« Vous
savez , si le Vatican révélait le 3e secret,
les églises seraient immédiatement
remplies de fidèles à genoux »
Père
Malachi Martin, 1998
« Le
"Secret de Fatima" doit être enterré dans
l'endroit le plus caché, le plus profond, le plus obscur et le
plus inaccessible du monde
».
Cardinal
Ottaviani, 1967
« J'aurais
aimé révéler le 3e secret de Fatima,
car ce serait un tel choc chez les gens que les confessionnaux de
toutes les églises, cathédrales et basiliques seraient
pleines à craquer même le samedi soir
».
Père
Malachi Martin, 1997
« Le
quatrième Ange répandit sa coupe sur le soleil, et il
lui fut donné de surchauffer les hommes par ses ardeurs 
ainsi les hommes furent surchauffés d'une chaleur torride, ils
maudirent le nom de Dieu qui peut déclencher ces fléaux,
et ne voulurent pas se repentir, ni le glorifier ».
Apocalypse
de Jean, 80
Communiqué
de presse du Vatican envoyé
à
l'agence portugaise ATI en 1960
Le
troisième secret de Fatima ne sera pas publié. L'Église
reconnaît l'apparition de la Vierge à Fatima, mais Elle
ne souhaite pas prendre la responsabilité de garantir la
véracité des mots que les trois pastoureaux disent
avoir entendus de la Vierge.
Au
lecteur :
Les
Égyptiens rapportent que le soleil avait quitté
sa course.
Les
Grecs rapportent que le soleil avait quitté sa course.
La
Vierge a montré à Fatima le soleil quittant sa course.
Je
dédie ce livre à la mémoire du Dr Malachi
Martin, prêtre, linguiste, assyriologue, paléographe et
diplomate du Vatican, sans lequel je serais totalement passé à
côté de la vérité.
Pierre
Jovanovic
Mes
remerciements à Jacques Attali et à Christian
Vander pour leurs interviews.
~ 1 ~
Saint
Malachie ne profite jamais
Voici
cinq ans, j'avais trouvé tout à fait par hasard un
livre d'occasion intitulé LesProphéties des
Papes de Malachie, publié à Paris en 1968 par un
certain Raoul Auclair. Je me souvenais vaguement que cette prophétie
datant du Moyen-Âge était en réalité une
liste contenant les 111 noms de tous les papes qui occuperont le
trône de saint Pierre et que le dernier verrait...
l'Apocalypse. Par simple curiosité, j'ai feuilleté
l'ouvrage en me demandant ce que l'auteur avait bien pu broder, en
plein Mai 68, sur un pape à venir en... 1978, et qui
aura la malchance d'être « rappelé par le
Seigneur » quelques jours après son élection
en tant que représentant sur cette terre de ce même Seigneur !
Et, je dois l'avouer, la lecture de la notice, comme celle des
commentaires de l'auteur, m'ont sidéré : Malachie
avait simplement qualifié le pape Jean-Paul Ier
« De la moitié de la lune
»
( De medietate lunae ). Quant à Raul Auclair, il
parlait d'un maléfice :
« Et
c'est le maléfice de la lune, étendu à la
moitié du monde dont nous menace ce redoutable oracle (...) La
devise ne pourrait-elle pas concerner quelque événement
qui aurait la lune pour objet. L'homme est à l'instant de
porter une main sacrilège sur le ciel
décrivait bien une fatalité. Le pauvre cardinal Albino
Luciani a été trouvé mort quelques semaines
après sa prise de fonction. Triste, mais beau destin quand
même car devenir pape n'est pas donné à tout le
monde. À l'époque cependant, son décès
avait fait sensation et l'ensemble de la presse mondiale s'était
précipitée sur les prophéties de Malachie pour
vérifier la concordance. Jean-Paul Ier a été
élu sous une moitié de lune ( 25 août )
et mort sous une autre moitié (28 septembre ), le
calendrier lunaire de 1978 le prouve. Quant à s
on
collaborateur direct, le cardinal Villot, il est né ( ça
ne s'invente pas ) à
Tassin
la Demie-Lune
2!
Villot a d'ailleurs assuré l'intérim jusqu'à
l'élection de Jean-Paul II... Daniel
Réju, historien spécialiste de Malachie, a rappelé
la surprise du monde chrétien de l'époque :
« Ce
matin, 29 septembre 1978, vers 5h30, le secrétaire particulier
du pape, le père Magee, est entré dans la chambre à
coucher du pape Jean-Paul I. Ne l'ayant pas trouvé dans la
chapelle comme d'habitude, il l'avait cherché dans sa chambre
et l'a trouvé mort dans le lit, avec la lumière
allumée, comme s'il lisait. Le médecin, immédiatement
accouru, a constaté le décès, intervenu
probablement vers 23 heures, le 28 septembre, par mort soudaine, dû
à un infarctus aigu du myocarde
».
Ce
laconique communiqué du Vatican, tombé sur les
téléscripteurs, repris par les chaînes de radio
et de télévision des cinq continents, plongeait le
monde entier,
et
la chrétienté en particulier, dans la consternation la
plus totale. Stupéfaction, incrédulité, émotion,
angoisse, les mots manquent pour décrire les sentiments variés
et confus qu'éprouvèrent les hommes lorsqu'ils
apprirent cette nouvelle tellement inattendue, quasiment impensable
la veille même. Le 6 août au soir, Paul VI rendait l'âme.
Le 28 septembre, Jean-Paul I son successeur s'éteignait à
son tour. Celui qui quittait ainsi ce monde, Jean-Paul Ier,
jusqu'alors l'unique souverain pontife à avoir choisi un
prénom composé dans l'histoire de la papauté
( ce que d'aucuns avaient interprété comme un
mauvais augure ) après un règne de 33 jours,
correspondait à la 109e devise de saint Malachie,
De medielate Lunae.3
Conséquence
logique : depuis, Malachie est plus que jamais vu comme le doigt
de saint Pierre en personne. Pour l'anecdote, en 1958 lors du
conclave qui allait élire le 107e pape annoncé
comme pasteur et marin
,
le cardinal de New York, Francis Spellman, s'était dépêché
de louer un bateau et de passer ses journées à monter
et descendre le Tibre qui divise Rome en deux, afin de coller à
la prophétie de Malachie ! C'est l'archevêque de
Venise, pasteur et marin bien avant l'heure du conclave, qui a été
élu. Mauvais perdant, le cardinal Spellman a déclaré à
la presse américaine à propos du nouveau Jean
XXIII : « Celui-là, ce n'est pas un
pape ! Il devrait plutôt vendre des bananes
».
Le pape Pie VI4
lui, a même fait mieux : il a émis des médailles
commémoratives avec sa devise de Malachie (
Peregrinus
Apostolicus ) sous son
portrait. Inutile de souligner qu'au dernier conclave de 2005, comme
d'habitude, tous les cardinaux avaient consulté la liste avant
de se rendre à Rome, histoire de vérifier s'ils avaient
une chance. C'est ainsi que la presse italienne a rapporté que
tous les cardinaux riaient sous cape lorsque les deux principaux
candidats, le cardinal Ratzinger et le cardinal Martini, n'ont pu
être départagés. En
effet, la gloire de l'olive collait assez bien à
Martini, et beaucoup ont voté pour lui uniquement en l'honneur
du cocktail aux olives bien connu de tous les barmen. Mais
l'Intelligence Supérieure veillait au grain...
Cependant,
c'est la définition du numéro 110, Jean-Paul II,
qui est stupéfiante, De labore Solis ( de
l'éclipse solaire, ou du labeur du soleil ). Ce
brave moine qui vivait dans les heures sombres du Moyen-Âge ne
pouvait décemment pas savoir que le très solaire
cardinal Woytola viendrait au monde un jour d'éclipse solaire,
le 18 mai 19205
et qu'il sera enterré pendant une éclipse du soleil.
Cela ne s'invente pas. Décemment, il ne pouvait voir de choses
aussi précises avec autant de siècles d'avance, fut-il
le plus grand médium de son époque. Est-il
un véritable messager divin, obéissant à un
plan ordonné par l'Intelligence supérieure ? On
peut pencher en faveur de cette possibilité surtout avec sa
description de Religion Dépeuplée pour le pape
de la Première Guerre mondiale Benoît XV ( 1914
- 1922 ). Cette dernière définition est la preuve,
s'il en fallait une, de son génie visionnaire. Pourtant,
Malachie s'était contenté d'attribuer une simple phrase
en latin, motto, à chaque pape. Le seul à
bénéficier de plusieurs lignes est celui de la Fin
des Temps :
« In
persecutione extrema Sacrae Romanae Ecclesia sedebit Petrus Romanus
qui pascet oves in multis tribulationibus 
civitas septicollis diruetur 
populum
».
Pour
tous ceux qui ont perdu leur latin :
« Pendant
la dernière persécution que souffrira la Sainte
Église Romaine, siégera Pierre le Romain 
il paîtra les brebis au milieu de nombreuses tribulations.
Celles-ci terminées,
On
comprend dès lors pourquoi ces lignes tracées à
la plume d'oie voici 900 ans planent encore aujourd'hui sur Rome
comme une nuée de corbeaux au-dessus d'un cimetière
écossais. Faut-il ajouter qu'à cause de la Prophétie
de Malachie bien des gens retiennent aujourd'hui secrètement
leur souffle, en priant chaque jour pour qu'il n'arrive rien de grave
à Benoît XVI, sans parler de tous ceux qui affirment
haut et fort sur d'innombrables sites Internet que nous vivons les
dernières années avant la fameuse Apocalypse car
le 111e et dernier pape de Malachie
est en poste en ce moment même. Techniquement donc, selon ce
marqueur, nous sommes entrés « dans la Fin des
Temps ».
Notons
quand même, et c'est très ennuyeux pour nous parce
qu'elle nous rapproche de l'issue fatale, que les cardinaux élisent
toujours le candidat le plus âgé, et cela pour que cette
place fort enviée devienne vacante le plus rapidement
possible. Benoît XVI par exemple a été le
deuxième « plus vieux élu à ce
poste » en 2000 ans. Dans le cas de Jean XXIII, les
éminences avaient aussi fait le bon choix : le « vendeur
de bananes
» est mort au
bout de quatre ans et demi seulement. Mais leur meilleur choix de
tous les temps à bien été Jean-Paul Ier
ce qui permet de dire que l'Intelligence Supérieure qui a
dicté la liste à Malachie suit son plan à
la lettre : le 109e a duré un peu plus d'une
« moitié de lune
».
Cependant,
je n'aurais jamais écrit ce livre si une autre prophétie,
encore plus précise, ne m'était pas revenue à
l'esprit, celle, incroyable, donnée par la Vierge en 1962, à
une petite fille qui n'en demandait pas tant. Incroyable à
nouveau car, 16 ans avant les événements ( !! )
elle avait rapporté les propos suivants :
« Après
la mort du pape Jean XXIII, il y aura encore trois papes, et l'un
d'eux aura un règne très court.
Après cela, viendra la Fin des Temps, mais pas la Fin du
Monde
».
Après
Jean XXIII, les catholiques ont eu Paul VI, puis Jean-Paul Ier,
suivi de Jean-Paul II. Cela fait bien 3 papes. Cette prédiction
de la Vierge ( publiée dans tous les journaux et livres
bien avant 1978 ) recoupe celle de Malachie. C'est notre second
marqueur. Benoît XVI serait donc bien le dernier pape de
cette liste qui n'annonce rien de bon ! Ajoutez à
cette prophétie insensée, une autre apparition du XIXe
siècle ( à La Salette ) dans laquelle la
Vierge avait prédit qu'un pape ferait l'objet d'une tentative
d'assassinat ( développée dans un autre chapitre )
et on se retrouve dans un film gothique avec des vieux parchemins,
des moines fous comme dans Le Nom de la Rose d'Umberto
Eco et une Vierge qui annonce l'Apocalypse comme dans le livre de
saint Jean. Vous mélangez le tout et vous obtenez un
cocktail explosif en conjonctures et hypothèses pour les
neurones, le tout sur fond de siège pontifical éjectable...
Mais
comment ce mystique irlandais né en 1094 et canonisé en
1199 pour sa sainteté, a-t-il eu cette liste ? On ne sait pas
grand chose de Maolmhaodhog O’Morgair, hormis qu'il a été
ordonné prêtre en 1119 et qu'il est devenu le vicaire
d'Armagh, puis l'évêque de Connor en 1124. Ses parents
l'ayant mis sous le patronage du dernier prophète biblique,
Malachie, il était logique que ce prénom l'ait en
quelque sorte prédestiné à une carrière
de prophète de la Fin des Temps. En effet, le Livre de
Malachie
termine l'Ancien
Testament, comme l'Apocalypsede saint Jean termine
le Nouveau Testament. Malachie et Jean semblent être
voués à « terminer » les temps.
Selon sa biographie sans grand intérêt écrite par
Bernard de Clairvaux, notre homme était connu pour sa capacité
à guérir les malades et surtout celle de prédire
l'avenir. Pour l'anecdote, il a prédit le lieu et l'année
de sa propre mort comme celle de bien des gens qui avaient croisé
son chemin, une sérieuse indication de son aptitude insensée
à « voir » le futur et le poids du
destin... Au sommet de sa carrière, il a pris la décision
de se retirer dans le petit diocèse de ses débuts,
Down, afin de retrouver la vie monastique cistercienne de sa
jeunesse. La légende affirme que c'est sur la place saint
Pierre en 1139 qu'il a eu une vision-extase de chaque pape à
venir et de son œuvre, et cela jusqu'à
la fameuse Fin des Temps7
qui se caractérise par la destruction de la ville de Rome.
Pour compliquer les choses, sa liste n'a été rendue
publique que 452 ans après sa mort, c'est-à-dire en
1595, et cela de manière purement accidentelle, par le
bénédictin-bibliothècaire Arnold de Wion, dans
son Arbre de Vie ou Lignum Vitae ornamentum et decus
Ecclesiae8,
sorte de Who's Who monastique. Il s'agit d'une simple notice
de dictionnaire à la lettre D comme Down :
Saint
Malachie, Irlandais,
évêque de
Down. Moine de Bevehor et archevêque d'Arnagh.
Après
avoir occupé ce siège plusieurs années, il
abdiqua vers l'an du Seigneur 1137 et retiré sur le siège
de Down, il y demeura jusqu'à la fin de sa vie. Il mourut le 2
novembre 1143 d'après sa Vie par Saint Bernard.
Il
reste sous les numéros 315, 316 et 317, trois lettres
adressées à lui par Bernard.
Lui-même,
dit-on, a écrit quelques opuscules dont je n'ai rien vu hormis
une certaine Prophétie
des Souverains Pontifes. Celle-ci, parce qu'elle est
courte, qu'elle n'a jamais été, que je sache imprimée,
et que beaucoup désirent la connaître, je la reproduis
ici
.
Frère
Arnold ne pouvait s'imaginer que la simple idée de publier
cette fastidieuse liste ferait par la suite couler des
hectolitres d'encre et donnerait une sorte de fil conducteur
du siège pontifical. Et si on admet que Malachie a bien eu une
expérience mystique qui l'a plongé dans le futur, alors
ce n'est plus d'une prophétie qu'il s'agit mais bien d'un
avertissement. Si on le suit à la lettre, après le
règne brillant de Jean-Paul II, Rome risque d'être
très agitée. Mais là, ouf, deux écoles
s'opposent. La première, l'école latine, a toujours
affirmé que la liste des 111 papes de Malachie est exacte et
que la Fin des Temps commencera avec le 111e à
savoir Benoît XVI. Comme on l'a vu, cela correspond aussi
aux « déclarations » de la Vierge à
La Salette, et à Garabandal en 1962 : Conchita Gonzales,
l'une des petites voyantes, avait rapporté : « La
Vierge m'a dit qu'il n'y aura plus que trois papes ».
Pour la Vierge donc, Benoît XVI n'est pas un vrai pape, ou bien
il est ''Le'' Pierre le Romain de saint Malachie. La seconde
école, l'anglo-saxonne, soutient que le dernier pape, le
fameux Pierre II, n'arrivera qu'après le décès
de « la gloire de l'olivier » ( Benoît XVI ).
Cette affirmation a été principalement répandue
par Peter Bander, professeur de théologie à Cambridge,
avec son livre Les Prophéties de Saint Malachie et Sainte
Columbkille publié dans le monde anglo-saxon en 1970.
Donnant comme prétexte un obscur texte médiéval
sans en préciser la source, il a ajouté un 112e
pontife, ce qui donne selon lui :
Jean-Paul I, Jean-Paul II, Benoît XVI et
le futur Pierre II.
Question :
pourquoi Malachie se serait-il pris la tête à
laborieusement dresser la liste précise de 111 papes à
venir pour justement oublier le 112e, le plus important ?
Mais en admettant qu'il y ait encore un autre pape, le Petrus
Romanus, encore faudrait-il un cardinal suffisamment idiot pour
prendre le nom de Pierre II après son élection.
Daniel
Réju, auteur du livre Les Prophéties de Saint
Malachie, mort des Papes et Apocalypse remarquait déjà
il y a 30 ans que Malachie pesait très très lourd dans
la balance pontificale, même si son nom n'était jamais
officiellement prononcé :
« Il
convient d'envisager une curieuse coutume de l'Église,
par crainte, "superstition", respect d'une tradition dont
le sens est oublié, ou volontairement tu : aucun
souverain pontife n'a jamais choisi le nom de Pierre pour monter sur
le trône pontifical. On suppose même que l'adoption
d'un prénom pontifical a été prévue pour
éviter à un prélat nommé Pierre, accédant
au souverain pontificat, d'avoir à porter ce prénom.
Or
c'est quand même du trône de Pierre dont il s'agit, du
disciple du Christ, du fondateur de l'Église
romaine.
Logiquement,
le nouvel élu devrait se faire une joie de se placer sous un
tel patronage. Pourtant ceci ne se produisit jamais : aucun
prélat ne choisit Pierre comme prénom pontifical.
Quel
mystérieux tabou peut-il être assez puissant pour être
aussi scrupuleusement observé ?
Quel
interdit entoure-t-il ainsi avec une telle rigueur le prénom
de Pierre pour entretenir une peur quasi surnaturelle ?9».
Oui,
c'est vrai, pourquoi aucun cardinal élu ne s'est-il jamais
appelé Pierre 2, donnant ainsi naissance à une
dynastie numérique comme les Benoît 16, les Clément
5, les Pie 14, etc. ? Ce n'est pas plus idiot que de s'appeler
Léon 11 ou Innocent 7 ou Urbain 2 ( initiales U2 ).
S'appeler Pierre II représente plus que jamais un danger à
cause justement de la Liste de Malachie, le danger de l'Alpha et de
l'Oméga, le premier et le dernier. Alors Benoît XVI
est-il l'oméga des papes ? Jean-Paul II est mort en
2005 à 85 ans. Joseph Ratzinger est né en 1927, ce
qui met le début de son règne en 2005 déjà
à 78 ans. En admettant qu'il aille jusqu'à ses
90 ans sans aucune maladie, et en admettant aussi que la théorie
du pape supplémentaire, le 112e, soit juste, cela
nous transporterait donc en toute sécurité jusqu'en
2017.
Joseph
Ratzinger aura par exemple 86 ans en 2013 !
Oui,
mais...
Au
Vatican, il n'y a jamais de fumée sans feu, surtout si l'on
tient compte de cette conjonction
étrange entre la vision d'un mystique cistercien du Moyen-Âge
et les prophéties de la Vierge. Cette conjonction nous dit
peut-être quelque chose de très important, et en même
temps de très simple : que
les
années à venir seront les plus dramatiques à
vivre de toute l'histoire de l'humanité.
Que
l'on se rassure, connaître la fin de sa propre civilisation n'a
rien de nouveau. Les prêtres étrusques
par exemple, ont toujours dit que la leur ne dépasserait pas
les 1000 ans, aussi étonnant que cela puisse paraître.
Ils savaient qu'après leur ère, une nouvelle
arriverait, amenant avec elle de nouveaux dieux. Divers historiens
grecs et romains, dont Tite-Live, avaient souligné la
redoutable précision des augures étrusques, précision
obtenue parce qu'ils avaient pris le soin de codifier au fil du temps
les règles de leur art dans
Etrusca
Disciplina
, groupe de quatre
« livres » comprenant le célèbre
Libri Fulgurales
( livre sur la volonté des dieux par les éclairs -
divination sur le très long terme ) et trois autres
traités mineurs consacrés aux rituels de pureté
et à la divination à court terme ( augure par le
vol des oiseaux, etc.). Pour les grands prêtres étrusques,
les Immortels, la foudre était l'absolu langage des dieux
majeurs, ce qui explique pourquoi ils nous ont laissé leurs
avertissements, retranscrits ici par le grand écrivain
Mika Waltari avec toute la dose de fatalité nécessaire
pour accepter le passage inévitable d'une ère à
une autre :
« Il
est rare qu'un homme se penche sur le sol pour ramasser un caillou et
le conserver comme symbole de la fin d'une ère et du
commencement d'une autre.
Les
nations aussi passent par différentes ères, qu'on
appelle les Siècles des Dieux.
Ainsi
nous, Immortels, nous savons qu'il a été accordé
aux douze cités et peuples étrusques 10 cycles de vie
et de mort.
Nous
en parlons comme d'une durée de 1000 années parce qu'il
est plus simple de parler avec des chiffres, mais chaque cycle ne
compte pas forcément 100 années.
Un
cycle est plus ou moins long.
Seuls
son commencement et sa fin nous sont connus, par quelque signe
infaillible que nous recevons
Malachie
a vu notre ère « étalonnée »
par des papes, exactement comme les prêtres étrusques
ont vu leur civilisation étalonnée sur mille ans. Avec
de la poésie, on peut alors considérer les papes de
saint Malachie comme des graduations sur la règle du temps de
notre propre cycle.
Et
selon sa vision, on arrive au bout de la règle !
D'ailleurs les signes ne manquent pas, en particulier ceux du climat,
de l'espace et surtout du soleil...
~ 2 ~
Du
« réchauffement » du Soleil
Avec
l'accélération du dérèglement du climat,
on a, depuis quelque temps, le sentiment d'être sur une sorte
de tapis roulant qui nous mène, lentement mais sûrement,
vers un bouleversement peu rassurant. L'environnement autour de nous
change et pas dans le bon sens : les neiges fondent, la banquise
disparaît, la température grimpe, les rivières et
les fleuves s'assèchent à une vitesse jamais vue, l'eau
commence à manquer et les déserts progressent, tout
comme les pluies diluviennes, les tempêtes de neige, les
canicules, les tornades et les sécheresses. Nous sommes bien
au bord de quelque chose, mais on n'ose pas poser un nom dessus, de
peur de l'attirer encore plus. C'est un sujet de réflexion
tabou. Pourtant, la Nature se moque des tabous : quiconque a
vécu la tempête française de l'an 2000 et la
canicule de 2003 qui a causé le décès de 35.000
personnes11
en deux semaines sur toute l'Europe le sait. En 2005, la côte
Est des
États-Unis a été
balayée par 5 hurricanes successifs et l'un d'eux a même
rasé la Nouvelle Orléans ! Les Japonais sur leur
île en ont compté 7, mais de ceux-là personne n'a
parlé. Après le temps nécessaire pour analyser
les données satellites, les explications des scientifiques ont
commencé à fuser les unes après les autres fin
2006 : le grand responsable de tous ces drames serait le soleil,
devenu violent alors qu'il devrait être dans sa phase la plus
calme. Le public n'y a vu, si je puis dire, que du feu :
habitué à entendre que
l'activité
humaine était la seule responsable du dérèglement
du climat, il a naturellement mis les drames de 1999, 2000, 2003,
2005 et 2008 sur le compte du réchauffement. Et pendant qu'on
le culpabilise sans cesse, au-dessus de nos têtes, le petit 4x4
de la NASA qui sillonne Mars, le Mars Global Surveyor, envoie
ses informations montrant « que les niveaux d'eaux
glacées sur les pôles martiens ont fondu de presque 3
mètres en l'espace d'une année martienne, soit
presque deux ans pour nous12».
Information incroyable, passée totalement inaperçue :
la Terre n'est donc pas la seule à se réchauffer. Mars
aussi. Quant à la planète Neptune et à ses
lunes, distantes de 4,5 milliards de kilomètres du soleil,
c'est même pire :
« Depuis
1989, on a enregistré une augmentation de 5% de la
température à la surface de Triton, un phénomène
de réchauffement inattendu pour ces planètes
si éloignées du Soleil13».
Sur
Pluton, pourtant la planète la plus éloignée du
soleil, c'est même un véritable enfer qui a commencé,
sous forme de canicule accélérée :
« L'équipe
du professeur James Elliot a établi avec certitude qu'en
l'espace de 14 ans, la planète Pluton s'est
réchauffée. Sa température a été
multipliée par 3... C'est une surprise totale pour
l'ensemble de la profession qui ne pouvait pas prévoir une
telle transformation14».
La
nouvelle est précise. La pollution sur terre n'est donc pas la
seule responsable, il existe un autre phénomène, bien
plus grave, puisque l'ensemble du système solaire se
réchauffe.
Qui
aurait imaginé une chose pareille ? En tout cas pas les
scientifiques qui feignent toujours de tout savoir et qui découvrent,
les yeux écarquillés, l'impensable et se dépêchent
ensuite de présenter leurs nouvelles conclusions comme des
grandes découvertes. Les satellites n'ont pourtant pas
photographié d'usines Michelin sur Mars ou des mines de
charbon soviétiques en activité sur Neptune et encore
moins sur Pluton... Mais les médias répètent
chaque jour que les gaz à effet de serre sont responsables de
tout. Ben voyons ! Heureusement qu'on ne vit pas sur Pluton avec
sa température qui a été multipliée par
trois !
Clairement
un autre facteur inconnu
déclenche cette chaleur. Mais de ça, les médias
n'en parleront pas...