que je puisse l'éditer.
Un désir que je promis sans hésiter de réaliser.
Quand j'eus entre mes mains le manuscrit, je compris qu'il était
réellement devenu ce que j'avais espéré :
la continuation naturelle de la quête du Jésus
authentique.
Tout
auteur qui affirme avoir trouvé quelque chose de
fondamentalement nouveau sur les débuts du christianisme est
d'abord regardé avec scepticisme. On a tellement écrit
sur ce thème depuis presque deux mille ans que l'on pourrait
croire qu'il doit être impossible de trouver quelque chose de
nouveau. Et pourtant, le seul fait que chaque année,
d'innombrables livres viennent s'ajouter à la littérature
sur Jésus et les origines du christianisme, montre que nos
connaissances sont toujours bornées, et peuvent toujours être
élargies de façon décisive.
Les
progrès les plus importants et sûrement les plus
stimulants ont cependant été faits ces dernières
années, dans le décryptage des paroles authentiques de
Jésus. Le résultat est étonnant : les
énoncés que l'on peut effectivement lui rapporter
peuvent être rassemblés en quelques pages. Autant les
informations sur Jésus qui nous sont parvenues directement
sont peu nombreuses, autant le message qui y est communiqué
paraît clair et impressionnant. Et Herbert Ziegler a apporté
une contribution importante qui nous permet aujourd'hui de nouveau de
percevoir la vraie voix de Jésus.
Herbert
Ziegler est né en 1916 à Innsbruck. Après son
baccalauréat en 1935, il décide de devenir jésuite.
Il achève ses études de philosophie au collège
des Jésuites de Jersey et s'est efforcé de vivre selon
les règles de l'ordre, mais est entré de plus en plus
en conflit avec sa propre conviction de la liberté et de la
confiance dans la foi. Il reconnut alors qu'il ne pouvait plus
harmoniser le statut de jésuite à son aspiration
spirituelle à la liberté. Après cinq ans, il
quitta de ce fait, dans les meilleures dispositions, l'ordre des
jésuites.
C'est
pendant la guerre qu'il commença ses études de chimie.
Il voua alors à cette activité toute sa vie
professionnelle. Lorsqu'il prit sa retraite en 1974, il évacua
les livres de chimie et se consacra à l'étude de
l'Évangile avec le même esprit systématique que
celui qui le guidait dans ses recherches scientifiques. Il se tourna
même vers l'étude historico-critique des Évangiles,
qu'il concevait comme la plus grande contribution à
l'évolution culturelle de l'humanité. C'est elle
seulement qui a permis de découvrir avec une certitude
scientifique le message authentique de Jésus. Sous la houlette
du célèbre exégète Herbert Haag, il
étudia de 1981 à 1993 le Nouveau Testament en suivant
toutes les règles de l'art.
Ziegler
était inébranlablement convaincu que les paroles de
Jésus véhiculent le message de la délivrance de
tout mal. Il les considérait comme une déclaration
d'amour universelle au monde. « L'histoire de notre
monde », écrivait Ziegler peu avant sa mort
dans une lettre d'adieu à ses amis, « en dépit
de toutes les énigmes et de toutes les obscurités, est
une gigantesque histoire d'amour entre Dieu et nous les hommes. »
C'est sous cette perspective que l'on doit comprendre la mission
intérieure profondément éprouvée à
laquelle Ziegler se sentait lié dans son travail scientifique
sur la Bible. La recherche critique avait mis au jour une image de
Jésus que Ziegler délimite ainsi :
« Jésus
annonçait sa bonne nouvelle du royaume de Dieu avec une
indépendance souveraine, comme quelqu'un qui a tout pouvoir de
le faire. Mais il ne dit pas qu'il était le fils de Dieu.
Jésus sillonna le pays en faisant le bien et suscita partout
l'émoi, mais il ne fit aucun miracle, il rejetait même
les signes miraculeux. Il était aussi en tant que Juif
obédient aux conceptions et au milieu de son époque.
Toutefois, il ne s'y fondit pas, mais brisa et transgressa
l'habitude. Il était issu de petite condition, mais il
annonçait des idées propres qui mettaient en mouvement
le monde, sur lesquelles on ne pouvait se tromper, qui transcendaient
les points de vue, les concepts et les institutions religieuses
données. Il mit à la place du principe de la force et
de la violence le commandement de l'amour sans distinction. Il
incitait les pauvres à se réjouir – et disait à
ceux qui se sentaient justes que les prostituées et les
publicains mal famés entreraient avant eux dans le royaume de
Dieu… Mais l'Église interpréta la crucifixion de
Jésus comme un sacrifice expiatoire pour les péchés
de l'humanité, destiné à réconcilier le
Dieu offensé 
que par son pareil, par le sacrifice de son fils divin : donc
par un sacrifice humain qui est à la fois sacrifice divin.
Quel abîme avec l'image que Jésus a tracée de
Dieu dans sa parabole du père du fils perdu !
Pour
construire un pont au-dessus de cet abîme, Ziegler entreprit de
séparer, dans le texte biblique, le matériel
authentique des élaborations et adjonctions ultérieures.
Il espérait par son travail contribuer à ce que
l'Église, après deux mille ans d'errance fondée
sur la théologie, veuille témoigner de sa compréhension
et puisse elle-même retourner au message originel de Jésus.
Il écrivait : « J'adjure l'Église
institutionnelle d'écarter la suffisance supérieure de
son infaillibilité, de se situer sans réserve par
rapport au Jésus de l'histoire et de s'y soumettre »
Un
souhait noble, mais seulement « pieux ». Un
souhait à vrai dire qu'expriment beaucoup de ceux qui ont été
déçus par l'Église institutionnelle. Mais un
souhait qui est condamné à échouer en raison
d'un malentendu. Ce malentendu a trait au lien entre le christianisme
et la doctrine de Jésus. Le christianisme, dont l'Église
se présente comme le régisseur, ne s'intéresse
pas à la doctrine originelle de Jésus, à sa
doctrine propre. Seule la doctrine de Paul intéresse l'Église
institutionnelle – le mythe d'un être divinisé,
le « Christ », qui finalement ne reprend la
figure historique de l'homme sage Jésus que pour prouver
l'incarnation de cet être ( sa merveilleuse descente du
ciel et sa remontée au ciel ). Le paulinisme n'a pas
besoin de plus pour se légitimer et introduire dans le monde
une doctrine qui se trouve loin, étonnamment loin,
irrémédiablement loin, des exposés de Jésus.
Ce sont les gens, beaucoup de « chrétiens »,
qui sont intéressés par les doctrines de Jésus,
qui veulent entendre la nouvelle de l'Évangile Primordial et
ont un besoin profond de suivre ces vues simples qui pourtant
décident de tout.
L'Église
institutionnelle n'y a aucun intérêt, oui, elle ne peut
pas y avoir d'intérêt parce qu'elle se priverait ainsi
de la justification de sa propre existence. Un christianisme sans
Christ n'a pas besoin de représentants de Dieu sur terre dotés
du pouvoir de remettre les péchés.
Ce
que Herbert Ziegler considérait « sans doute
comme le plus grand défi devant lequel l'Église se soit
jamais trouvée »3
restera donc un désir irréalisé. L'Église
ne se voit absolument pas confrontée à ce défi.
Elle ne le fera d'ailleurs jamais. Mais si chez les chrétiens
la conscience s'éveille de cet énorme abîme qui
se trouve entre l'homme « Jésus » et la
forme mythique du « Christ », entre les vraies
paroles de Jésus et le mythe de Paul, entre la vie exemplaire
de Jésus et la gestion et la défense de son pouvoir par
l'Église institutionnelle, alors le problème rattrapera
l'Église, et même la dépassera. L'Église
institutionnelle, j'en suis convaincu, ne se réformera pas
fondamentalement pour correspondre à l'Évangile
Primordial. Une capacité à se réformer à
ce point est simplement impensable. Mais elle sera peut-être
elle-même marginalisée, elle sombrera au rang de
« secte » pour fondamentalistes pauliniens.
Vers
la fin de sa vie, quand Ziegler était occupé par la
préparation de son travail sur l'Évangile Primordial,
il est parvenu à la même idée. Il m'écrivait
dans une lettre du 21 mai 1998 :
« Le
comportement de l'Église institutionnelle autour du thème
du ''Suaire de Turin'' illustre qu'elle ne repose plus sur le
fondement ''Jésus de Nazareth'', mais qu'elle s'enchevêtre
dans le système de théologie, de dogmes, de morale, de
juridiction, de rituel et de puissance, qu'elle a elle-même
forgé, et s'est ainsi engagée dans le processus d'une
perte progressive irréversible de son autorité. Les
gens se questionnent de plus en plus, indépendamment de
l'Église, sur le thème ''Jésus de Nazareth'', et
ils découvrent eux-mêmes quelle signification il a pour
eux. »
Par
sa nouvelle traduction et sa mise au jour des paroles authentiques de
Jésus, c'est Herbert Ziegler qui offre justement aux hommes
cette possibilité de se confronter d'une façon
approfondie, indépendamment de l'Église, avec l'homme
Jésus et sa doctrine originelle.
Elmar
R. Gruber
Partie
I
Le
décryptage de
l'Évangile
primordial
De l'abord critique
des saintes écritures
par Elmar R.
Gruber
« Ces
évangiles ne peuvent pas être assez
précautionneusement
lus 
chaque mot ».
Friedrich
Nietzsche
L'Antéchrist
~ 1 ~
À la recherche du Jésus
historique
~ Situation
pitoyable des sources
Il est indubitable que la quête
de la personne « Jésus », de sa saisie
historique, est aussi fascinante que frustrante. Elle a tenu en
haleine pendant des siècles les chercheurs et les savants.
Pourtant, cette quête est loin d'être achevée. De
nouvelles méthodes de recherche historico-critique permettent
de nouveaux aperçus. Les écrits trouvés,
antiques et importants, ne sont encore que partiellement exploités.
Il y a sûrement encore dans les archives immenses des
bibliothèques, des cloîtres et avant tout du Vatican,
des découvertes à faire, et même l'archéologie
mettra à jour un matériel nouveau relatif à ce
thème.
Et pourtant, cette recherche
reste frustrante. La signification extraordinaire que Jésus
revêt dans la vie d'innombrables personnes fait un contraste
éclatant avec un matériel utilisable livré par
les sources susceptibles de nous donner des renseignements certains
sur sa vie et ses faits et gestes. Dans les livres qui ont été
rédigés dans les deux premiers siècles de notre
ère, on ne trouve guère de référence à
l'homme Jésus. Les sources plus anciennes sont exclusivement
des écrits théologiques qui présupposent la foi
en Jésus Christ, Messie et Fils de Dieu. Elles sont donc
inutilisables pour apprécier des faits historiques fondés.
La situation des sources est tellement pitoyable que la science n'est
pas capable jusqu'à présent d'indiquer ne serait-ce que
l'année de la naissance de Jésus.
Il semble que Jésus soit
presque parfaitement inconnu ou au moins qu'il n'ait pas été
digne d'être mentionné chez les historiens
contemporains. En dehors des écrits bibliques canoniques et
apocryphes, l'homme Jésus n'est rien de plus qu'une note de
bas de page de l'histoire. Nous avons certes conservé
cinquante livres du contemporain de Jésus, Philon de Judée
( 20 av. JC – 50 ap. JC ) 
matériel très intéressant sur l'histoire, la
philosophie et la religion, mais il ne mentionne nulle part dans ses
écrits Jésus, bien qu'il parle abondamment de Pilate.
Même l'historiographe juif
du premier siècle, Juste de Tibériade, de Tibériade
près de Capharnaüm, où Jésus est censé
avoir souvent séjourné, ne transmet rien à
propos de Jésus dans sa vaste chronique, qui s'étend de
Moïse jusqu'à l'époque contemporaine. De même,
du côté romain, les grands historiens et biographes
comme Suétone et son ami Pline le jeune se taisent à
propos de Jésus. Dans une lettre à l'empereur Trajan de
l'année 110, Pline le jeune ( 62-113 ) parle certes
de chrétiens en Bithynie, mais ne dit pas un mot sur le
fondateur de leur secte. Suétone (70-140) avait, en tant que
chef de la chancellerie de l'Empereur Hadrien, accès aux
archives de l'État. Il passa au crible les documents et
remarqua seulement que sous l'empereur Claudius ( 41-54 )
les Juifs ont été chassés de Rome, parce que,
sous l'influence d'un certain « Chrestos », ils
avaient causé du désordre.
La mention de Jésus que
l'on trouve aussi chez Tacite ( 155 ou 116 ), le dernier
grand historiographe romain du IIe siècle, est
décevante et peu utilisable. Dans ses Annales ( 117
ou 118 ), il parle de la « superstition
dévastatrice » des chrétiens qui
ramènent leur nom à un certain Christus.
L'empereur Néron, pour
contrer les rumeurs disant qu'il avait ordonné l'incendie de
Rome en 64, avait « présenté comme
responsables des gens que le peuple haïssait en raison de leur
mauvaise réputation et qu'il appelait chrétiens, et il
décréta contre eux des punitions choisies. Christus,
dont ce nom provient, avait été exécuté
du temps de l'Empereur Tibère, sous le préfet Ponce
Pilate »4.
Ce rapport date de 80 à 90 ans après la crucifixion et
s'appuyait sur des récits en cours dans le IIe
siècle. Comme partout à Rome, Tacite considérait
« Christus » comme un nom propre.
L'historiographe juif Joseph Ben
Mathias, qui était devenu citoyen romain et avait pris le nom
de Flavius Josèphe publia en 93 son ouvrage Antiquités
Juives, une sorte de vision du monde depuis la création
jusqu'à l'accession au pouvoir de l'Empereur Néron 
ce livre est censé rendre familier les lecteurs non juifs avec
l'histoire des Juifs. Il y décrit de façon détaillée
la politique et la société de l'époque de Jésus,
et parle de Jean le Baptiste, d'Hérode et de Pilate. Quand il
décrit la lapidation d'un homme nommé Jacob, il
mentionne Jésus comme son frère : le grand prêtre
Ananos « déposa plainte contre le frère
de Jésus, que l'on appelle Christ – son nom était
Jacob – et contre quelques autres, pour crime contre
l'État, et les livra pour être exécutés
par lapidation. »
Dans le 18e livre des
Antiquités Juives, nous pouvons pourtant lire une
phrase étonnante :
« À cette
époque vivait Jésus, un homme sage, si on peut
l'appeler un homme. Il accomplit des actes inouïs, enseignait
beaucoup d'hommes qui accueillaient avec joie la vérité,
et gagna à lui beaucoup de Juifs et aussi des Grecs. Il était
le Christ. »
Ce célèbre
Testimonium Flavianum, Témoignage de Flavius, qui
décrit Jésus comme un homme faisant des miracles et
comme un maître écouté, ne provient toutefois
assurément pas de la plume de Josèphe. Dans l'Antiquité
plus tardive, l'intérêt pour Jésus était
grand, et pour les théologiens chrétiens, il était
indispensable qu'un chroniqueur si exact de l'époque ait écrit
quelque chose sur Jésus. C'est pour cette raison qu'ils firent
un faux Testimonium Flavianum au IIIe siècle
et l'insérèrent à l'endroit approprié
dans les Antiquités Juives. L'opinion qui y est
exprimée fait un contraste marqué avec les conceptions
de Josèphe. Le fait de dire qu'il est « Christus »
et que sa nature n'avait pas été qu'humaine est un
indice net, au demeurant maladroit, du travail d'un faussaire de
l'Église.
Nous touchons ici déjà
toute la problématique qui s'ouvre à l'historien :
pratiquement, pas d'indice utilisable en dehors des écrits
bibliques, et là où paraît une mention détaillée,
celle-ci se révèle une falsification. Ce qui reste, ce
sont les textes bibliques, qui posent à vrai dire un tout
autre défi à l'esprit critique des savants. Distinguer
ici les faits des fictions, les indices biographiques des légendes,
l'histoire de la théologie, peut sembler un travail de
Sisyphe, sans perspective de succès. Pourtant, la recherche
valait la peine, et le succès est apparu. L'homme Jésus
pouvait, moins dans ses actes qu'avant tout dans ses paroles, être
trouvé sous l'écorce des textes du Nouveau Testament.
Il est certain que la relation
avec le Jésus historique est complexe. L'image que les
Évangiles tracent de lui se mêle facilement avec ce
portrait historique qui est caché derrière les couches
de texte et ne peut être déployé qu'avec peine.
Karlheinz Deschner, dans son œuvre monumentale indubitablement
importante, Histoire criminelle du christianisme5,
où il détruit pour ainsi dire lui-même sa propre
argumentation, en donne un exemple. Il apporte d'abord la preuve bien
connue qu'en dehors des Évangiles, on ne trouve tout bonnement
rien à lire sur la personne de Jésus, ce qui place
derrière l'historicité de la figure de Jésus au
moins un grand point d'interrogation. En même temps, il montre
avec éloquence et en utilisant un matériel abondant
comment les premiers Chrétiens et les théologiens
ultérieurs ont falsifié et modifié les
Évangiles. La fiabilité du Nouveau Testament est donc
grandement obérée. Il suit là les arguments de
la recherche historico-critique sur la Bible, qui voit
essentiellement dans le Nouveau Testament « une
collection d'anecdotes » ou « des
légendes d'un culte », « des
histoires édifiantes et distrayantes », dans
lesquelles « la foi est tout, l'histoire n'est rien ».
Cela n'empêche pas
Deschner de croire reconnaître une « erreur de
Jésus » dans le fait qu'il est fortement
influencé par l'apocalyptique juive. En ce qui concerne la foi
chrétienne qui en résulte, il résume : « Le
germe de cette foi est justement l'erreur de Jésus concernant
la fin du monde directement imminente » (ibid., p.
72). Ainsi, Deschner rend de nouveau historique Jésus en le
faisant passer par la porte de derrière, pour pouvoir lui
imputer ce reproche central. Il est vrai que l'historicité de
Jésus peut être attachée avant tout à ses
paroles.
Mais justement, les passages des
Évangiles qui font apparaître un Jésus
apocalyptique, la recherche moderne l'a montré, sont des
adjonctions provenant d'une élaboration rédactionnelle
plus tardive des Évangiles. Ce n'est pas Jésus qui se
trompait quant à la fin du monde qui était imminente,
mais un certain groupe de ses partisans, qui ont poétiquement
attribué postum à leur maître ces traits et ces
énoncés apocalyptiques. Le Jésus primordial6
– l'homme Jésus authentique – n'avait
aucun intérêt pour les spéculations
apocalyptiques. Naturellement, il s'y est confronté, parce
qu'elles sévissaient de son vivant en Palestine d'une manière
que l'on ne pouvait que voir et entendre. Jésus avait fait la
connaissance de leur forme la plus marquée au début de
son ministère public, chez Jeans le Baptiste.
~ Les débuts de
la critique scientifique de la Bible
Jusque très avant dans le
XVIIIe siècle, les textes du Nouveau Testament – y
compris pour les esprits relativement critiques – étaient
au fond intangibles, car ils étaient considérés
comme des écritures saintes.
La confrontation critique avec
la Bible a commencé seulement en 1500 après Jésus,
avec la Réforme. Mais foncièrement, elle modifia encore
peu de choses. Pourtant, la Réforme a préparé le
sol à une confrontation érudite avec les textes
bibliques, par-delà la pure foi. Les chercheurs catholiques en
revanche ont été empêchés jusqu'à
aujourd'hui, par une décision du Concile de Trente au milieu
du XVIe siècle, de pratiquer un examen complètement
libre du Nouveau Testament. Il y est dit que « personne,
dans les affaires de foi et de morale, qui relèvent de
l'édifice de la doctrine catholique, n'a le droit d'expliquer
la Sainte écriture contre le sens que la Sainte Mère
l'Église a reconnu et reconnait, à laquelle il revient
de juger du vrai sens et de la véritable exégèse
des Saintes Écritures ».
En cela, la Sainte Mère
l'Église – c'est-à-dire : les chefs
de l'Église catholique – est sans doute la plus mal
placée pour examiner l'authenticité historique des
textes. Au premier Concile du Vatican encore, en 1870, le dogme de
l'infaillibilité de la Bible fut confirmé. Le tabou
touchant au rapport érudit avec le Nouveau Testament fut donc
principalement brisé par le parti protestant, il est vrai
seulement dans le sillage de l'Aufklärung, quand la
confrontation critique avec l'histoire et les documents historiques
se fut emparée de ce thème lui aussi.
Le point de départ de
cette évolution doit être vu dans le courant principal
de la philosophie de cette époque : soumettre tous les
intérêts humains importants au dictat de la raison. La
pensée religieuse ne devait pas y faire exception. On parle
dans ce contexte de « déisme ». Ce que
l'on appelle le déisme anglais a exercé une influence
particulière sur la science biblique naissante au sens propre.
Des chercheurs des Lumières
anglaises, comme John Locke, 1632-1704, Matthew Tindal, 1657-1733, et
Thomas Morgan, 1680-1743, soutenaient l'idée que le Nouveau
Testament devait, comme tout document humain, sans aucun préjugé,
être considéré dans son contexte historique.
L'Église romaine considéra comme un affront contre la
source divine de l'Écriture sainte le fait que les déistes
commencent par indiquer que le Nouveau Testament contient des idées
fausses, comme par exemple l'attente de la fin imminente du monde.
Reconnaître que le texte biblique ne représente
objectivement pas une unité était aussi une épine
dans l'œil des gardiens de la religion.
Peu à peu, les déistes
dépouillèrent les rapports bibliques de leur prétendue
unicité. Ils montrèrent que même la figure de
Jésus avait été développée
littérairement en étroit rapport avec les prédicateurs
itinérants, partout actifs à l'époque dans
l'espace hellénistique. Des réactions particulièrement
virulentes du côté de l'Église provoquèrent
alors les notes de Charles Blount, 1654-1693, dans sa traduction de
la Vie d'Apollonius de Tyane », 1680. La biographie
du néo-pythagoricien Apollonius de Tyane, qui était
presque un contemporain de Jésus, et était considéré
comme un magicien et un imposteur louche, montre de nombreux
parallèles étonnants avec les histoires que l'on
raconte à propos de Jésus dans les Évangiles :
il prophétisait, guérissait les malades, chassait les
démons, rappela une morte à la vie, fut d'une façon
merveilleuse délivré de son cachot, et vénéré
après sa mort comme un héros ou un dieu. Blount attira
l'attention sur les concordances, et son ton ironique ne peut guère
être resté caché aux croyants. Mais la
conséquence fut que les savants se tournèrent avec plus
d'attention vers les récits de miracles du Nouveau Testament.
Dès lors, les déistes
inscrivirent sur leur fanion la critique rigoureuse des miracles et
événements « surnaturels ». Il
fut vite clair que certains miracles dans le Nouveau Testament
étaient formés selon les récits qui avaient
alors cours sur les actions des célèbres « faiseurs
de miracles » de l'Antiquité, comme Épiménide,
Pythagore, Empédocle et même Platon, que l'on a
considéré après sa mort comme un fils d'Apollon.
On racontait d'Empédocle qu'il avait guéri des malades,
éveillé des morts, invoqué des tempêtes et
prédit le futur. La ressemblance avec les miracles attribués
à Jésus est parfois stupéfiante. Pensons
seulement au passage dans lequel Jésus incite Pierre à
jeter de nouveau le filet pour attraper des poissons ( Lc
5:1-7 ). Elle est la reprise d'un récit mettant en scène
Pythagore qui prédit aux pêcheurs de Crotone combien de
poissons ils attraperaient s'ils jetaient encore une fois leurs
filets dans l'eau ( Porphyre, De vita Pythagorea, §
25 
Les thèses des déistes
anglais influencèrent décisivement les penseurs
français Voltaire, 1694-1778, et Montesquieu, 1689-1755, qui
tous deux vécurent quelque temps en Angleterre. Ils les
ramenèrent en France comme des éléments
constitutifs et fondèrent avec elles une forme moderne de
critique de la religion, qui devint aussi une pierre de base de
l'athéisme philosophique.
En Allemagne, les thèses
des déistes anglais influencèrent avant tout une
direction de « théologie naturelle ».
Dans ce domaine du savoir dit « physicothéologique »,
les savants cherchèrent à situer dans un cadre
théologique les connaissances des sciences de la nature en
plein développement et les rapports bibliques. Le porte-parole
de ce courant était Johann Albrecht Fabricius, 1688-1736.
C'est de son entourage le plus proche que vint l'impulsion la plus
importante pour la science moderne de la Bible, c'est-à-dire
de son gendre, Hermann Samuel Reimarus, professeur de langues
orientales à Hambourg, 1694-1768.
Reimarus bouscula la recherche
du Jésus historique d'une manière qui plaçait
dans l'ombre tout ce qui avait précédé en
matière de sagacité critique et d'aperçus
surprenants. Il travailla vingt ans à son Apologie ou écrit
apologétique pour les vénérateurs rationnels de
Dieu, dans lequel il soumettait le Nouveau Testament à une
analyse critique. Mais Reimarus garda ses connaissances pour soi. Il
redoutait à juste titre de SUITE
DANS LE LIVRE
Le
“Notre-Père” selon
l'Évangile
Primordial :
Père
!
Que
l'on te témoigne un respect sacré !
Que
ton royaume vienne !
Donne-nous
aujourd'hui ce dont nous avons besoin pour vivre !
Pardonne-nous
nos fautes, comme nous avons pardonné à ceux qui ont
fauté contre nous !
Et
préserve-nous de la grande tentation
~ Table ~
5..........Note de
l'éditeur
9..........Préface d'Elmar Gubler
17..........Partie I Le décryptage de l'Évangile
primordial
par Elmar R. Gruber
19..........Ch. 1 À la recherche du Jésus
historique
19 ~ Situation pitoyable des sources
24 ~ Les débuts de la critique scientifique
de la Bible
30 ~ Progrès et crises dans la recherche
sur la vie de Jésus
39..........Ch. 2 Comment les Évangiles se sont formés
39 ~ Paul et la tradition de Jésus
46 ~ L'heure des prophètes
50 ~ Transmission orale et premières
notations
55 ~ Les écrits se rencontrent –
Naissance du canon
60 ~ Des siècles de discorde autour des
Saintes écritures
65..........Ch. 3 Un nouveau Jésus L'effroi des
fondamentalistes
65 ~ L'évangile des paroles perdu apparaît
73 ~ Le vrai Jésus entre en scène
80 ~ Résultats du « Jesus-Seminar »
87..........Ch. 4 Le Jésus de l'Évangile Primordial
87 ~ L'essence de l'évangile primordial
92 ~ L'« Homme sage doué de
compréhension »
98 ~ Un orateur agressif et outrancier
102
109
Partie II Ce que Jésus a réellement
dit La découverte et la
nouvelle traduction des paroles
authentiques de
Jésus par Herbert Ziegler
111...........Ch.
5 Introduction
111
~ La Raison
113
~ La recherche scientifique du contenu de vérité
des
textes évangéliques
transmis
120
~ Ce qui précède et environne
l'Évangile de Jésus
122
~ Dieu, l'amour humain, amour d'un Dieu insondable
123
~ La forme rédactionnelle du texte de la
traduction
125............Ch.
6 L'ÉVANGILE PRIMORDIAL
125
~ 1 les prédications effrayantes de jean
126
~ 2 la bonne nouvelle de jésus
126
~ 3 premiers disciples
127
~ 4 réjouissez-vous !
127
~ 5 nouvel ethos
128
~ 6 ayez confiance !
130
~ 7 pardonnez, alors seulement priez !
130
~ 8 regardez impartialement le monde !
131
~ 9 ne condamnez pas !
131
~ 10 soit dieu, soit l'argent
132
~ 11 écoutez-moi !
133
~ 12 tournant des temps
134
~13 dieu est votre père
134
~ 14 phrases isolées
135
~ 15 ne mêlez pas le nouveau et l'ancien !
136
~ 16 la lampe
136
~ 17 le semeur
136
~ 18 le grain de semence
137
~ 19 le grain de moutarde
137
~ 20 le blé et la mauvaise herbe
138
~ 21 le filet de pêche
138
~ 22 le levain
138
~ 23 la drachme perdue
139
~ 24 la brebis égarée
139
~ 25 le fils perdu
141
~ 26 le serviteur endetté
142
~ 27 le festin dédaigné
143
~ 28 le fils du propriétaire de vigne
144
~ 29 les travailleurs dans la vigne
145
~ 30 les serviteurs audacieux et le serviteur anxieux
146
~ 31 le trésor caché
146
~ 32 la perle précieuse
147
~ 33 deux fils
147
~ 34 les fiancées vierges avisées et sottes
148
~ 35 l'ami
149
~ 36 le juge et la veuve
149
~ 37 l'intendant avisé
150
~ 38 le samaritain charitable
151
~ 39 le pharisien et le publicain
152
~ 40 à capharnaüm
153
~ 41 institution des douze
153
~ 42 infatigablement en chemin
154
~ 43 retrouvailles avec nazareth
154
~ 44 un centurion romain
155
~ 45 avec des gens de mauvaise réputation à table
156
~ 46 jeûner ?
156
~ 47 les disciples de jésus enfreignent le sabbat
156
~ 48 jésus guérit pendant le sabbat
157
~ 49 division des esprits
158
~ 50 jésus et jean le baptiste
160
~ 51 si vous priez…
160
~ 52 le plus important : la confiance
161
~ 53 talitha kum
162
~ 54 aide-moi, afin que j'aie confiance !
163
~ 55 la confiance qui déplace des montagnes
164
~ 57 la volonté de dieu, non la « sainte »
tradition !
165
~ 58 qu'est-ce qui est impur ?
166
~ 59 un signe d'attestation de dieu ?
167
~ 60 profession de foi de pierre
168
~ 61 vers la livraison
168
~ 62 la suite de jésus
169
~ 63 serviteur de tous
170
~ 64 mariage et célibat
171
~ 65 si vous ne devenez pas comme les enfants…
171
~ 66 un rival ?
171
~ 67 la porte dans le royaume de dieu
172
~ 68 pas de domicile
172
~ 69 adieu à la galilée
172
~ 70 n'ayez pas peur !
174
~ 71 résolument en chemin
174
~ 72 appel à la conversion
175
~ 73 encore une fois le sabbat
175
~ 74 martha et marie
176
~ 75 chez le riche zachée
176
~ 76 guérison du mendiant aveugle bartimée
177
~ 77 en apercevant jérusalem
178
~ 78 entrée dans la ville
178
~ 79 confrontation dans le temple
179
~ 80 la question des pleins-pouvoirs de jésus
180
~ 81 la question de l'impôt
181
~ 82 la question de la vie éternelle
182
~ 83 la question du plus grand commandement dans la loi
182
~ 84 la question du messie
183
~ 85 le destin du temple
183
~ 86 une femme adultère
184
~ 87 une femme oint jésus
184
~ 88 préparations à l'arrestation
185
~ 89 repas d'adieu
186
~ 90 dans le domaine de gethsémani
187
~ 91 arrestation
188
~ 92 devant le sanhédrin juif
188
~ 93 reniement de pierre
189
~ 94 devant le préfet romain
190
~ 95 la moquerie des soldats
190
~ 96 crucifixion
191
~ 97 intervention de sauvetage par joseph d'arimathie
192
~ 98 la tombe vide
193
~ 99 retrouvailles de jésus avec marie de magdala
194
~ 100 retrouvailles de jésus avec ses disciples
196
~ 101 adieux de jésus et mort de jésus
1Ziegler,
1993, p. 18.
2Ziegler,
1993, p. 22.
3Ziegler,
1993, p. 22.
4
Tacite, Annales, XV, 44.
5
Deschner, 1990, p. 72 sq.
6
Gruber et Kersten, 1994.
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